Nikon a annoncé cette nuit le renouvellement de son reflex d'entrée de gamme, mais pas de son milieu de gamme comme on pouvait l'espérer. Le nouveau « Nikon D3100 » succède ainsi au D3000, qui avait inauguré chez le fabricant ce nouveau segment prolifique, puisqu'il est le reflex le plus vendu d'Europe au premier semestre 2010, il y a un peu plus d'un an.
Le « Nikon D3100 » bénéficie d'une mise à niveau de routine, consistant essentiellement à l'adoption d'un nouveau capteur et de tout ce que cela induit, avec tout particulièrement l'apport de la vidéo Full HD, une première pour ce fabricant dont même les modèles haut de gamme ne bénéficient pas encore.
Le capteur passe au CMOS, mieux adapté à la vidéo, et à 14,2 millions de pixels (contre un CCD à 10 mégapixels sur son prédécesseur). Associé à une nouvelle puce de traitement Expeed 2, il est désormais plus sensible avec une plage nominale allant de 100 à 3200 ISO (contre 100 à 1600) et s'étirant même jusqu'à 12800 ISO (contre 3200). L'autofocus à 11 points reste quant à lui inchangé.
Le D3100 introduit donc la vidéo ainsi que la visée à l'écran (live view). Il filme en Full HD 1080p à 24 images par seconde avec un son monaural. L'enregistrement, désormais au format H.264, passe en outre à 10 minutes.
Le boitier quasiment inchangé accueille enfin quelques nouveaux boutons et leviers, mais il conserve l'écran de 7,5 cm (3 pouces) à seulement 230 000 points.
Extrait de la fiche technique :
Capteur CMOS APS-C à 14,2 millions de pixels
Processeur Expeed 2
Sensibilité de 100 à 3200 ISO (extensible à 12800 ISO)
Vidéo Full HD 1080p à 24 fps, son mono, format H.264
Ecran LCD 7,5 cm à 230 000 points
Stockage sur carte mémoire SD, SDHC ou SDXC
Le Nikon D3100 sera commercialisé fin septembre au prix public de 600 euros avec le zoom 18-55mm.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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