Longtemps figure de proue de la vidéoprojection, Epson semblait observer à distance l’essor des projecteurs "lifestyle" portés par des marques comme Xgimi, Formovie ou encore Dangbei. Ces petits cubes bien finis et bardés de fonctions connectées ont su conquérir les salons, là où Epson restait associé à l’image d’un vidéoprojecteur de bureau ou de salle de réunion.

Avec sa nouvelle gamme de vidéoprojecteurs Epson Lifestudio, le Japonais entre enfin dans l’arène domestique. Et comme vous allez pouvoir le constater, il ne vient pas les mains vides. En effet, cinq modèles composent cette nouvelle série : deux "Lifestudio Pop", deux "Flex", et un modèle haut de gamme "Grand" à focale ultra-courte. 
Tous partagent la technologie 3LCD chère à Epson, un système d’exploitation Google TV, et surtout l’ambition de sortir des placards pour s’intégrer visiblement dans les intérieurs. Le constructeur assume ici une esthétique plus marquée, avec des formats compacts, des finitions boisées ou métalliques, et une approche plus modulaire selon les usages : mobilité, installation permanente, projection XXL… chacun son terrain.
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Du nomade à l'UST : cinq réponses à des besoins bien distincts
La série Pop ouvre le bal avec deux projecteurs compacts, les Pop (EF-61) et Pop Plus (EF-62), conçus pour être transportés et utilisés ponctuellement. Résolution Full HD ou Ultra HD selon le modèle, luminosité contenue (700 lumens à 1000 lumens), et audio simplifié : ce sont clairement des appareils d’appoint, adaptés aux soirées improvisées. Rien de révolutionnaire, mais un ticket d’entrée dans l'univers de la vidéoprojection avec des tarifs respectifs annoncés à 750 € pour le Pop et 940 € pour le Pop Plus.
Les modèles Flex montent d’un cran. Format cubique, pied orientable, éclairage LED d’ambiance (comme sur le Philips NeoPix 230), et surtout audio signé Bose. Ici, Epson cherche à imposer un projecteur d’intérieur, pensé comme un objet à part entière. Pouvant être alimentés via USB-C pour un usage à l'extérieur avec une batterie externe par exemple, annoncés avec une luminosité de 700 à 1000 lumens une nouvelle fois, les Flex se veulent pratiques et facile à intégrer à peu près partout. Tarifs annoncés : 1 050 € et 1 350 € pour ces Flex (EF-71) et Flex Plus (EF-72).
Mais c’est bien le modèle EH-LS670, alias Lifestudio Grand, qui incarne la vraie montée en gamme. Ce projecteur laser 4K à ultra courte focale peut projeter une image de 120 pouces avec seulement 38 cm de recul. Plus qu’une évolution, il s’agit d’une refonte du EH-LS670 de 2023 : contraste doublé (avec un contraste dynamique annoncé à 5 000 000:1), audio Bose 2.1 (20 W), Google TV à la place d’Android TV, latence abaissée à 20 ms, connectivité renforcée (Wi-Fi 6E, Bluetooth 5.2)… et un prix annoncé aux alentours de 2 500 €. À ce niveau de prestations, Epson vise frontalement les Formovie Theater Premium ou Samsung The Premiere 7.
Une entrée stratégique sur ce segment
Ce qui frappe ici, ce n’est pas tant la fiche technique que la réorientation manifeste de l’approche Epson. Là où la marque se reposait depuis des années sur sa maîtrise technologique, elle fait désormais le choix de l’usage, du design, du plug & play. 
Pour autant, la proposition reste mesurée. Pas de Dolby Vision, pas d’interface tactile, pas de projection 3D, et un contraste natif qui restera limité par la technologie 3LCD. Mais Epson a de la marge, et cette gamme Lifestudio montre qu’elle entend bien ne plus laisser filer ce marché en pleine explosion.