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En Iran, les candidats à la présidentielle du 8 juin font campagne sur le Net. Un nouveau signe d'ouverture du pays sur le web ?
Si pendant plus de 5 années l'Iran a rejeté Internet, considéré comme «satanique», aujourd'hui l'utilisation du Réseau serait en pleine expansion grâce notamment à la course présidentielle qui a débuté le 18 mai dernier.
Les candidats à l'élection présidentielle du 8 juin n'ont donc pas hésité à faire usage du web pour mener campagne, avec des fortunes diverses...
Le favori de cette élection, le président réformateur sortant Mohammad KHATAMI, présente sur mosharekat.com de nombreuses photos de lui même et de ses partisans, certaines pages du site sont décorées de roses rouges.
De son côté, l'ancien Ministre des renseignements, le conservateur Ali FALLAHIAN, a également choisi fleurs (tournesols) et photos pour illustrer sa campagne sur fallahian.com.
«J'ai même une adresse e-mail. Cela montre que je suis moderne», remarquait récemment Ali FALLAHIAN.
Le Ministre de la défense Ali CHAMKHANI, un proche du «guide suprême» Ali KHAMENEI, opte pour une charte graphique qui semble plus «sobre», préférant le drapeau iranien aux fleurs sur la page d'accueil de son site alishamkhani.com.
Quant au président de l'université islamique, l'un des ténors du groupe conservateur, Abdollah JASBI a fait savoir qu'il allait répondre mercredi soir en direct sur le Net (drjasbi.com) aux questions de la jeunesse iranienne.
A cette occasion, une dizaine de cybercafés du pays ouvriront gratuitement leurs services pour ces échanges en ligne appelés : «chat, café et politique.»
Ahmad TAVAKOLI, candidat conservateur, et le modéré Mostafa HACHEMI-TABA ont également développé leur site de campagne, à ce jour cependant, aucune nouvelle de Farah KHOSRAVI, première femme à avoir proposé sa candidature à la présidence iranienne depuis 1979...
Le web n'est plus considéré comme «satanique» en Iran. Le temps d'une campagne ?
Si pendant plus de 5 années l'Iran a rejeté Internet, considéré comme «satanique», aujourd'hui l'utilisation du Réseau serait en pleine expansion grâce notamment à la course présidentielle qui a débuté le 18 mai dernier.
Les candidats à l'élection présidentielle du 8 juin n'ont donc pas hésité à faire usage du web pour mener campagne, avec des fortunes diverses...
Le favori de cette élection, le président réformateur sortant Mohammad KHATAMI, présente sur mosharekat.com de nombreuses photos de lui même et de ses partisans, certaines pages du site sont décorées de roses rouges.
De son côté, l'ancien Ministre des renseignements, le conservateur Ali FALLAHIAN, a également choisi fleurs (tournesols) et photos pour illustrer sa campagne sur fallahian.com.
«J'ai même une adresse e-mail. Cela montre que je suis moderne», remarquait récemment Ali FALLAHIAN.
Le Ministre de la défense Ali CHAMKHANI, un proche du «guide suprême» Ali KHAMENEI, opte pour une charte graphique qui semble plus «sobre», préférant le drapeau iranien aux fleurs sur la page d'accueil de son site alishamkhani.com.
Quant au président de l'université islamique, l'un des ténors du groupe conservateur, Abdollah JASBI a fait savoir qu'il allait répondre mercredi soir en direct sur le Net (drjasbi.com) aux questions de la jeunesse iranienne.
A cette occasion, une dizaine de cybercafés du pays ouvriront gratuitement leurs services pour ces échanges en ligne appelés : «chat, café et politique.»
Ahmad TAVAKOLI, candidat conservateur, et le modéré Mostafa HACHEMI-TABA ont également développé leur site de campagne, à ce jour cependant, aucune nouvelle de Farah KHOSRAVI, première femme à avoir proposé sa candidature à la présidence iranienne depuis 1979...
Le web n'est plus considéré comme «satanique» en Iran. Le temps d'une campagne ?
