Canon renouvelle aujourd'hui l'un des derniers survivants du segment du bridge avec le nouveau « PowerShot SX30 IS ». Mêlant mécanique de compact (capteur, obturateur, puce de traitement) et encombrement de reflex au profit d'un puissant zoom, ce nouveau modèle bat un nouveau record d'amplitude de zoom. Non content de zoomer 35 fois, il parvient à rester grand angle, plus encore que son prédécesseur.
Le « Canon PowerShot SX30 IS » embarque effectivement un zoom équivalent à un 24-840 mm f/2,7-5,8. Il offre fort heureusement un stabilisateur dont l'efficacité a été améliorée pour atteindre d'après le fabricant 4,5 IL. C'est-à-dire que l'objectif parvient à compenser les mouvements du photographe pour lui permettre d'obtenir une photo nette en déclenchant 4,5 fois moins vite (au 1/40e de seconde au lieu de 1/1000e par exemple) qu'avec un zoom équivalent non stabilisé.
En marge d'une esthétique modernisée, le SX30 IS abrite en outre un microscopique capteur CCD de 1/2,3 pouce à 14,1 millions de pixels, contre 12,1 pour le SX20 IS. Si la définition augmente, la plage de sensibilité reste en revanche identique (de 80 à 1600 ISO), bien que l'inverse ait été préférable, d'autant plus que le zoom est puissant.
Appareil photo éteint puis avec zoom en butée
Le reste des caractéristiques reste stable, quand elles ne sont pas en déclin. Ainsi, l'écran s'agrandit (6,3 à 6,8 cm) mais conserve la même définition (230 000 points) et perd donc en résolution, tout comme le viseur électronique qui passe de 235 000 à 205 000 points.
Voici un extrait de sa fiche technique :
Capteur CCD de 1/2,3 pouce à 14,1 millions de pixels
Puce de traitement DIGIC 4
Sensibilité de 80 à 1600 ISO en pleine définition
Vidéo HD 720p à 30 i/s
Zoom stabilisé grand angle équivalent à un 24-840 mm f/2,7-5,8
Ecran orientable de 6,8 cm (2,7 pouces) à 230 000 points
Le « Canon PowerShot SX30 IS » sera commercialisé au mois d'octobre au prix public de 450 euros.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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