La LFP, la Ligue de football professionnel, a décroché une victoire juridique très importante. Elle peut désormais agir préventivement contre les moteurs de recherche Google et Bing pour lutter contre le streaming illégal.

À quelques heures du classique opposant l'OM au PSG ce lundi soir à Marseille, la LFP indique avoir marqué un but plus qu'important dans son match contre le piratage et l'IPTV. Pour la première fois, elle a obtenu le droit d'agir en amont contre les géants du Web, un droit qui lui ouvre de nouvelles perspectives pour protéger les clubs et plus largement le football français.
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Google et Bing contraints de déréférencer les sites pirates
Le 18 septembre, le président du Tribunal judiciaire de Paris a tranché en faveur de la LFP. Google et Bing devront désormais supprimer de leurs résultats les sites de streaming illégal qui diffusent des matchs de Ligue 1 McDonald's et Ligue 2 BKT. Une décision qui cible directement les plateformes IPTV pirates, ces boîtiers qui permettent de regarder illégalement la télévision via internet.
Voilà une injonction qui marque un tournant dans la stratégie anti-piratage de la LFP. L'institution n'est désormais plus obligée d'attendre que les sites illégaux prolifèrent avant de pouvoir agir. Elle peut désormais frapper en amont, dès l'identification des plateformes frauduleuses. Un arsenal préventif qui s'annonce redoutable contre les pirates du ballon rond.
La LFP saisit aussi l'autorité audiovisuelle pour traquer les services frauduleux
La bataille ne s'arrête d'ailleurs pas aux moteurs de recherche traditionnels. Conformément au Code du sport, la LFP compte bien solliciter l'ARCOM, régulateur du numérique et de l'audiovisuelle, pour élargir ces mesures de déréférencement. L'objectif est de traquer en temps réel les nouveaux services pirates qui émergent chaque saison, à la manière d'un jeu du chat et de la souris.
Ces nouvelles armes juridiques complètent en tout cas l'arsenal déjà déployé en juillet contre les fournisseurs d'accès internet et les services DNS alternatifs. Couplées à l'offre légale Ligue1+, qui vient déjà de dépasser le million d'abonnés payants, ces mesures pourraient bien porter leurs fruits. Le message est clair, regarder le foot gratuitement, c'est (presque) fini.