Acer Predator Triton 500 : chronique d’un batracien en furie chez Acer

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Intégrer des composants toujours plus performants dans des châssis parfois deux fois plus fins que ceux que l'on trouvait sur le marché il y a encore 5 ans, c'est l'objectif de plus en plus manifeste de constructeurs comme ASUS, Alienware, Gigabyte, MSI ou... Acer. En début d'année, nous testions avec intérêt le GS65 Stealth 8SF de MSI. Ultra fin et plutôt sobre pour une machine axée avant tout sur le jeu, l'appareil nous avait séduits. Nous voilà en cette fin d'été face au Triton 500 d'Acer. Son approche est identique, son arsenal semblable et sa ligne toute aussi fluette.

Intéressant tant pour les gamers que pour les créatifs, le Triton 500 profite d'un design entièrement revu par Acer il y a quelques mois. Avec à peine plus de 2 kilos pour tout juste 17,9 mm d'épaisseur une fois replié, l'engin s'annonce svelte sur le papier. Une impression confirmée dès le déballage et les premières manipulations. Mais avant toute chose, plantons le décors.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Acer nous a fait parvenir en prêt un modèle vendu 2100 euros sur le net. Pour ce prix, le laptop gaming du constructeur taïwanais dispose de la fiche technique suivante :

  • Ecran IPS Full HD (1920 par 1080 pixels) 144 Hz de 15,6 pouces avec traitement anti-reflets.
  • Processeur Intel Core i7-9750H (6 cores / 12 threads, fréquences comprises entre 2,60 et 4,50 GHz, 12 Mo de cache, 45 Watts de TDP).
  • 16 Go de mémoire vive (DDR4 2666 MHz).
  • 512 Go de stockage via deux barrettes SSD M.2 de 256 Go montées en RAID 0.
  • Carte graphique NVIDIA GeForce RTX 2070 8 Go MaxQ
  • 3 ports USB 3.0, 1 port USB 3.1 Type-C Thunderbolt 3, 1 port RJ-45, 1 sortie Mini DisplayPort, 1 sortie HDMI 2.0, prises micro et casque.
  • Batterie d'une capacité de 84,36 Wh.

A noter qu'Acer propose jusqu'à 1 To de SSD et un maximum de 32 Go de mémoire vive pour son Triton 500. L'appareil, qui profite dans toutes ses déclinaisons d'un Core i7-9750H, peut en revanche troquer la RTX 2070 MaxQ de notre unité de test pour une RTX 2060 ou 2080 MaxQ. Les prix oscillent alors entre 1800 et plus de 3000 euros en fonction des options choisies.


Un triton en cuirasse

Nous l'évoquions en début d'article, les mensurations du Triton 500 en font une machine facilement identifiable et immédiatement plaisante à manipuler. L'appareil entre de plain-pied dans la catégorie des ordinateurs portables et non simplement transportables. Cette prouesse, nous la devons à Acer et consorts, certes, mais aussi aux progrès réalisés par les fabricants de processeurs et cartes graphiques. Le design MaxQ de NVIDIA, introduit il y a maintenant quelques années, et peaufiné avec l'apparition des premières GeForce RTX pour PC portables, a permis un amincissement assez considérable de nos laptops gaming.

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Le revêtement du Triton 500 est un véritable aimant à traces de doigts © Nathan Le Gohlisse pour Clubic


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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Le Triton 500 d'Acer va toutefois un cran plus loin dans ce concept que le GS65 Stealth 8SF de MSI en cela qu'il ne sacrifie pas la solidité du châssis sur l'autel de la finesse. Aussi fin que son concurrent, le Triton 500 se dote d'une carlingue en aluminium parfaitement conçue et surtout très robuste. Ici rien ne craque ou ne bouge. Revers de la médaille, le laptop est *légèrement* plus lourd que l'appareil de la marque au dragon : un peu plus de 2 kilos sur la balance, contre seulement 1,8 kilo pour le GS65 Stealth. 200 grammes de plus pour un châssis capable de résister sans mal à de nombreux déplacement, voilà qui sonne toutefois comme une bonne affaire.

Le design de l'appareil en lui-même est également très soigné. Sobre, l'engin ne laisse transparaître sa nature gaming qu'au travers de son logo Predator et de ses larges grilles de ventilations bleues turquoises. L'effet ne sera pas au goût de tous, mais il dénote. Une fois le capot ouvert, le clavier installé par Acer se dévoile et là aussi, nous sommes conquis. Le clavier à membranes du Triton 500 est maîtrisé, précis et confortable en dépit de touches peu être un peu petites pour certains utilisateurs. La frappe est délectable, avec une longueur de course modérée et un bon retour. La réactivité en jeu comme en bureautique est optimale.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Notons en parallèle la présence de deux touches fort pratiques : l'une est dédiée au mode turbo, qui débloquera les fréquences du processeur et de la carte graphique pour des performances en hausse... au prix de ventilateurs qui tourneront à plein régime ; l'autre permet de lancer en un clic l'outil à tout faire PredatorSense. Très bien conçu, utile et facile à utiliser, il permet de surveiller l'activité du duo CPU / GPU (tensions appliquées, charge, fréquence), de garder un oeil sur les températures, de paramétrer facilement les effets RGB du clavier, de gérer la ventilation ou encore de sur-cadencer la furieuse RTX 2070 (uniquement sur secteur, bien évidemment).

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic


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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Sous le clavier, se loge un trackpad aux dimensions modestes. Assez petit, ce dernier se révèle néanmoins très agréable à utiliser et ressemble beaucoup à celui ajouté à certains ultraportables d'Acer. Un quasi sans faute.

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Le seul vrai défaut du Trackpad est d'être trop petit © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Curieux, nous avons aussi été voir s'il était difficile d'accéder aux composants du Triton 500 et notre impression en la matière est mitigée. Le dessous du PC se compose d'une grande plaque d'aluminium fixée par 10 vis torx. Un tournevis de précision et pas plus de 2 minutes suffiront à désolidariser ladite plaque du châssis. La suite des opérations apparaît toutefois plus complexe. La batterie, elle, est changeable facilement, mais l'accès aux SSD ainsi qu'à la RAM semble impliquer de retirer la carte mère pour pouvoir les localiser et les remplacer le cas échéant. Pas idéal pour les utilisateurs les moins avertis.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Notons enfin que le Triton 500 se contente d'un bloc d'alimentation 180 Watts relativement compact (15 cm de long, un peu plus de 7 cm de large et à peine plus de 2 cm d'épaisseur). De quoi confirmer une nouvelle fois la vocation nomade du terminal.

Un point rapide sur la webcam. Placée juste au dessus de l'écran (qui profite au passage d'un ratio châssis / dalle de 81%, pour des bordures assez fines sur les côtés et le dessus), cette dernière se limite à une définition 720p mais affiche une qualité suffisante pour des appels visio. On regrette en revanche l'absence de capteurs permettant l'identification par reconnaissance faciale. Le Triton 500 étant par ailleurs dépourvu de lecteur d'empreintes digitales, il faudra se connecter comme en 1850... avec un mot de passe ou un code PIN à taper lors de chaque ouverture de session.

Une machine puissante... mais pas si turbulente que ça

L'écran de notre Triton 500 ne souffre pas de défaut particulier. La dalle IPS 1080p choisie par le fabricant s'avère correctement calibrée d'un point de vue colorimétrique, avec des couleurs d'une grande justesse dès le premier démarrage. On profite également d'un contraste au poil, pour des noirs bien noirs, même si l'on n'égale pas l'excellence de l'OLED en la matière. Le panneau IPS du Triton 500 se dote par ailleurs d'une fréquence de rafraîchissement maximale de 144 Hz. De plus en plus fréquente sur le marché, cette caractéristique prend évidemment tout son sens en jeu... mais pas uniquement. Pour utiliser l'appareil au quotidien, l'apport du 144 Hz n'est pas négligeable puisque c'est toute l'expérience de navigation et d'utilisation qui est plus fluide. Difficile par la suite de revenir à du 60 Hz.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

On notera également un temps de réponse de 3 ms, classique sur ce genre de PC, mais encore un peu élevée pour certains titres compétitifs. Il y a là une marge de progression pour de futurs laptops. En réalité seule la luminosité maximale de l'écran est un tout petit peu juste. Suffisante dans la plupart des situations, elle dévoile ses limites en extérieur ou dans une pièce très éclairée sans que la dalle ne devienne illisible pour autant. Mate, cette dernière arrive par ailleurs à limiter la plupart des reflets auxquels on sera confrontés dans des conditions d'éclairage splus forte que d'ordinaire.

Passons à l'intérieur du châssis. Comme vu plus haut, un Core i7-9750H épaulé de 16 Go de RAM cohabite ici avec une GeForce RTX 2070 Max Q. De cette collaboration émergent des performances grisantes sur une machine aussi compacte. Nous avons pu lancer Shadow of the Tomb Raider et Metro Exodus sur le Triton 500 pour nous faire une idée de ses capacités en jeu et surtout sur des titres prenant en charge les effets de Ray Tracing popularisés par NVIDIA.

Sur Shadow of the Tomb Raider, avec l'ensemble des détails poussés à leur niveau maximum, le DLSS désactivé, la synchronisation verticale active (trop de tearing lorsqu'elle est désactivée sous SotTR) et les ombres DXR en Ultra, le titre tapait les 50 à 60 FPS stables en intérieur. En extérieur, dans des environnement ouverts, la fluidité était fatalement réduite, avec seulement 35 à 45 FPS. L'absence de chutes de framerate, même en extérieur, rendait toutefois l'ensemble parfaitement jouable avec le Ray Tracing à fond.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Une fois les ombres DXR désactivées au profit des ombres « classiques » en Ultra, le soft de Crystal Dynamics passait à 70 / 80 FPS en extérieur et dépassait régulièrement le seuil des 90 FPS en intérieur, toujours avec l'ensemble des réglages en Ultra.

Sur Metro Exodus, toujours en Full HD et avec tous les paramètres au maximum (qualité en « Extrême », option Hairworks active, effet PhysX actif, pavage, textures x16...) et le Ray Tracing en niveau « Elevé », le framerate oscillait entre 55 et 65 FPS lors de séquences en intérieur et entre 50 et 55 FPS lors de sorties prolongées dans le monde « ouvert » du titre de 4A Games. Des résultats convaincants, ternis une fois le DXR poussé en Ultra. Le framerate restait alors suffisamment stable pour jouer convenablement, mais l'on ne dépassait que difficilement les 40 FPS d'après nos mesures.

Notons que lors de nos essais, le traitement DLSS était désactivé. Une fois mis en marche, ce dernier permettait de grappiller quelques images par secondes, certes, mais en échange d'un affichage largement moins net. Ceux qui n'ont cure des jolis effets proposés par NVIDIA pourront se dispenser du Ray Tracing et profiter, toujours sous Metro Exodus, d'un framerate solidement campé à plus de 60 FPS en extérieur et qui pourra même se stabiliser régulièrement entre 70 et 80 dans les environnement fermés du jeu. Précisions que la désactivation des effets DXR n'enlève rien ou presque à la prestance de Metro Exodus sur le plan graphique. Les joueurs en quête d'une fluidité exemplaire sur le Triton 500 ne seront donc pas particulièrement lésés s'ils venaient à s'en dispenser.

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Core i7 / RTX 2070 : un tandem qui fonctionne à merveille © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Parce que le jeu vidéo ne fait pas tout, nous avons pris quelques minutes pour lancer CineBench R20 sur l'appareil. Le Core i7-9750H y a récolté un score de 1975 points en exécutant le rendu en très exactement 2 min 41. A titre indicatif, le Core i7-7700K d'Intel récolte 2420 points sur ce même test, un Core i5-9600K y glane 2583 points, tandis qu'un Ryzen Threadripper 1950X totalise pas moins de 6670 points.

Enfin, côté températures et dissipation, le Triton 500 nous confronte à une expérience satisfaisante. Le système de refroidissement proposé par Acer privilégie le refroidissement de la carte graphique avec deux ventilateurs dédiés à la seule puce de NVIDIA. Dans les faits, en jeu, la RTX 2070 Max Q ne dépasse ainsi que rarement le seuil des 70 degrés, ce qui permet d'en tirer le maximum et même d'envisager sereinement une petite hausse manuelle de ses fréquences de fonctionnement par défaut (possible via l'utilitaire d'Acer, notamment).

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Le Core i7-9750H, bien à l'étroit dans un châssis affiné, ne semble que modérément perturbé par la chaleur. Sous Shadow of the Tomb Raider, le bougre montait seulement à 65 degrés. Sous Metro Exodus, quelques pointes à 90-95 degrés étaient à déplorer mais les températures restaient le plus souvent dans une moyenne comprise entre 70 et 80 degrés. Sur le bureau, une fois le mode Turbo coupé (et le silence revenu) HW Monitor relevait alors plus ou moins 40 degrés. Le Triton 500 monte toutefois jusqu'à 50 degrés lorsqu'il est fortement sollicité sous Firefox ou Chrome. Rien de méchant ou d'anormal.

Côté bruit, le système de dissipation intégré au Triton 500 se montre par ailleurs raisonnable. Entendons-nous bien : le PC est bruyant, mais n'est clairement pas le plus braillard du marché. Porter un casque durant les sessions de jeu restera néanmoins quasiment impératif pour profiter de l'expérience dans de bonnes conditions.

Un point sur le thermal throttling. En stress test sous AIDA 64, le Core i7-9750H n'affichait pas plus de 2% de surchauffe en usage CPU à 100%. Un seuil négligeable atteint une seule fois sur plusieurs dizaines de minutes en calcul intensif.

Le Triton 500 : un animal endurant et mélodieux ?

Combat perdu d'avance sur la majorité des laptops gaming, l'autonomie n'est pas nécessairement la catastrophe annoncée sur le Triton 500. D'après nos observations en test, l'appareil était capable de tenir entre un peu plus de 5 heures en tout sur batterie dans le cadre d'une utilisation bureautique / multimédia (traitement de texte, navigation web via Google Chrome et lecture de vidéo sur YouTube), avec le rétroéclairage activé et la luminosité de l'écran réglée à 100%. En diminuant la luminosité de l'écran, en activant le mode économie d'énergie et après avoir coupé le rétroéclairage du clavier RGB, cette estimation peut-être revue à la hausse pour tutoyer les 6 heures, ce qui — toute proportion gardée — est loin d'être médiocre sur un appareil de ce type.

En lecture vidéo sous Netflix (via Edge), avec le rétroéclairage coupé, la luminosité de l'écran à 70% et un casque branché (avec volume à 60%), le Triton 500 tenait par contre tout juste 2h42 sur batterie avant de passer sous le seuil critique des 10% d'autonomie restante. C'est assez décevant, mais c'est prévisible sur ce genre d'appareil. Même idée en jeu, on dépasse difficilement l'heure et demie... et il faut s'accommoder de performances largement amputées. A nouveau, rien de surprenant ici.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic


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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Côté son, on fait face une fois encore à un bilan boiteux, avec des haut-parleurs ne permettant pas une restitution sonore correcte et encore moins convaincante. Le rendu est criard, manque de basse ainsi que de relief et a tendance à saturer assez vite. Le volume maximum permet en revanche de couvrir en partie le bruit des ventilateurs en jeu, et les médiums ressortent bien. Pour regarder des vidéos on pourra donc à l'occasion se passer d'écouteurs... mais sans plus.

Une fois un casque branché tout va mieux, grâce à une sortie Jack soignée et puissante. Dommage par contre que cette puissance soit mal maîtrisée. Une fois le volume réglé à plus de 70%, le rendu devient plus brouillon, moins défini. L'écoute musicale s'en trouvera dans certains cas perturbée, mais en jeu ou pour de la lecture vidéo, le problème est loin d'être rédhibitoire car nettement moins audible.

Acer Predator Triton 500 : L'avis de Clubic :

A défaut d'être parfait, le Triton 500 d'Acer parvient sans véritable difficulté à cocher tous les cases que l'on souhaite idéalement voir remplies pour un PC dédié au jeu. L'appareil est bien conçu, élégant, puissant et correctement refroidi. Son autonomie n'est pas alléchante, certes, mais elle reste légèrement supérieure à ce que proposent d'autres laptops disponibles sur ce même créneau.

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© Nathan Le Gohlisse pour Clubic

En réalité ce nouveau Predator aminci se pose comme une machine intéressante tant pour les joueurs que pour les créatifs. Un posture défendue par un design relativement subtil, loin des excentricités Gamer dont le marché est désormais saturé. Au travers de son Triton 500, Acer démontre le savoir faire qu'il a acquis ces dernières années sur le secteur du PC portable avant tout dévolu au Gaming. Reste le coût de l'appareil. Elevé, ce dernier n'en demeure pas moins conforme aux tarifs pratiqués à l'heure actuelle par la plupart des marques.

Acer Predator Triton 500

9

Les plus

  • Ecran 144Hz / Full HD convaincant malgré une luminosité perfectible
  • Excellentes performances en jeu
  • Châssis conçu avec sérieux
  • Clavier délicieux
  • Système de dissipation assez efficace... mais bruyant

Les moins

  • Impossible d''accéder facilement à la RAM et au SSD
  • Partie son passable et prise casque décevante à plein volume
  • Autonomie limitée... mais on a vu pire
  • Pas de capteur d'empreintes digitales pour faciliter l'ouverture de session

Design8

Ecran8

Performances8

Autonomie6

Prix7


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