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Le service musical annonçait en novembre dernier cumuler 2,5 millions d'abonnés à l'une de ses formules payantes. Aujourd'hui, c'est 3 millions d'utilisateurs qui paieraient pour accéder à Spotify : 4,99 euros par mois pour une écoute illimitée et sans publicité sur ordinateur, ou 9,99 euros par mois pour le même service agrémenté de l'écoute hors-ligne et du streaming mobile. Selon le FT, ce second abonnement, plus onéreux, serait actuellement contracté par 20% des abonnés payants.
Les raisons du succès de Spotify semblent être multiples : le service s'est déployé ces derniers mois dans de nombreux pays, 11 en Europe, mais également aux USA où le service est arrivé en juillet dernier, sans limite d'écoute. Plus tard, en septembre, l'annonce du partenariat de Spotify avec Facebook, incluant l'intégration très intrusive d'Open Graph dans le programme, s'est vue accompagnée d'une offre gratuite de 6 mois pour tous les nouveaux utilisateurs.
De fait, Spotify compte aujourd'hui environ 15 millions d'utilisateurs, dont 3 paient pour accéder aux services sans publicité et en illimité. Lancée le 26 septembre 2011, l'offre des 6 mois arrivera à termes pour certains utilisateurs à partir du 26 février : la question sera donc de savoir si le service aura suffisamment convaincu ces derniers de souscrire à l'une des offres payantes. Si c'est le cas, la base d'abonnés de Spotify pourrait encore connaître une hausse conséquente dans les prochaines semaines. Dans le cas contraire, le compte sera toujours accessible, mais le compteur de temps, qui limite l'écoute gratuite à 10 heures par mois, sera de retour.
Il faudra donc voir si le service continuera sur sa lancée des derniers mois, ou verra ses utilisateurs bénéficiant de l'offre gratuite actuelle migrer vers d'autres services une fois les 6 mois terminés. Gageons que Spotify, qui n'a jamais été avare en chiffre, ne manquera pas de communiquer à ce sujet.
Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.
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