En plus d'une fuite sur son propre site Internet révélant la plateforme pour ordinateur portable de 2011, AMD a laissé échapper la liste de ses premiers processeurs « Llano » pour ordinateurs de bureau. C'est de nouveau à notre confrère turc qu'on doit cette indiscrétion, qui en confirme et en détaille en fait une précédente.
Les APU de la série A et de la série E2 pour ordinateur de bureau combinent à leur tour, à l'instar des variantes pour ordinateur portable, un CPU dérivé de l'architecture K10 des actuels Athlon II et Phenom II, et un honorable GPU Radeon HD de la série 6000.
Ils adoptent un procédé de fabrication en 32 nm et un socket FM1, totalement incompatible avec le socket AM3 des actuels Athlon II et Phenom II ou du socket AM3+ des futurs APU de la série FX à architecture Bulldozer, et requièrent par conséquent de nouvelles cartes mères.
On retrouve de nouveau une répartition en trois familles, fonction principalement du GPU :
Les A8 embarquent un CPU quadri-cœur et un GPU Radeon HD 6550D à 400 unités de calcul
Les A6 s'en tiennent quant à eux à un GPU Radeon HD 6530D à 320 unités de calcul
L'unique représentant de l'A4 se contente d'un CPU bi-cœur et d'un GPU Radeon HD 6410D à 160 unités de calcul
L'E2 ferme enfin la marche avec un GPU Radeon HD 6370D et des fréquences inférieures
Les fréquences du CPU, du GPU ou encore du contrôleur de mémoire vive DDR3 grimpent à mesure qu'on monte en gamme. Certains CPU bénéficient de la fonction Turbo Core, d'autres pas, et certains exploitent de la DDR3 à 1600 MHz, d'autres à 1866 MHz.
À défaut de date un tant soit peu précise de lancement, on a cette fois droit à une idée de la manière dont s'échelonneront les prix : l'E2-3200 serait effectivement vendu 70 dollars en quantité de mille, l'A8-3850 170 dollars. Il faut garder à l'esprit que ces processeurs seront destinés à l'entrée/milieu de gamme et qu'ils seront chapeautés par ceux de la série FX.
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Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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