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Anticipant l'ouverture progressive à la concurrence du marché postal, la CFTC des Postes et des Télécoms appelle les postiers à faire grève le 10 mars 2005.
A l'heure où le Sénat procède au réexamen du projet de loi sur la régulation des activités postales, la CFTC invite l'ensemble des services et des agents à faire grève jeudi 10 Mars 2005.
A travers ce mouvement, le syndicat entend une nouvelle fois alerter élus et opinion publique "sur les menaces qui pèsent sur La Poste et sur son réseau".
Comme France Télécom - privatisée en 2004 sous la présidence de M. BRETON, actuel ministre de l'économie - La Poste va devoir dire adieu à son statut de monopole.
Dans les faits : Le projet de loi examiné en seconde lecture par les sénateurs vise à transposer en droit national la directive européenne du 10 juin 2002. Cette directive a pour objectif "de garantir la mission de service universel confiée à La Poste dans un contexte d'ouverture progressive à la concurrence, puis l'ouverture totale du marché en 2009".
Le texte "précise l'étendue du service universel postal, attribue à une autorité indépendante compétence pour réguler le marché postal et établit les nouveaux principes applicables en modernisant le code des Postes et Télécommunications" (www.senat.fr).
Dans ce contexte, les compétences du régulateur télécoms français (ART future ARCEP - Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste) seront élargies.
Pour sa part, la CFTC des Postes et des Télécommunications craint "le démantèlement de La Poste, la séparation des métiers, la concentration de la distribution, ainsi que la diminution des plages d'ouverture au public en milieu rural."
Attendant le pire mais espérant le meilleur, la CFTC demande à ce que la réforme ne se fasse pas au détriment des accords d'entreprise, des 35 heures, du pouvoir d'achat des postiers, de la qualité du service public postal et de l'emploi.
A l'heure où le Sénat procède au réexamen du projet de loi sur la régulation des activités postales, la CFTC invite l'ensemble des services et des agents à faire grève jeudi 10 Mars 2005.
A travers ce mouvement, le syndicat entend une nouvelle fois alerter élus et opinion publique "sur les menaces qui pèsent sur La Poste et sur son réseau".
Comme France Télécom - privatisée en 2004 sous la présidence de M. BRETON, actuel ministre de l'économie - La Poste va devoir dire adieu à son statut de monopole.
Dans les faits : Le projet de loi examiné en seconde lecture par les sénateurs vise à transposer en droit national la directive européenne du 10 juin 2002. Cette directive a pour objectif "de garantir la mission de service universel confiée à La Poste dans un contexte d'ouverture progressive à la concurrence, puis l'ouverture totale du marché en 2009".
Le texte "précise l'étendue du service universel postal, attribue à une autorité indépendante compétence pour réguler le marché postal et établit les nouveaux principes applicables en modernisant le code des Postes et Télécommunications" (www.senat.fr).
Dans ce contexte, les compétences du régulateur télécoms français (ART future ARCEP - Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste) seront élargies.
Pour sa part, la CFTC des Postes et des Télécommunications craint "le démantèlement de La Poste, la séparation des métiers, la concentration de la distribution, ainsi que la diminution des plages d'ouverture au public en milieu rural."
Attendant le pire mais espérant le meilleur, la CFTC demande à ce que la réforme ne se fasse pas au détriment des accords d'entreprise, des 35 heures, du pouvoir d'achat des postiers, de la qualité du service public postal et de l'emploi.
