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Concrètement, l'idée serait de demander aux fournisseurs d'accès à internet (Orange, SFR, Free, Bouygues Telecom, Numericâble, ...) de facturer leurs abonnés quelques euros supplémentaires afin de financer les grands titres de presse.
« Il s'agit de rectifier les flux d'argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie », explique Laurent Joffrin dans les colonnes de Challenge, qui ne précise toutefois pas si une telle taxe serait obligatoire pour les internautes.
Confrontés à la baisse de leurs ventes mais également à une forte contraction du marché publicitaire, les grands titres de presse écrite sont désormais dans une situation critique que les maigres recettes de leurs sites internet ne pourront pas inverser. Aux Etats-Unis, le prestigieux Washington Post est par exemple au bord de la faillite et la quasi totalité des quotidiens français sont en difficulté.
Version premium ? Mécennat ? Taxe sur l'accès à internet ? L'initiative de Laurent Joffrin pourrait en tout cas relancer les débats entamés l'hiver dernier lors des Etats Généraux de la Presse.
