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AeA estime à 316.500 le nombre de personnes employées dans la high-tech à NYC en 2006, soit un gain de 6.400 emplois dans le secteur sur un an (c'est la seconde plus forte croissance pour une « cybercité » américaine, après Seattle, Washington). Suivent : Washington DC avec 295.834 emplois high-tech il y a deux ans, San Jose/Silicon Valley (225.343), Boston (191.690) et Dallas-Fort Worth (176.010).
Un bémol tout de même : si New York City domine le classement AeA des cybercités en nombre d'emplois, la ville est beaucoup moins généreuse en terme de salaire que San Jose, Californie. NYC est même dominée en la matière par Boston, Massachusetts, et Washington DC. Ainsi, le salaire moyen d'un salarié de la high-tech dans le secteur privé new-yorkais est estimé à 91.500 dollars sur l'année 2006 (un montant supérieur de 46% au salaire moyen du privé sur la ville « qui ne dort jamais »), contre 144.828 dollars dans la Silicon Valley, 95.100 dollars à Boston, 92.718 dollars à Washington DC et 83.133 dollars à Dallas-Fort Worth.
Or un logement à New York City, comme dans la Silicon Valley, coûte très cher, même constat pour la santé, la formation et l'éducation. Le milliardaire Michael Bloomberg, maire de NYC aujourd'hui indépendant, défend sa ville en ces termes : « les facteurs qui ont fait de New York City un centre financier, culturel et de divertissement (sont) : une main d'oeuvre diversifiée et talentueuse, des établissements d'enseignement supérieur au top et un esprit de créativité que l'on ne trouve nulle part ailleurs. L'industrie de haute technologie est une partie de l'économie new-yorkaise de plus en plus importante et sa croissance continue nous permettra de nous maintenir en tête du peloton ».
*Cybercities 2008: A Complete State-by-State Overview of the High-Technology Industry
