Du côté de la Chine, on veut changer l'image de ses véhicules électriques. Et pour cela, ce ne sont plus n'importe quelles automobiles qui arriveront en Europe à partir de l'année prochaine.

La Chine veut devenir une référence mondiale des véhicules électriques © Shutterstock
La Chine veut devenir une référence mondiale des véhicules électriques © Shutterstock

Les ambitions des fabricants chinois de véhicules électriques en Europe sont aujourd'hui bien connues, avec en plus une montée en puissance chez nous du côté de constructeurs comme BYD. Et si aujourd'hui, ces marques ont une réputation moins bonne que par exemple un Tesla, Pékin veut leur donner un meilleur lustre à l'avenir. Raison pour laquelle du changement va être décidé à l'exportation.

La Chine va imposer des licences d'exportation à ses fabricants de véhicules électriques

C'était dans les bacs depuis quelque temps. La Chine va finalement imposer un système de licence à l'exportation pour ses constructeurs de véhicules électriques à partir du 1ᵉʳ janvier 2026, comme nous le rapporte le média Autonews.

« En normalisant les exportateurs et les procédures, la nouvelle politique contribuera à contrôler la sortie de produits de mauvaise qualité à la source et encouragera les constructeurs automobiles à passer d'un modèle de croissance axé sur le volume à un modèle axé sur la qualité » a résumé le secrétaire général de l'Association chinoise des constructeurs automobiles, Cui Dongshu.

© Dr David Sing / Shutterstock.com
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Le temps de créer une image de marque pour le « Made
in China »

En somme, la Chine ne veut plus exporter, notamment chez nous, des véhicules de qualité médiocre, qui feraient mal à son image de marque. Il semble donc que Pékin souhaite, après s'être imposé dans les produits de gammes assez basses, commencer à imposer un label « qualité » du « Made in China », qu'on pourrait alors par exemple assimiler au fameux « Deutsche Qualität ».

D'après ces nouvelles règles, seuls les constructeurs et leurs distributeurs auront le droit d'obtenir une licence d'exportation, et ils pourraient ne pouvoir commercialiser à l'international que des marques dont les sociétés sont à l'origine. L'objectif est notamment d'empêcher l'achat par des entreprises tierces de véhicules électriques chinois à des fins d'exportation, entreprises qui n'assurent aucun service après-vente – ce qui a tendance alors à endommager la réputation des marques de l'empire du Milieu.

Source : Autonews