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Le CEO de Napster estime que son partenariat avec Microsoft ne lui permet pas de concurrencer efficacement le kiosque et le baladeur numériques d'Apple.
Napster n'arrive pas à la cheville d'Itunes. Serait-ce la faute de Microsoft ?
Le CEO de Napster, Chris Gorog, a fait une déclaration surprenante lors du Sommet des technologies organisé par Reuters à New York du 27 février au 2 mars 2006.
Gorog estime que les formats et systèmes de gestion des droits numériques (DRM) de Microsoft domineront le marché de la musique en ligne payante. En revanche, il juge que son partenariat commercial avec l'éditeur n'a toujours pas permis à Napster de concurrencer efficacement la plate-forme et le baladeur numériques d'Apple.
Force est de constater que le modèle intégré d'Apple dans la musique en ligne "fait un carton". Editeur d'iTunes, à la fois juke-box et "store" au milliard de titres téléchargés depuis mai 2003, éditeur du format AAC et du DRM propriétaire associé, fabricant de l'iPod au succès planétaire, Apple domine largement le marché.
Par ailleurs le paiement au titre (0,99€) ou à l'album (9,99€) pratiqué par Apple iTunes Music Store, est le plus apprécié des internautes.
"Nous pensions que les services par abonnement auraient un énorme succès. Ce n'est pas le cas", a déclaré Eric Nicoli, président d'EMI Group, en janvier dernier lors du Midem.
Pour répondre à la demande, MSN Music (Microsoft) géré en France par OD2, proposera des prix variables à partir du 8 mars 2006 : titres et albums "premium" facturés à l'unité, prix bas sur certains morceaux et offre forfaitaire à 7,99€/mois.
Par ailleurs, Microsoft a choisi d'intégrer le futur service de musique en ligne URGE de MTV à son lecteur numérique Windows Media Player 11. Napster serait-il désavantagé ?
"Les prestations de Microsoft ont été moins que brillantes ces 12 derniers mois. Or, notre activité s'appuie sur ses technologies et notre modèle économique est lié aux ventes de baladeurs compatibles au format de l'éditeur", a indiqué Chris Gorog.
Avant de conclure, non sans amertume, "il est plus compliqué pour nous de nous positionner sur ce marché que pour Apple qui a choisi de proposer son propre service interopérable avec les seuls baladeurs de sa marque".
Mais Napster n'est pas Apple...
Napster n'arrive pas à la cheville d'Itunes. Serait-ce la faute de Microsoft ?
Le CEO de Napster, Chris Gorog, a fait une déclaration surprenante lors du Sommet des technologies organisé par Reuters à New York du 27 février au 2 mars 2006.
Gorog estime que les formats et systèmes de gestion des droits numériques (DRM) de Microsoft domineront le marché de la musique en ligne payante. En revanche, il juge que son partenariat commercial avec l'éditeur n'a toujours pas permis à Napster de concurrencer efficacement la plate-forme et le baladeur numériques d'Apple.
Force est de constater que le modèle intégré d'Apple dans la musique en ligne "fait un carton". Editeur d'iTunes, à la fois juke-box et "store" au milliard de titres téléchargés depuis mai 2003, éditeur du format AAC et du DRM propriétaire associé, fabricant de l'iPod au succès planétaire, Apple domine largement le marché.
Par ailleurs le paiement au titre (0,99€) ou à l'album (9,99€) pratiqué par Apple iTunes Music Store, est le plus apprécié des internautes.
"Nous pensions que les services par abonnement auraient un énorme succès. Ce n'est pas le cas", a déclaré Eric Nicoli, président d'EMI Group, en janvier dernier lors du Midem.
Pour répondre à la demande, MSN Music (Microsoft) géré en France par OD2, proposera des prix variables à partir du 8 mars 2006 : titres et albums "premium" facturés à l'unité, prix bas sur certains morceaux et offre forfaitaire à 7,99€/mois.
Par ailleurs, Microsoft a choisi d'intégrer le futur service de musique en ligne URGE de MTV à son lecteur numérique Windows Media Player 11. Napster serait-il désavantagé ?
"Les prestations de Microsoft ont été moins que brillantes ces 12 derniers mois. Or, notre activité s'appuie sur ses technologies et notre modèle économique est lié aux ventes de baladeurs compatibles au format de l'éditeur", a indiqué Chris Gorog.
Avant de conclure, non sans amertume, "il est plus compliqué pour nous de nous positionner sur ce marché que pour Apple qui a choisi de proposer son propre service interopérable avec les seuls baladeurs de sa marque".
Mais Napster n'est pas Apple...
