Test Asus Chromebook Flip C436F : un 2 en 1 premium et (trop) puissant

Gabriel Manceau
Spécialiste Smartphone
24 décembre 2020 à 13h34
19
Test Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Déjà très populaire outre-Atlantique, les Chromebooks commencent à se faire une petite place sur le marché des ordinateurs portables en France. Le prix attractif de ces machines sous Chrome OS vise principalement à attirer un public étudiant. Mais Google ne compte pas en rester là et développe des partenariats avec de grands noms du marché PC pour proposer des Chromebooks plus premium.

Asus Chromebook Flip C436
  • Design premium
  • Trackpad et clavier agréable
  • Chrome OS : simple et rapide
  • Bel écran (mais brillant)
  • Excellentes performances
  • Lecteur d’empreinte pratique et rapide
  • Autonomie décevante
  • Applications Android pas adaptées à un écran si grand.
  • Certains jeux et applications Android crashent au lancement
  • Un peu lourd pour un usage confortable en mode tablette
  • Prix élevé pour un Chromebook

Après leur modèle 2-en-1 de l’année dernière, le Flip C434, Google et Asus reviennent sur le devant de la scène avec ce Chromebook Flip C436. Dans les prochaines lignes, nous allons essayer de répondre à plusieurs questions. Chrome OS peut-il remplacer avantageusement Windows ? En quoi ce modèle premium se démarque des autres Chromebooks ? Après une semaine d’utilisation intensive, voici nos réponses dans le test complet.

Asus Chromebook Flip C436 : la fiche technique

Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Nous avons testé la version la plus haut de gamme du Chromebook Flip C436, celle équipée d’un processeur Intel Core i7 et de 16 Go de RAM. Si cette configuration paraît “classique” pour un PC sous Windows, elle est en revanche très (trop ?) haut de gamme pour un Chromebook qui est capable de faire tourner Chrome OS de manière fluide avec un Intel Celeron, Pentium ou Core-m3 et 4 à 8 Go de RAM. Nous reviendrons sur ce point dans la partie performance de notre test.

  • Écran : tactile 14 pouces Full HD (1920 x 1080 pixels) en 16:9. Ratio écran/appareil de 85%. 100% Adobe sRGB.
  • Processeur : Intel Core i3-10110U (2 cœurs à 2.1 GHz et 6 Mo en cache) / Core i5-10210U (4 cœurs à 1.6 GHz et 6 Mo en cache) / Core i7-10510U (4 cœurs à 1.8 GHz et 8 Mo en cache).
  • iGPU intégré : Intel UHD 620
  • Mémoire RAM : 8 / 16 Go LPDDR3 à 2133 MHz.
  • Stockage : 128 / 256 / 512 Go SSD NVMe
  • Audio : 4 haut-parleurs surround, prise jack 3.5 mm, certifié Harman Kardon.
  • Connectivité : Wi-Fi 6 (802.11ax), Bluetooth 5.0
  • Connectique : 2 x USB 3.2 Gen 1 Type-C, 1 x combo jack audio, 1 x lecteur de carte MicroSD.
  • Batterie : lithium-polymère 3 cellules 42 W, alimentation 45W.
  • Dimensions : 1,37 cm x 31,95 cm x 20,53 cm
  • Poids : 1,1 kg
  • Système d’exploitation : Chrome OS
  • Couleurs : blanc / gris
Ventilation Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Rappelons que le Chromebook Flip C436 est une machine hybride 2 en 1, et donc convertible. Grâce à sa charnière qui pivote à 360° et son écran tactile, il est possible de l’utiliser en mode PC, chevalet, tente ou tablette. Une versatilité bienvenue qui prend tout son sens avec Chrome OS et sa compatibilité avec les applications Android.

Des finitions haut de gamme pour un PC élégant

Une fois en main, il ne fait aucun doute qu’Asus et Google ont mis le paquet sur la qualité de fabrication de la machine. L’Asus Flip C436 se démarque des autres Chromebooks par son châssis en magnésium, assez éloigné des modèles en plastiques auxquels nous ont habitués les ordinateurs sous Chrome OS.

Chevalet Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Que ce soit pour le déplacer à une main ou le retourner complètement en mode tablette, on ne craint jamais de voir le châssis flancher. Un constat renforcé par la légèreté de l’appareil. Avec ses 1,1 kg sur la balance, il se fait rapidement oublier dans un sac à dos. Le design est en revanche très classique et ne se démarque pas vraiment des autres laptops.

Le clavier (rétroéclairé sur 5 niveaux) est très confortable à l’usage. La course d’activation des touches est plutôt courte (1,2 mm), mais le retour des touches est particulièrement satisfaisant. Autre bon point, le clavier est relativement silencieux. Comme sur tous les Chromebooks, certaines touches sont dédiées à Chrome OS.

Clavier Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

La touche de verrouillage que l'on retrouve sous Windows est ainsi remplacée par une touche “Recherche” qui ouvre l’application Explorer pour lancer une recherche sur internet, mais également dans vos applications et documents hébergés par les services Google.

Les touches de fonctions situées sur la partie supérieure du clavier sont également très pratiques. Chaque touche est un raccourci vers une action bien précise : actualiser la page, passer en plein écran, avoir un aperçu de toutes les applications ouvertes ou encore verrouiller la session.

Lecteur empreinte Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Un lecteur d’empreinte est également présent dans le coin supérieur droit du clavier. Il se montre particulièrement efficace pour déverrouiller l’appareil. Le trackpad est à l’image de l’écran 16:9 du PC, tout en largeur. Il est précis et agréable à l’usage, mais nous n’aurions pas dit non à un peu plus de latitude à la verticale.

Boutons Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

La tranche gauche du Chromebook Flip C436 est la plus fournie avec un port USB-C, un prise mini-jack 3.5 mm, le bouton de réglage du volume, le bouton de mise sous tension et un premier haut-parleur.

Haut parleurs Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Sur la droite se trouve un second haut-parleur, un second port USB-C et un port microSD pour étendre la mémoire de stockage ou transférer des fichiers. Ce dernier sert également de connecteur magnétique au stylet fourni dans la boite. Une connectique assez classique pour un Chromebook, même si l’on ne peut s'empêcher de noter la disparition du port USB-A qui était présent chez son prédécesseur, le Flip C434.

Charniere Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

La bonne surprise vient des deux haut-parleurs supplémentaires situés au niveau de la grille juste en dessous de l’écran. Une “barre de son” assez bien pensée qui permet une bonne diffusion sonore, indépendamment de la position dans laquelle vous utilisez le PC convertible.

Nous reviendrons sur leur qualité dans la partie audio. Pour être complet, terminons par le dessous de l’appareil qui abrite une large grille pour évacuer la chaleur du châssis. Sous le PC, on retrouve deux bandes antidérapantes sur toute la largeur qui offre à la machine une très bonne stabilité.

Un mot sur la charnière du Chromebook d’Asus qui est à la fois souple et solide. À aucun moment nous n’avons craint d'abîmer le laptop en passant d’un mode d’utilisation à l’autre. Une fois le clavier retourné, Chrome OS passe alors automatiquement en mode tablette. Simple et efficace.

Un écran lumineux, mais brillant

Ecran Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

L’écran a un taux d’occupation de 85%. Un chiffre obtenu par des bordures assez fines et dans l’air du temps. Oui, d’autres PC font mieux sur ce point, mais pas de quoi ridiculiser le Chromebook Flip. La bande noire sous l’écran abrite le logo Asus et la bande supérieure laisse la place à la caméra frontale dont la qualité est, comme trop souvent, passable.

webcam Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Oui, nous sommes bien sur une dalle tactile brillante. Si les reflets et les traces de doigts sont clairement visibles lorsque l’écran est éteint, sa luminosité maximale élevée permet de l’utiliser confortablement. Nous aurions certes préféré un écran mat, mais celui du Flip C436 ne nous a pas pausé problème lors de notre semaine de travail.

Camera Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau
Micros Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

L’écran est au format 16:9. Un choix qui peut s’expliquer par la dimension multimédia de cet hybride une fois retourné. On peut ainsi regarder ses vidéos en mode chevalet ou tablette en profitant de fines bordures noires minimum. La contrepartie de ce format 16:9 est qu’il est moins confortable qu’un 3:2 ou un 16:10 pour le multitâche et la productivité.

Sur un 2 en 1, la qualité de l’écran est primordiale. La dalle IPS Full HD en 1920 x 1080 pixels offre une densité de pixel suffisante, un bon niveau de contraste et de très belles couleurs avec une compatibilité à 100% de l’espace colorimétrique Adobe sRGB.

Stylet Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

L’écran du Flip C436 est compatible avec le standard Universal Stylus Initiative (USI) 1.0. Dans la boite, nous avons la bonne surprise de retrouver un stylet fonctionnant avec une pile AAAA (fournie), et un support magnétique qui permet de le maintenir fermement accroché sur la tranche droite du PC.

dessin Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Le stylet gère différents points de pressions, ce qui permet de signer des documents facilement et de dessiner grâce à l’application “Chrome dessin” ou d’autres applications Android compatibles. Nous sommes loin d’atteindre la précision et la réactivité des stylets de chez Apple et Microsoft, mais on apprécie avoir cette possibilité.

En mode chevalet comme en mode tente ou tablette, l’écran de 14 pouces offre un confort indéniable. La dalle tactile est très réactive et il est assez naturel de basculer du clavier et du trackpad à l’écran tactile, selon les applications.

Tente Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

On mettra cependant un bémol sur l’usage en mode tablette. En effet, si les 1.1 kg du PC en fond un poids plume, l’ordinateur se transforme alors en une tablette bien trop lourde pour être utilisé à une main.

Des performances (trop) élevées pour un Chromebook

Comme nous l’évoquions au début de ce test, la configuration de cet Asus Chromebook Flip C436 est particulièrement haut de gamme. La majorité des Chromebooks du marché sont aujourd’hui équipés de processeurs Celeron, Pentium ou Core m3, avec 4 ou 8 Go de RAM.

Et Chrome OS est connu pour tourner de manière très fluide sur des machines modestes. Notre configuration du jour est équipée d’un Intel Core i7-10510U et de 16 Go. Autant dire un monstre de puissance dans le monde des Chromebooks.

Processeur Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Avec une telle configuration et un OS aussi léger, nous ne sommes donc pas surpris de constater une réactivité de tous les instants. L’ordinateur démarre en moins de 5 secondes et sort de veille instantanément, les applications se lancent en un clin d’œil et nous n’avons jamais constaté un seul ralentissement en l’utilisant pendant une semaine comme machine principale.

Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’il n’existe aucune différence de performances entre un processeur Intel Pentium et un Core i7 ou entre 4 et 16 Go de RAM, mais le peu de ressources que demande Chrome OS pour fonctionner font que les configurations haut de gamme comme celle que nous avons eue entre les mains nous semblent exagérées.

Nous avons réussi à faire tourner l’application Android Geekbench pour mesurer les performances théoriques du Chromebook Flip C436. Avec un score de 1054 en mono cœur et 3811 en multicœurs, il se place sans surprise au-dessus des smartphones les plus puissants du marché (au moment où nous écrivons ces lignes) comme le OnePlus 8 Pro. La comparaison s’arrête là, nous ne sommes pas sous une architecture ARM, ni sous Android, ni même sous Windows, mais bien Chrome OS.

Benchmark Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Chrome OS est d’une célérité de tous les instants, mais que notre configuration semble parfois avoir du mal à dissiper la chaleur émise par le processeur Core i7 d’Intel. En effet, avec Google Chrome ouvert (15 onglets), plus l’application Android Discord et la calculatrice, les ventilateurs tournaient un peu trop longtemps.

Le nombre de décibels n’était pas très important, mais la ventilation reste audible dans un environnement calme. Conséquence directe de cette chauffe, le dessous du PC et la partie supérieure du clavier montent rapidement en température.

Un constat à tempérer, car cela n'est arrivé qu'une fois en une semaine, et que nous n'avons pas réussi à reproduire le problème dans les mêmes conditions.

Chrome OS : simple, rapide, sécurisé, mais imparfait

Interface Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Un rappel s’impose pour ceux qui ne connaissent pas (ou mal) Chrome OS. Lancé en juillet 2009, Chrome OS est un système d’exploitation développé par Google pour les Chromebooks. Comme son nom l’indique, il repose sur le navigateur Chrome et les services en ligne de Google.

Au fil des années, le géant de Mountain View a peaufiné son système en y apportant des fonctionnalités bienvenues comme l’utilisation de certaines applications hors ligne, la prise en charge des applications Android, mais également Linux. Initialement destiné aux étudiants, Chrome OS vise aujourd'hui un public de plus en plus large.

Recherche Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Google mise également beaucoup sur la sécurité de son OS en proposant des mises à jour automatiques. Dès la date de commercialisation d’un appareil, Google assure 6 ans de mises à jour de l’OS, au minimum.

Le système sépare également chaque logiciel installé pour faire en sorte qu’en cas d’infection de l’un d’entre eux, le reste de l’appareil reste sécurisé. Concernant les applications Android, c’est Google Play protect qui se charge de vérifier leur sécurité avant de pouvoir les installer.

Maintenant que les bases sont posées, vous vous demandez surement ce que vaut Chrome OS par rapport à Windows ou macOS ? Une question à laquelle il n’est pas évident de répondre dans la mesure où les philosophies ne sont pas les mêmes. En revanche, nous pouvons vous dire ce que l’on aime et ce que l’on aime moins dans Chrome OS.

Dans les points positifs, on notera un minimalisme, une simplicité et une rapidité déconcertante. Certes, cela demande un petit temps d’adaptation si vous venez d’un autre système d’exploitation, mais Chrome OS est d’une simplicité enfantine. Si vous savez utiliser un smartphone Android, il ne vous faudra que quelques minutes pour adopter un Chromebook.

Android Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Google Chrome, Gmail, Docs, YouTube, Play Store, Messages, Drive, Photos, etc. Autant d’applications très populaires qu’on ne présente plus et que l’on retrouve nativement. En effet, la première limite d’un Chromebook est que vous êtes pieds et poings liés à Google. Si vous n’utilisez pas les services de l’entreprise, passez votre chemin.

Il est bien sûr possible d’utiliser d’autres services en ligne. En revanche, certaines applications Android que l’on installe sur son Chromebook ne sont pas toujours stables, ou mal optimisées pour des écrans aussi grands.

L'application Android de Spotify sur un écran 14 pouces Full HD...
L'application Android de Spotify sur un écran 14 pouces Full HD...

Pour vous donner un exemple, YouTube est bien plus agréable à utiliser en version web qu’en utilisant l’application Android sur notre laptop de 14 pouces. Même constat sur Discord, Google Drive ou Call of Duty Mobile (qui, lui, crash au lancement).

Ce test a été écrit en utilisant exclusivement l’Asus Chromebook Flip C436F, en lieu et place de mon PC sous Windows. Si je n’ai rencontré aucune limitation au niveau de mes recherches et de la rédaction sur un logiciel de traitement de texte (Google Docs ou Office). Pour ce qui est de la correction orthographique, j’ai dû utiliser un outil de correction en ligne pour remplacer mon logiciel de correction habituel, Antidote.

Au niveau de l’édition des images, j’ai remplacé Photoshop par Gimp en l'installant via une ligne de commande (très simple) sur l’application "Terminal" qui accompagne la bêta de Gimp sur Chrome OS (voir capture d’écran).

Linux Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

En revanche, retrouver mes fichiers images pour les importer et apprendre à utiliser l’interface de Gimp avec laquelle je n’étais pas familière n’a pas été une mince affaire.

Autant de manipulation et limitations qui nous font dire que Chrome OS est une alternative viable à Windows ou Mac OS, à condition d’identifier clairement les applications que vous vous utilisez le plus et s’il existe une version viable en ligne, sur Android ou Linux, pour pouvoir l’utiliser confortablement sur un Chromebook.

Audio : la bonne surprise

Le Chromebook Flip C436 est équipé de pas moins de 4 haut-parleurs. Un sur la tranche gauche, un sur la tranche droite, et deux au niveau de la charnière. Asus a travaillé avec Harman Kardon sur la spatialisation de ses speakers. Sans être époustouflant, le résultat est supérieur à beaucoup de PC 14 pouces que nous avons pu tester.

Concrètement, cela se traduit par un son riche et bien spatialisé, quelle que soit la position dans laquelle on utilise la machine. En revanche, le manque de basses se fait clairement sentir, avec un rendu qui privilégie nettement les médiums et donc les voix. La prise mini-jack 3.5 est également de bonne facture. Elle permet de profiter d’un son plus puissant et précis qu’avec les haut-parleurs.

Autonomie : la petite déception

Chargeur Asus Chromebook Flip C436 © Gabriel Manceau

Les Chromebooks sont généralement de bons élèves en matière d’autonomie, notamment grâce à leur processeur au rapport puissance/énergie intéressant, et bien sûr à l’optimisation de Chrome OS. Il n’est pas rare de voir des Chromebooks offrir 9 à 10h d’autonomie. Malheureusement, ce n’est pas le cas du Flip C436 d’Asus.

Après une semaine de test, nous n’avons pas été en mesure de travailler plus de 6h d’affilée, avant de devoir brancher l’appareil. Rien de catastrophique, cela ne permet pas de partir sans le chargeur pour travailler sereinement toute une journée. Notre utilisation n’avait pourtant rien d’intensif : écran à 70% de sa luminosité, Google Chrome avec une dizaine d’onglets ouverts, Google Docs pour rédiger ce texte et l’application Spotify avec le casque branché. Bref, aucun usage lourd. Ajoutez à cela l’usage multimédia que vous pouvez en faire à la pause du midi en regardant des vidéos sur YouTube, et la batterie rendra l'âme en début d’après-midi.

En lecture vidéo en streaming, vous pourrez peut-être ajouter une heure d’autonomie, mais guère plus. Pour une machine aussi versatile et transportable, une autonomie trop juste vient vraiment gâcher la fête.

Comptez environ 1h30 pour une recharge complète. On apprécie pouvoir charger l’appareil sur n’importe quel port USB-C, sur la tranche droite ou gauche du PC.

L’avis de Clubic

Avec ce PC, Asus et Google veulent montrer que les Chromebooks pouvaient également être des machines haut de gamme et tenir tête à la concurrence sous Windows et Mac OS. Un positionnement premium qui se traduit évidemment sur la facture. Disponible chez certains revendeurs comme LDLC et Materiel.net pour environ 1150 euros, le Chromebook d’Asus est bien plus couteux que la moyenne des Chromebooks du marché.

On peut alors légitimement se poser la question de l’évolution de Chrome OS dans les années à venir. Jusqu’à aujourd’hui, le positionnement tarifaire des Chromebooks leur a permis de convaincre les utilisateurs aux budgets serrés ayant des besoins simples, mais également les utilisateurs à la recherche d’un ordinateur d’appoint en déplacement.

Augmenter le prix des Chromebooks au niveau de ceux de la concurrence, c’est demander à de nombreux utilisateurs de faire un choix : acheter une machine sous Chrome OS, Windows ou macOS ? Des concurrents de tailles qui proposent, pour l’heure, une offre logicielle plus complète et une plus grande flexibilité dans les usages. Si nous aimons Chrome OS pour sa simplicité et sa rapidité, nous reconnaissons que son offre logicielle ne permet pas encore de répondre autant de profils d’utilisateurs que la concurrence.

7

Le Chromebook Flip C436F d’Asus est un très bon PC portable. Avec une qualité de fabrication indéniable, une conception 2-en-1 réussie, un bon clavier et un écran de qualité, il ne manque pas d’atouts. Ajoutez à cela la simplicité et la rapidité de Chrome OS, et vous avez une machine aussi séduisante qu’agréable à utiliser.

Nous sommes plus réservés sur son autonomie limitée, sa propension à (parfois) chauffer et ventiler plus que de raison, ainsi que l’ergonomie aléatoire des applications Android sur un écran de 14 pouces, aussi qualitatif soit-il. Le PC est également un peu trop lourd pour être utilisé confortablement en mode tablette.

Si vous travaillez en déplacement toute la journée et que vous utilisez beaucoup d’applications qui n’ont pas de version web, nous vous conseillons de vous orienter vers un PC plus “classique”. En revanche, nous recommandons le Chromebook Flip C436 ceux qui cherchent une machine bien finie, simple, rapide et conçue aussi bien pour un travail bureautique que pour le divertissement.

Les plus

  • Design premium
  • Trackpad et clavier agréable
  • Chrome OS : simple et rapide
  • Bel écran (mais brillant)
  • Excellentes performances
  • Lecteur d’empreinte pratique et rapide

Les moins

  • Autonomie décevante
  • Applications Android pas adaptées à un écran si grand.
  • Certains jeux et applications Android crashent au lancement
  • Un peu lourd pour un usage confortable en mode tablette
  • Prix élevé pour un Chromebook

Design 8

Ecran 8

Performances 10

Interface 7

Audio 7

Autonomie 6

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Commentaires (19)

mrassol
A mes yeux, il n’y a aucun interet a prendre une machine aussi puissance sous chrome os … y’a rien pour exploiter la puissance
zulman
y’a bien un mongolien qui va essayé de mettre un DVD dans l’enceinte…<br /> D’accord avec mrassol, trop puissant pour trop de points négatifs
Mike-de-Klubaik
Je ne comprend pas le truc… on sanctionne quoi ? Juste le fait qu’il soit sous Chrome OS, qui soit-disant, n’offre rien qui justifie d’utiliser 16 Go de RAM ?<br /> Ou on parle d’un hardware uniquement, auquel on peut, moyennant quelques menus bidouilles, y adjoindre un Windows (ne parlons pas d’un Linux) ?<br /> Pour moins de 1200 €, je ne connais pas beaucoup de matériels de cette qualité.
Sebastien_Kouchkouch
Tout à fait d’accord l’utilisation de Linux nécessite en effet plus de puissance que Chrome sans parler des futurs usages de montage vidéo… Pour moi le seul point négatif tout comme sur mon pixelbook c’est la batterie. J’ai un vieux acer r13 qui tient largement une journée alors que le pixelbook ne tient que 6h
MCool
je ne veux pas faire de mauvais esprit…mais j’ai été forcé d’acheter un MacBook Air en vacances au Portugal… et il m’a couté 1049 euros… il n’y a pas photo…et question puissance non plus…lol
MCool
Autonomie 18h constatée…sur une semaine d’utilisation…<br /> pas photo non plus…
mrassol
Ils sanctionnent le fait de mettre 1150€ dans un truc qu’un chromebook a 400€ fera exactement de la meme maniere. La RAM n’a aucun interet sous chromeOS, y’a pas d’application necessitant cela.<br /> De plus, clubic teste un produit tel qu’il est a la sortie du carton, si tu veux de la bricole, y’a reddit / xda pour ca.<br /> a 1200€ c’est du gachis, c’est beau, c’est puissant, mais un moteur de ferrari dans une 4L ca ne sert a rien …
nid
Un Chromebook à 400€ ne pourra jamais être utilisé pour du montage vidéo ou de la retouche photo. Il ne conviendra pas non plus aux développeurs.<br /> La cible de cette machine n’est clairement pas la même et le test n’aborde pas le fait qu’aujourd’hui ChromeOS n’est plus un OS dédié à la consultation de pages web. On est plus en 2010…
mrassol
nid:<br /> Un Chromebook à 400€ ne pourra jamais être utilisé pour du montage vidéo ou de la retouche photo. Il ne conviendra pas non plus aux développeurs.<br /> En meme temps il n’y a pas les outils pour ca …
xryl
Bah, tant qu’il y a du gogole dedans, c’est pas pour moi.
nid
Il faut simplement les installer…<br /> Au hasard, Gimp, Krita, Shortcut, Cinelerra pour la partie photo et vidéo.<br /> Pour le développement web ou d’applications Android, ChromeOS est la plateforme idéale. (voir la partie «&nbsp;Develop&nbsp;» de https://chromeos.dev ).<br /> Selon Google, l’installation de Android Studio nécessite un Chromebook avec au minimum un CPU i5 et 8Go de RAM…
mrassol
Sans passer par la bidouille je veux dire … a partir du moment ou on bidouille tout est possible, on peut avoir Office sur Linux … mais officiellement et nativement … c’est non …
chlubister
Un peu trop puissant c’est vrai, par contre je cite l’auteur de l’article de Clubic …<br /> «&nbsp;Un rappel s’impose pour ceux qui ne connaissent pas (ou mal) Chrome OS. Lancé en juillet 2009, Chrome OS est un système d’exploitation développé par Google pour les Chromebooks. Comme son nom l’indique, il repose sur le navigateur Chrome et les services en ligne de Google.&nbsp;»<br /> bien sur c’est faux rendons à César ce qui appartient à César , «&nbsp;Chrome OS&nbsp;» est une distribution Linux Gentoo adaptée et même «&nbsp;verrouillée&nbsp;», pour tourner sur les ChromeBook.
nid
Faux.<br /> Linux est officiellement supporté par ChromeOS. (au même titre que les applications Android).<br /> Pour installer Visual Studio Code par exemple, il suffit de télécharger l’archive depuis le site de l’éditeur et de double-cliquer dessus. Une vraie bidouille hein…
mrassol
t’a quelques package comme ca on est d’accord, mais en général faut chrooter son appareil pour que ca fonctionne. c’est quand meme loin de la simplicité d’un store d’application.
nid
Quelques packages ?? Tu as accès à l’ensemble de la logithèque Debian. Tu peux aussi passer par flatpack ou appimage si tu trouves pas ton bonheur et même installer Gnome-Software si tu aimes les stores d’application.<br /> L’utilisation de Crouton (bidouille) est de l’histoire ancienne. Tu n’as visiblement pas suivi l’évolution de ChromeOS…
Bibifokencalecon
Gros bof.<br /> Bon, je ne suis guère le public-cible des ChromeBook, mais pour moi, ChromeBook ne rime pas avec des modèles haut de gamme aussi dispendieux. Ok pour quelque chose entre 300 et 500$, et pour des usages assez spécifiques (ou restreints).<br /> Les quelques usagers dans mon entourage élargi qui en ont sont quelques étudiants qui n’ont pas besoin d’avoir des logiciels spécifiques (et ont un petit budget), ou quelques parents pour un usage avant tout «&nbsp;bureautique-web/pas cher&nbsp;». Et je ne dirais pas qu’ils sont enchantés par ChromeOS. Ils en voient vite les limitations. Mais cela fait l’affaire.
mrassol
j’avoue j’ai suivi de loin chromeos, la derniere fois que j’ai testé ca c’est soldé par des bidouilles pour avoir un truc fonctionnel … et bancal … et pas ergonomique. Peut etre par ce que j’ai testé avec un vieux chromebook.<br /> Pour le commun des mortels tu vas leur dire qu’il faut activer linux dans les réglages puis lancer la console, tu les a perdu avant même de commencer a taper les commandes. c’est ca que j’appelle «&nbsp;bidouille&nbsp;».
nid
La stratégie de Google est pourtant claire. Après le grand publique et les étudiants, la prochaine cible est le secteur pro.<br /> L’intégration de Linux sur ChromeOS (Comme WSL sur Windows10 d’ailleurs) vise les développeurs et les sysadmins. Cela représente déjà pas mal de monde.<br /> La compatibilité prochaine des applications Windows sur ChromeOS annonce aussi la couleur.<br /> Je ne suis pas certain que des machines avec des celerons et 4Go de mémoire suffisent.<br /> Regarde les configurations proposées sur la page web dédiée aux machines Chrome entreprise. La plupart montent à 16Go (voir même 32Go) de RAM et intègrent du i7.<br /> https://cloud.google.com/chrome-enterprise/chromebooks?hl=fr#chrome-enterprise-devices
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