C'est finalement à Paris, sur les Champs Elysées que la file d'attente était la plus longue avec une centaine de personnes. A Lyon, on dénombrait à moins d'un quart d'heure de l'ouverture, une ouverture avancée de trente minutes en raison de la faible affluence, une petite vingtaine de personnes alors qu'au final la boutique aura accueilli un peu plus d'une cinquantaine de clients dans la nuit. Mention spéciale d'ailleurs pour la boutique Orange lyonnaise des Cordeliers qui a fait poireauter ses clients plus d'une heure et demie après les formalités de création de ligne et ou renouvellement d'appareil, le système de caisse étant planté... Heureusement, Orange proposait pour patienter du jus d'orange et des pommes (on appréciera le double clin d'oeil).
Les raisons de cet engouement pour le moins modéré ? Malgré une exclusivité opérateur de 5 jours, Orange n'a pas su fédérer les foules : alors que les nouveautés proposées par l'iPhone 3G S sont somme toute minimes face à l'iPhone 3G, le prix en renouvellement du terminal est démesuré pour les clients ne disposant pas des fameux 2400 points. Du reste, l'exclusivité du lancement nocturne d'hier n'était pas vraiment assurée puisque les clients ayant réservé leur terminal iPhone 3G S sur le Orange.fr l'ont reçu dans la journée de la veille !
On se consolera avec l'absence de pénurie, l'iPhone 3G S n'ayant pas subi le raz de marée du précédent modèle. Selon les analystes du cabinet américain Piper Jaffray ce sont 500 000 iPhone 3G S qui devraient être écoulés ce week-end à travers le globe. Si ce chiffre est avéré, c'est environ deux fois moins que le volume des ventes de l'iPhone 3G sur la même période.
Passionné d'informatique depuis mon premier Amstrad 3086 XT et son processeur à 8 MHz, j'officie sur Clubic.com depuis ses presque débuts. Si je n'ai rien oublié d'Eternam, de MS-DOS 3.30 et de l'ineffable Aigle d'Or sur TO7, je reste fasciné par les évolutions constantes en matière de high-tech. Bercé par le hardware pur et dur, gourou ès carte graphique et CPU, je n'en garde pas moins un intérêt non feint pour les produits finis, fussent-ils logiciels. Rédacteur en chef pour la partie magazine de Clubic, je fais régner la terreur au sein de la rédaction ce qui m'a valu quelques surnoms sympathiques comme Judge Dredd ou Palpatine (les bons jours). Mon environnement de travail principal reste Windows même si je lorgne souvent du côté de Mac OS X.
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