La fête promise pour le lancement de GPT-5 a tourné au vinaigre. Au lieu d'une mise à jour acclamée, OpenAI fait face à une fronde de ses utilisateurs les plus fidèles, qui crient à la trahison et au déclassement.

- OpenAI a lancé GPT-5 en supprimant brutalement les modèles précédents, suscitant la colère des utilisateurs fidèles.
- La qualité de GPT-5 est critiquée pour ses réponses moins pertinentes et ses erreurs accrues, décevant beaucoup.
- Face aux critiques, OpenAI a réintroduit GPT-4o pour apaiser les utilisateurs et corriger le tir.
Le nouveau modèle phare d'OpenAI devait asseoir sa domination sur le marché de l'intelligence artificielle. Pourtant, alors même qu'avec GPT-5, ChatGPT offre sa technologie de pointe gratuitement, la transition a laissé un goût amer à une grande partie de sa communauté. En cause : une mise à jour forcée qui a vu disparaître du jour au lendemain les outils de prédilection des abonnés payants.

- Chat dans différentes langues, dont le français
- Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
- Générer, optimiser et corriger du code
Une mise à jour brutale aux allures de régression
La principale source de colère réside dans une décision radicale d'OpenAI : la suppression pure et simple de tous les modèles précédents, y compris le très populaire GPT-4o. En imposant GPT-5 comme unique option sans préavis, l'entreprise a été perçue comme balayant d'un revers de main les habitudes et les flux de travail de ses clients payants, qui se sont sentis floués.
Pire encore, cette transition forcée s'accompagne d'une chute de qualité perçue par de nombreux utilisateurs. Qualifié de « zombie beige et corporatiste », GPT-5 est accusé de fournir des réponses plus courtes, moins pertinentes et de faire preuve de moins de logique. Cette régression fonctionnelle, qui s'apparente à une augmentation des hallucinations, a transformé une mise à jour attendue en un véritable déclassement pour beaucoup.
Comme si le mécontentement ne suffisait pas, la présentation officielle a été entachée d'une erreur grossière : des graphiques de performance aux données manifestement erronées. Ce « crime graphique », comme l'ont surnommé les observateurs, a forcé Sam Altman, le PDG, à présenter des excuses publiques pour ce qu'il a lui-même qualifié de « méga ratage ».
Face à la tempête, OpenAI a dû faire machine arrière. Reconnaissant un lancement « un peu cahoteux », la firme a non seulement promis d'augmenter les limites d'usage pour les abonnés, mais a surtout annoncé la réintégration de GPT-4o en option. Une manœuvre qui sonne comme un aveu : l'entreprise ne peut se permettre de se couper de sa base d'utilisateurs fidèles.
Source : LiveMint