Les jeux vidéo sont partout, mais leur impact environnemental varie fortement selon le support. Et contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les consoles qui pèsent le plus lourd dans la balance carbone.

D'après vous, quel appareil pèse le plus sur l'environnement : la console, le PC ou le smartphone ? © Mélanie These / Unsplash
D'après vous, quel appareil pèse le plus sur l'environnement : la console, le PC ou le smartphone ? © Mélanie These / Unsplash

L'univers du gaming a parcouru bien du chemin depuis l'époque des salles d'arcade. Ce divertissement de niche des années 80 est devenu un phénomène planétaire, présent dans nos salons via les consoles, sur nos bureaux avec des machines dédiées, et dans nos poches via les smartphones. Cependant, cette démocratisation massive interroge : quel prix environnemental payons-nous pour jouer à GTA, Mario ou Candy Crush ? Greenly, société spécialisée dans la comptabilité carbone, s'est penchée sur la question en analysant l’impact global du secteur, matériel, usages et streaming inclus.

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Le PC, principal responsable des émissions du gaming

L’étude montre que le PC surpasse largement ses concurrents en matière d’émissions. En tenant compte de la fabrication et d’une utilisation moyenne de 2 h 25 par jour, chaque ordinateur dédié au jeu rejette 149 kg CO₂e par an. Rapporté aux 1,86 milliard de joueurs PC dans le monde, cela représente 277,14 millions de tonnes de CO₂e chaque année.

Les consoles affichent des chiffres bien inférieurs : 72 kg CO₂e par an pour une Xbox ou une PS5, selon Microsoft. Avec 90 millions d’exemplaires de ces modèles vendus jusqu’en juin 2024, l’empreinte annuelle atteint 6,48 millions de tonnes. La génération précédente n’était pas en reste : l’Université de Cambridge estime que la production et le transport des 117 millions de PS4 écoulées entre 2013 et 2019 ont généré 8,9 millions de tonnes de CO₂e.

Le jeu mobile, lui, séduit par son accessibilité, mais son poids collectif reste considérable. Chaque joueur émet environ 20 kg CO₂e par an, pour une moyenne de 1,62 heure de jeu quotidienne. Multipliez cela par 2,9 milliards d’utilisateurs, et l’on obtient 58 millions de tonnes de CO₂e, soit l’équivalent des émissions annuelles de la Grèce, selon l'étude. Les consoles portables, comme la Nintendo Switch, font figure de bon élève : 13,8 kg CO₂e par an pour moins d’une heure d’usage quotidien, un chiffre bien en deçà des consoles de salon.

Streaming, supports et téléchargements : le coût énergétique du jeu vidéo

L’empreinte du jeu vidéo ne dépend pas uniquement du matériel. En effet, le mode de distribution pèse aussi dans la balance. Produire un million de disques physiques, emballage compris, revient à 312 tonnes de CO₂e, sans compter le transport. Le téléchargement du même volume de jeux, à savoir 1 million de copies de 70 Go, ne génère que trois tonnes de CO₂e, hors mises à jour.

Mais, sans surprise, le numérique n’est pas neutre pour autant. L’essor du streaming sur YouTube et Twitch a fait naître une nouvelle habitude : jouer, mais également regarder jouer. Selon Greenly, une heure de streaming YouTube équivaut à 3,2 kg CO₂e. Si chaque joueur visionnait 30 minutes de contenu par jour, cela représenterait 584 kg CO₂e par an.

Les joueurs peuvent agir à leur échelle, en privilégiant notamment le numérique et en évitant les accessoires superflus. Les studios, eux, disposent d’un autre levier : l’optimisation logicielle, qui permet de diminuer la consommation électrique pendant les sessions de jeu.

Source : Communiqué de presse

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