La présentation de la Freebox Ultra a fait son effet, avec des services à gogo et un Wi-Fi 7 ô combien prometteur. En revanche, Xavier Niel n'a pas fait référence à une quelconque box TV, ni au Cloud gaming.
Qu'on se le dise, la Freebox Ultra, c'est du solide. La nouvelle box internet des équipes de Xavier Niel a mine de rien impressionné son monde, avec l'arrivée du Wi-Fi 7, des débits de 8 Gbit/s en symétrique et une offre de divertissement longue comme le Nil, sans mauvais jeu de mots. Malgré cela, et si l'on veut être un poil tatillon, on peut regretter l'absence – justifiable néanmoins – d'un nouveau player TV, entre autres exemples. Mais tout n'est pas figé dans le marbre.
Une Freebox Ultra sans nouveau décodeur TV
Sur ce qui peut manquer à cette Freebox Ultra, commençons donc par le player TV, le boîtier télé ou le décodeur si vous préférez. Avec la dernière née, Free a fait du « recyclage », ce n'est pas péjoratif, en propulsant le Player TV Free 4K (Dolby Vision et Dolby Atmos) à la Freebox Ultra.
Ce décodeur, vous le connaissez peut-être si vous êtes déjà utilisateur de la… Freebox Pop. C'est le même, tout à fait, et il satisfait aussi bien Free que le public. On peut comprendre néanmoins le besoin de propulser un nouveau boîtier TV. Rassurez-vous, cette idée n'est pas un fantasme. Un nouveau décodeur pourrait débarquer prochainement.
Le cloud gaming, un absent de taille, ou on passe ?
Le cloud gaming n'a peut-être pas la cote qu'il espérait auprès du grand public, mais le nombre colossal de joueurs en France aurait pu faire réfléchir Iliad. Les adeptes sont déçus. Pas une seule mention du cloud gaming n'a été faite durant la présentation de la Freebox Ultra mardi à Paris, et aucune autre n'est visible dans le gros dossier de presse de la box.
C'est encore une carence chez Free. Son concurrent au carré rouge a, lui, sauté le pas en proposant une option « SFR Gaming » (à 14,99 euros/mois) qui permet d'accéder à plus de 400 jeux, depuis sa box TV, sans passer par sa console ou son PC. Alors, certes, le catalogue ne fait pas rêver. Mais au moins, la proposition a le mérite d'exister. Chez Bouygues Telecom, l'option payante Pleio est proposée à 9,99 euros/mois, avec un accès à une centaine de jeux.
La migration n'est pas gratuite, à une exception près
Nous avons lu vos commentaires. Sur Clubic ou sur nos réseaux sociaux, vous êtes assez nombreux à pester contre les frais de migration appliqués par Free. Basculer d'une Freebox à une autre est évidemment possible, mais la démarche a un coût, et il est fixé à 49 euros. Une somme que certains abonnés historiques trouvent disproportionnée, beaucoup réclamant une remise sur ces frais.
Comme nous l'expliquons dans notre FAQ sur la Freebox Ultra, il existe tout de même une exception. Si vous avez encore à la maison une Freebox qui n'est pas compatible avec la fibre optique, votre migration sera gratuite.
Une clé 4G (Pocket Wi-Fi), mais pourquoi pas 5G ?
L'offre Freebox Ultra inclut enfin une petite clé 4G qui permet aux abonnés en attente de la fibre de recevoir une enveloppe de 200 Go. Petite cerise sur la gâteau, elle n'est pas exclusivement utilisable si vous attendez d'être connecté à la maison ou en cas de coupure liée à la météo, à une panne ou à un acte de malveillance, non. Vous pouvez aussi très bien l'utiliser en déplacement, en vacances ou ailleurs, avec une limite de 50 Go/mois. Si vous disposez d'un petit forfait mobile en data, c'est un vrai bon plan.
Par contre, on peut regretter l'absence de 5G. Aucun opérateur ne propose encore de clé 5G, et Free aurait pu disrupter également ce produit, même si, nous sommes d'accord, les débits en 4G sont parfois largement suffisants.
Quoi qu'il en soit, l'offre Freebox Ultra de départ est plutôt convaincante, mais elle est perfectible, d'autant plus que Free s'offre un avantage technologique de taille sur la concurrence, notamment avec le Wi-Fi 7. L'opérateur a en tout cas les cartes en main pour transformer l'essai !
Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)
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