Instagram a doté son application d'une nouvelle fonction de redressement et étendu ses possibilités en matière de vidéo, son nouveau cheval de bataille.
Facebook, qui a racheté l'application il y a un peu plus d'un an maintenant, a publié hier soir Instagram 4.1, qu'il présente comme une mise à jour majeure.
Redresser ses photos
Pour commencer, l'application accueille finalement une fonction de redressement. Jusqu'à présent on ne pouvait que modifier l'orientation d'une photo, en la tournant de 90°. On peut désormais appliquer une rotation libre, à 0,1° près, avec une grille facilitant la mise à niveau.
Sur iPhone, pas (encore) sur Android, les photos prises depuis l'application sont même automatiquement redressées. Ce n'est pas précisé mais l'application a certainement recours à l'accéléromètre pour déterminer l'horizon.
Instagram s'ouvre aux vidéos publicitaires
En matière de vidéo, Instagram 4.1 permet d'importer des plans tournés précédemment, stockés dans la pellicule ou dans la galerie du terminal. En plus du recadrage au format carré, comme pour les photos, la procédure comprend ici une étape permettant de choisir un point d'entrée et/ou un point de sortie. Il n'est en revanche pas possible d'adjoindre plusieurs vidéos.
Depuis le lancement de la vidéo en juin dernier, les vidéos publiées via Instagram étaient obligatoirement tournées-montées avec l'application. En s'ouvrant à l'import de vidéos, le service s'ouvre aux productions professionnelles, tournées et montées avec des moyens importants. Il ouvre la voie aux vidéos publicitaires, promotionnelles, virales, etc. Rappelons à ce titre que la durée maximale d'une vidéo sur Instagram est de 15 secondes, soit la durée de nombreuses publicités à la télévision américaine. Un spécialiste du domaine nous a justement récemment expliqué comment les marques allaient exploiter ces nouveaux services.
Pour conclure, notons qu'Instagram 4.1 permet désormais de tourner des vidéos avec un terminal Android 4.0, soit un peu plus de 20% des terminaux Android en circulation. Ce n'était jusqu'à présent possible qu'avec Jelly Bean, qui représente un peu plus de 40% du marché.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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