Vous avez l'habitude de réserver votre chambre d'hôtels sur un comparateur en ligne ? Ce n'est peut-être pas la meilleure des idées !

Avec internet, les intermédiaires permettant aux internautes de comparer les prix des hôtels se sont multipliés. Booking, Expedia, Kayak… ils sont légion. Mais s'ils permettent de faciliter en un sens la sélection, il y a aussi un coût à cette facilité. Un coût que vous êtes pourtant loin d'être obligé de devoir assumer.
Une commission importante prise par les hôteliers en ligne
À quel point les comparatifs reflètent-ils les prix hôteliers réels ? C'est avec cette idée en tête que nos confrères de TF1 ont fait un petit essai. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les prix vont dans tous les sens.
Ainsi, pour une même chambre à Biarritz, la journaliste a pu trouver « trois prix différents et plus de 40 euros de différences pour un même service ». Des prix qui sont changeants, mais toujours au-dessus de ce que l'hôtel demande, les plateformes prenant dans l'affaire une commission de 15% à 17%, et pouvant aller même jusqu'à 25%.

La bonne idée ? Réserver directement du côté de l'hôtelier
« Les hôteliers ont fait appel à ces agences de réservation en ligne, car elles leur ramenaient un trafic, mais comme elles sont en position dominante, les prix pratiqués sont supérieurs à ce que l'on pourrait obtenir auprès de l’hôtelier » a expliqué le directeur du cabinet Protourisme, Didier Arino. Mais il y a moyen de retourner ce système à votre avantage.
Car si les plateformes augmentent les prix, elles ont aussi pour elles de nous faire trouver le plus rapidement possible la chambre la plus intéressante. Mais une fois la location rêvée trouvée, vous pouvez prendre les coordonnées de l'hôtel, et le contacter directement. « Cela peut vous permettre de négocier directement auprès de l'hôtelier » note la chroniqueuse économique de TF1, Adélaïde Malavaud.
« C'est vu comme un acte engagé de votre part, car non seulement vous économisez de l'argent, mais aussi pour soutenir activement les hôteliers français » précise-t-elle. Un conseil à garder en tête, donc.
Source : TF1