Avec un nombre toujours plus important d'acteurs dans le domaine du SSD, il devient de plus en plus aisé pour les fabricants de décliner leurs gammes autour de contrôleurs différents. Témoin de cette tendance : l'américain Corsair, qui vient d'annoncer l'arrivée sur le marché de deux nouvelles séries de SSD : les Reactor, qui font appel au dernier contrôleur de JMicron, le JMF612 ; ainsi que les Nova, qui utilisent quant à eux le fameux Barefoot d'Indilinx.
La série des Reactor propose deux modèles, de 60 et 120 Go, au sein desquels on retrouve donc la deuxième génération de contrôleur JMicron, accompagnée de 128 Mo de DDR2 dédiés au cache. Au format 2,5 pouces, les SSD Reactor font appel à une interface SATA II et offriraient, selon Corsair, des performances allant jusqu'à 250 Mo/s en lecture, contre 170 Mo/s en écriture. La version 60 Go serait quant à elle limitée à 110 Mo/s en écriture.
Au sein des SSD Nova, on retrouve donc le contrôleur Indilinx Barefoot, ici équipé de 64 Mo de cache. Là encore, deux capacités sont proposées : un modèle 64 Go, qui offrirait des débits maximum de l'ordre de 270 Mo/s en lecture et de 130 Mo/s en écriture, puis une version 128 Go capable d'atteindre 190 Mo/s en écriture.
Garantis deux ans, ces SSD offriraient tous un temps moyen de fonctionnement entre deux pannes (MTBF) de l'ordre du million d'heures. Livrés avec un adaptateur permettant de les installer dans un emplacement 3,5 pouces, ils prennent en charge la fonction TRIM de Windows 7, et sont dès à présent disponibles sur le Web.
Le Corsair Reactor 60 Go est affiché à un prix d'environ 170 euros, contre 320 euros environ pour la version 120 Go. Pour le Corsair Nova 64 Go, il faudra compter quelque 190 euros, tandis que le Nova 128 Go arrive à environ 350 euros.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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