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La messagerie Kik, c'est terminé ! Mais ce n'est pas pour autant que la société Kik Interactive ferme ses portes. Cette dernière souhaite désormais se concentrer sur sa cryptomonnaie - mais licenciera tout de même une majeure partie de son personnel, au passage.
Cette fermeture survient suite à un litige avec la Security Exchange Commission (SEC), soit le contrôleur boursier américain, autour de la cryptomonnaie Kin.
La cryptomonnaie Kin à l'origine de la fermeture de Kik
C'est sur son blog que le P.-D.G. de Kik Interactive, Ted Livingston, est revenu sur son litige avec la SEC. Selon le contrôleur boursier américain, la cryptomonnaie Kin ne bénéficierait qu'à sa société mère, échappant aux logiques boursières et au cadre légal relatif aux cryptomonnaies. Pour la SEC, le Kin doit ainsi être qualifié en tant que security token (soit l'équivalent de jeton d'investissement dans la société), alors que Ted Linvingston persiste à vouloir faire reconnaître le Kin comme une monnaie virtuelle à part entière.Histoire de contourner les restrictions de la SEC, Kik interactive va donc mettre un terme à sa messagerie Kik. Ted Livingston profite de sa note de blog pour annoncer le licenciement d'une majorité de ses employés (trois quart d'entre eux). Le P.-D.G. précise vouloir une équipe « d'élite » restreinte à 19 personnes.
Ted Livingston n'a en revanche pas dévoilé quand la messagerie Kik cessera effectivement de fonctionner. Il témoigne tout de même de gros objectifs pour sa cryptomonnaie Kin, souhaitant accélérer son adoption et sa croissance, notamment à travers la construction d'un « portefeuille mobile facilitant l'achat de Kin ». Actuellement, la plateforme de cryptomonnaie compte deux millions d'actifs dont 600 000 dépensiers.
Source : Android Central
