Critique Cowboy Bebop : une adaptation qui a du chien... mais qui traîne la patte

19 novembre 2021 à 18h00
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Cowboy Bebop © Netflix

Après les massacres qu'ont été les adaptations en live action des animes cultes Death Note et Fullmetal Alchemist, à l'annonce de la série live Cowboy Bebop nous avions le couteau entre les dents, prêts à en découdre. Et puis les premières images sont arrivées, et nous avons doucement eu envie d'y croire… À raison ? Voyons cela.

Cowboy Bebop
  • Vous appréciez les équipes/équipages dysfonctionnels
  • Vous voulez (re)voir Cowboy Bebop un peu différement
  • Vous aimez le jazz et la SF
  • Vous êtes un puriste absolu de l'anime
  • Les scénarios qui manquent de direction vous énervent
  • Les personnages arrogants et grandes gueules, c'est non

Accompagnez la lecture de cet article avec la musique de la série :

Fiche technique Cowboy Bebop

Résumé

Informations

Genre
Science-Fiction, Action
Réalisation
André Nemec
Editeur
Netflix
Plateforme
Netflix
Nombre de saisons
1
Nombre d'épisodes (Total)
10
Classification
Déconseillé / interdit aux moins de 16 ans

Cowboy Beboptimus Primes

Spike Spiegel et Jet Black sont chasseurs de primes et sillonnent la galaxie à bord de leur vaisseau spatial, le Bebop. Et autant vous dire qu'ils ne manquent pas de travail : en 2071, les criminels pullulent sur les planètes suite à l'exode massif de l'humanité depuis la Terre. Enfin, encore faudrait-il que nos compères arrivent à s'entendre et à passer outre leurs passés compliqués…

Faute de temps, l'anime culte Cowboy Bebop de Shin'ichirō Watanabe n'a jamais profité d'une chronique dédiée dans nos colonnes (elle est tout de même citée dans notre sélection des meilleurs animes). Pourtant, l'œuvre de 1998 mérite absolument son statut et tous les éloges qui lui sont fait. C'est sans doute pour surfer sur son succès que Netflix a souhaité proposer sa version en live action, espérant attirer dans ses filets aussi bien les fans que les néophytes, sans trop avoir à se casser la tête.

Cowboy Bebop © Netflix

Enfin… entre son contexte rétro-futuriste, coûteux à mettre en scène, son ambiance inimitable, difficile à transposer, ou encore ses personnages atypiques, complexes à incarner correctement en chair et en os, il y a quand même de quoi se prendre la tête. C'est peut-être pour cela que nous tendons à respecter ce que Netflix nous propose ici. Le résultat n'est certes pas parfait, mais il aurait pu être pire, bien pire.

Réalisée à quatre mains par les vétérans Alex Garcia Lopez et Michael Katleman, Cowboy Bebop version live action prouve clairement l'amour de ses équipes pour l'anime original. Outre avoir repris plus ou moins le générique original et recruté Yoko Kanno pour s'occuper à nouveau de la musique (si vous aimez le jazz vous allez être servi), le show essaie vraiment d'imiter le matériau original. De là à dire que cela fonctionne, difficile d'être catégorique.

Cowboy Bebop © Netflix

Une adaptation qui va faire jazzer

La mise en scène, par exemple, joue beaucoup sur les angles de caméras penchés et improbables, les niveaux de zoom exagérés ou encore le montage rapide et morcelé, rappelant ainsi l'anime. Or, les codes du live et de l'animation ne sont pas les mêmes. Cet hommage, qui donne assurément une personnalité visuelle à la série, fonctionne autant qu'il semble en décalage avec la proposition « réaliste ».

Même chose quand, à l'instar de l'original, le show emprunte quelques codes à d'autres genres, comme le film noir par exemple. On sent la volonté de surprendre et de s'amuser, mais le résultat est rarement parfait, et nous fait parfois sortir de la série. Pour autant, ce n'est jamais complètement catastrophique ou totalement à côté de la plaque. Cowboy Bebop version Netflix réussit même à faire accepter la langue anglaise, quand l'anime était évidemment en japonais.

Les fans de l'anime reconnaitront plus ou moins aisément certains passages cultes
Les fans de l'anime reconnaitront plus ou moins aisément certains passages cultes

La transition est toute trouvée pour aborder les différences entre la série live et l'anime. Car si les costumes, les décors (quoiqu'un peu carton pâte) et mêmes les acteurs et actrices fonctionnent plutôt bien, rappelant par moments, sans les égaler, des souvenirs de certaines scènes cultes, on regrette assurément plusieurs choses. Tout d'abord, la série est un peu plus légère, moins sombre et mélancolique que l'anime, pourtant mémorable par son ambiance et l'intensité de certains passages dramatiques.

«  Pour quelqu'un qui ne connait pas du tout Cowboy Bebop, cette version live peut être une sympathique porte d'entrée, et c'est déjà pas mal. »

Les couleurs du live action sont plus chaudes, par leurs dialogues et attitudes certains personnages semblent plus détendus (mais efficaces et souvent drôles, Faye Valentine est pétillante, et l'alchimie du trio principal fonctionne assez bien), la musique donne des airs presque comiques à quelques scènes, des enjeux complexes du scénario originel ont été simplifiés et d'autres ont tout simplement disparus.

Certains personnages sont aussi aux abonnés absents dont un protagoniste dont je préfère taire le nom, pourtant très important dans l'anime et qui n'apparait ici que quelques secondes (annonçant une potentielle saison 2, peut-être…?). Les néophytes n'y verront évidemment que du feu, les fans, en revanche, risquent d'être déçus…

Cowboy Bebop © Netflix

Un des rares défauts de l'anime (selon votre serviteur) que reprend également la série, c'est le léger manque de fil rouge de l'intrigue. Il y a certes le conflit de fond qui oppose Spike et sa némésis Vicious (dont le personnage cré cré méchant à la jolie perruque blanche est, sans surprise, assez caricatural en live action…), mais la série aspire surtout à suivre au jour le jour (ou plutôt épisode après épisode) les aventures de nos bounty hunters.

Aussi, en milieu de saison surtout, apparaissent et disparaissent spontanément de nombreux lieux et personnages. Dans un anime en 26 épisodes ce n'est pas trop un souci, mais dans une série de 10, c'est un peu plus dommage : l'ensemble paraît manquer de cohérence, comme de temps et de matière pour s'investir pleinement dans les personnages principaux et leur psyché.

Copié décalé

La série essaie bien entendu d'étoffer son scénario en inventant des choses, en explorant le passé de ses héros et les événements qui les ont façonné. Pour Jet Black, le dénouement était tristement évident en deux minutes. Pour Spike, il traîne un peu trop en longueur et en mièvrerie pour être parfaitement intéressant.

Une fois encore, rien de scandaleux ou d'offensant pour l'anime de base, mais permettez nous tout de même d'exprimer un « meh ». Meh.

Et même un « MEH » à l'égard de la toute fin de cette saison 1, qui pense visiblement plus à préparer le terrain d'une potentielle suite qu'à respecter son matériau originel, en changeant complètement de scénario… cette fois pour le pire.

La vraie star (trop) dans l'ombre
La vraie star (trop) dans l'ombre

Malgré cette sortie de route qui n'a pas grand sens, (mais que nous vous laisserons découvrir) l'ensemble passe finalement plutôt bien. Les épisodes ne semblent pas trop longs, et on voyage sans déplaisir sur de nombreuses planètes aux paysages variés, avec ces grandes gueules sympathiques qui essaient de joindre les deux bouts. Les scènes d'action sont relativement bien réalisées, et tentent une fois encore d'invoquer l'esprit de l'anime, pour un résultat qui tend à fonctionner à l'écran.

Cowboy Bebop © Netflix

Pour quelqu'un qui ne connaitrait pas du tout Cowboy Bebop et qui serait allergique aux animes, cette version live est une sympathique porte d'entrée. Et c'est déjà pas mal, quand on pense à l'accident industriel que cela aurait pu être.

Pour les autres, il reste plus intéressant de regarder à nouveau la série animée, toujours magique aujourd'hui. Nul doute que les plus aventureux d'entre vous jetteront tout de même un œil à cette proposition un peu différente et tout à fait honnête : pensez à mesurer vos attentes.

6

Peut-être sommes-nous trop bon public. À moins que les critiques assassines ne soient exagérées ? Quoi qu'il en soit, nous n'avons pas passé un mauvais moment devant cette version live de Cowboy Bebop. Si vous n'avez jamais vu l'anime original, le choix de regarder l'une des deux versions vous revient, mais nous vous conseillerons tout de même de préférer l'anime. La version de Netflix fait des efforts louables et évite la catastrophe redoutée, mais l'expérience originale est plus riche et mémorable, et ce, à presque tous les niveaux.

Les plus

  • Vous appréciez les équipes/équipages dysfonctionnels
  • Vous voulez (re)voir Cowboy Bebop un peu différement
  • Vous aimez le jazz et la SF

Les moins

  • Vous êtes un puriste absolu de l'anime
  • Les scénarios qui manquent de direction vous énervent
  • Les personnages arrogants et grandes gueules, c'est non

La saison 1 de Cowboy Bebop est disponible sur Netflix. De même que l'anime original, contrairement au film de conclusion.

Besoin d'une nouvelle série à regarder ? Retrouvez toutes nos chroniques et critiques séries.

Antoine Roche

Journaliste spé culture pop (séries/ciné/JV), technologie (SVoD, OS, apps…) et jeux de mots douteux. Pas forcément dans cet ordre.

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Commentaires (38)

thaleh
Fan de la 1ére heure de la série et du film (j’ai terminé le visionnage de la série sur Netflix en aparté) :<br /> Je pardonne la tentative d’adaptation, j’accepte certaines maladresses, je tolère le choix des acteurs, j’envisage quelques manquements par rapport à la ligne scénaristique de l’anime original.<br /> Mais ce qui m’insuporte par dessus tout c’est encore une série Netflix qui ne peux pas s’empêcher de sexualiser les personnages principaux ou il faut faire passer des messages LGBT au public. Il faut attendre la 4éme épisode et ça part en vrille.<br /> Ce n’est ni le lieu ni la série et c’est insupportable.
toast
Du coup, ça ne te dérange pas que pour tout le reste, il y ait des messages hétéro ?
thaleh
Dernière phrase de mon 1er message : «&nbsp;Ce n’est ni le lieu ni la série.&nbsp;»<br /> Ce n’est pas le job d’un support, d’un film, d’une série … de faire passer des messages et/ou de déformer l’oeuvre original.<br /> Dans le terme «&nbsp;adaptation&nbsp;» il y a un principe de «&nbsp;fidélité&nbsp;» à l’oeuvre original CQFD ne pas la distordre à son avantage pour faire du militantisme.<br /> Principe de neutralité.<br /> Le jour ou il y aura une oeuvre qui aborde ouvertement les relations LGBT dans sa trame scenaristique qui fait l’objet d’une adaptation, soyez sûr que je dirai exactement la même chose sur la qualité et la nécessité d’une d’une adaptation fidèle.
Blackalf
thaleh:<br /> Dans le terme «&nbsp;adaptation&nbsp;» il y a un principe de «&nbsp;fidélité&nbsp;» à l’oeuvre original<br /> Jolie théorie, mais qui comme beaucoup de théories, ne résiste pas au passage à la pratique. ^^<br /> Tu connais beaucoup de romans ou b.d. qui ont été «&nbsp;fidèlement&nbsp;» adaptés à l’écran ?
toast
Adaptation signifie changement également. Que ça te plaise ou non.<br /> Et les LGBT ne semblant pas faire partie de ta normalité, c’est la raison pour laquelle tu vois des messages là où il n’y en a pas…
thaleh
«&nbsp;Et les LGBT ne semblant pas faire partie de ta normalité, c’est la raison pour laquelle tu vois des messages là où il n’y en a pas…&nbsp;»<br /> Ah si seulement vous me connaissiez dans le monde réel !
thaleh
Le seigneur des anneaux même s’il y a des passages «&nbsp;manquant&nbsp;»
Blackalf
C’est le premier exemple qui vient à l’esprit, oui…mais ensuite ? ^^
thaleh
Harry Potter<br /> Dracula<br /> Autant en emporte le vent<br /> Le silence des agneaux<br /> Shutter Island<br /> Banjamin Burtton<br /> Da vinci Code<br /> La ligne verte<br /> L’histoire de Pi<br /> …
aGa
À quel moment donner une relation de 5min avec une femme à Faye pour lui donner un peu de consistance et éviter la romance facile avec Spike ou Jet (ce qui ne change RIEN au scénario en passant, en plus) est un message LGBT ? D’autant que dans l’anime le personnage est beaucoup plus sexualisé que dans cette série. Faut arrêter de voir des messages partout, ça en devient ridicule de se sentir attaqué comme ça tout le temps.<br /> Et quand bien même ça aurait été un message, ça change quoi dans votre vie que les minorités souhaitent un peu plus de visibilité dans un monde audiovisuel toujours largement dominé par les relations hétérosexuelles ?<br /> Bref, je suis fatigué de ces commentaires.
Blackalf
thaleh:<br /> Harry Potter<br /> Dracula<br /> Autant en emporte le vent<br /> Le silence des agneaux<br /> Shutter Island<br /> Banjamin Burtton<br /> Da vinci Code<br /> La ligne verte<br /> L’histoire de Pi<br /> …<br /> Toute règle comporte des exceptions, ta liste s’étale sur des décennies et reste donc insignifiante par rapport au grand nombre de romans adaptés au cinéma.
ccvman
Un navet d’une rare violence, mon dieu j’ai souffert durant de longues minutes, mais pourquoi Netflix m’inflige ça ?
Morlac
@ thaleh<br /> Les cheveux se dressent sur ma tête. Il ne faut pas confondre une adaptation efficace a une adaptation fidèle.<br /> La trilogie de LOTR de Jackson est géniale mais elle est tout sauf fidèle. C’est pareil pour Harry Potter…<br /> Il est d’ailleurs possible de faire un film culte en massacrant un bouquin, il n’y a qu’a voir Blade Runner…<br /> Pour revenir au sujet, ce qui me choque le plus dans cette série live action, et en tant que puriste de l’animé, ce n’est ni cette malheureuse romance de 5 mn, ni le choix des acteurs, c’est vraiment la langue…en anglais ça prends pas je trouve, et étrangement en japonais c’est mal foutu, c’est comme regarder un film anglais avec des mauvais doubleurs français…
koalalefou
Ça cause trop, les musiques de la série sont mal utilisées alors que la bo de cette série est tres bonne et que ça sent la série au rabais : les décors,les armes, les effets spéciaux… Et j’ai pas compris pourquoi le héros n’avait pas ce vert si caracteristique, ça permet de mieux suivre spike dans les combats. Et le scénario, je veux bien qu’on adapte, pas qu’on détruise, le côté mystérieux des personnages faisait leur charme et vu le jeu des acteurs…<br /> Je parle même pas de la version française, «&nbsp;magnéto Serge&nbsp;», c’est juste une honte.<br /> Je veux bien être un peu puriste sur une série que j’adore mais changer de nom et évitez de massacrer une oeuvre qui était très bonne.
gamez
et bien à ton tour donne ta liste de "grand nombre de romans adaptés au cinéma"qui ne soit pas dans les clous.
Gweegoo
J’ai commencé la série jusque l’épisode 3 pour l’instant. J’ai trouvé que l’acteur black jouait bien et respectait l’esprit du personnage, y compris le côté émotionnel.<br /> Cowboy bebop est une anime venue de l’est (comme très loin après Strasbourg). L’allure des personnages de l’anime original fut à l’époque “occidentalisée” pour des questions commerciales, ne vous en déplaise.<br /> Rendre dans l’adaptation aux non-caucasiens ce qui appartient aux non-caucasiens ne me semble pas une mauvaise idée dans un monde ou l’on cherche encore à vivre ensemble (et je suis blond aux yeux bleus…).<br /> Maintenant que j’en parle, j’ai l’impression qu’il n’y a même pas un seul acteur de type caucasien et ça ne m’a pas vraiment choqué. C’est même bien.<br /> Après il ne faut effectivement pas tomber dans l’excès. Mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas de Cowboy Bebop.<br /> Au passage, pour les hétéros férus de films heteros caucasiens avec un petit bout de nichons et de cul d’une belle actrice principale qui a 2 lignes de dialogues, Netflix a aussi une longue liste de films pour eux/elles…
madforger
Et Jet Black n’était pas… black.<br /> Moi aussi je commence à avoir marre d’avoir dans les films et les series cette sur-représentativité des minorités voir des ultra-minorités qui en général ne servent à rien à l’intrigue, juste une sorte d’exhibition grotesque.<br /> D’ailleurs l’insignifiance intellectuelle de ce genre de scenariste fait pitié, car au lieu d’inventer de nouvelles series ils ne savent que pervertir les anciennes.
Martin_Penwald
C’est grotesque de choisir des personnages issus de minorités visibles si ça n’apporte rien à l’histoire ? C’est, disons … intéressant comme point de vue.
Gloumouf
Et si on arrêtait de regarder la couleur de peau ou l’orientation sexuelle d’un personnage? Ca serait pas mal non?
Blackalf
Tout à fait. J’ai regardé une série qui est sortie en 2009 (Entrepôt 13), l’un des personnages principaux était gay…était-ce choquant ? inutile ? …woke ? un acteur hétéro aurait-il apporté une valeur ajoutée au rôle ?<br /> Bah non, et ça n’avait strictement rien de dérangeant.<br /> Remontons plus loin encore : Men in black, 1997. Will smith, noir, était juste parfait pour le rôle…était-ce choquant ? inutile ? …woke ? un acteur blanc aurait-il apporté une valeur ajoutée au rôle ?<br /> Non, encore une fois…mais il y a des gens que tout dérange, surtout si ça leur permet de critiquer/râler/se plaindre.
Laura
Avant de vous offusquer, notez tout de même que la critique porte uniquement sur la version live action sortie ce mois-ci, pas sur l’œuvre originale de Shin’ichirō Watanabe… (dont l’auteur de la critique dit et redit que c’est un chef d’œuvre d’ailleurs, pas de souci là dessus)
tfpsly
anon16165080:<br /> 6/10 ?? C’est pour moi la meilleure série depuis pas mal d’années et je lui mettrai 9/10 pour énormément de raisons, jeu d’acteur, réalisation, musique au top, la moindre scène fourmille de détail, cette série est juste énorme […]<br /> Mon avis sera entre les deux : la série «&nbsp;live&nbsp;» n’est pas merdique et mérite au moins un 7. Mais après l’animé elle n’apporte rien. Les mêmes histoires à peine modifiées; et souvent ralongées, plus lentes sans raison. Certains plans sont travaillés (Jet en visio 3D dans le spectacle de sa fille pendant que Spike se bat derrière ), d’autres font cheap (par exemple quand Spike pêche puis balance sa canne; ça fait très cheap, dans un monde très années 70s et pas du tout futuriste). C’est une bonne série pour ceux qui n’ont pas vu l’animé. Mais l’animé reste meilleur, plus nerveux, plus vivant.
Gweegoo
Moi qui connaîs la série, je rejoins @anon16165080. sur le fait que 6/10 est dur.<br /> Il FALLAIT modifier certaines choses:<br /> Le caractère féminin Faye dans l’anime original. Les critiques s’attendait à quoi dans l’adaptation? Une actrice à moitié nue en permanence, en mode « coke can challenge » et « foufoune camel toe »? C’est bien qu’elle soit différente et Netflix de rappeler qu’une jolie fille n’est pas forcément faite pour satisfaire une libido masculine,<br /> Jet Black … sincèrement quand on voit l’anime occidentalisé de l’époque, alors qu’il vient du Japon, c’est bien de ne pas voir que des acteurs caucasiens et l’acteur joue son personnage très bien.<br /> Perso, ce n’est peut être pas parfait mais j’aime bien l’approche de Netflix. On peut y voir des films d’autres pays avec des acteurs du même pays, des adaptations qui tentent que remettre certaines choses à leur place …<br /> Ça se démarque d’Hollywood. Le pire à mes yeux fut l’adaptation du dernier samouraï qui était en fait français et non un soldat américain traumatisé de ses propres faits de guerre auprès des indiens … le film avait eu une bonne critique a l’époque … lol<br /> Ou encore le dernier James Bond ou on est en plein dans la « démolission » du symbole masculin plutôt que la « deconstruction ».<br /> Bref je trouve que Netflix est de tous les acteurs du monde du film et de l’animation, celui qui est actuellement le plus proche du monde réel.<br />
toast
Ça prouve une chose : tes goûts ne sont pas universels et pas ceux du rédacteur non plus.<br /> J’ai beaucoup aimé aussi, ma note aurait certainement été supérieure également, mais lorsque le 6 est expliqué, je n’ai aucun soucis avec. Le rédacteur donne son avis, pas celui des internautes.
tfpsly
anon16165080:<br /> Justement c’est ça que j’ai trouvé particulièrement génial avec énormément de clin d’œil à d’autres œuvres au passage<br /> Je pense comprendre ta pensée, mais dans mon imaginaire ce genre de monde serait tellement loin dans le futur que reproduire des décors de nos jours n’a pas trop de sens. Je trouve que Firefly/Serenity ou encore Black Carbon réussissent mieux à reproduire un monde futuristes avec des décors prévoyant (ou essayant de prédire) un mélange des sociétés actuelles.<br /> anon16165080:<br /> c’est justement ça qui m’a beaucoup plu dans la série… Les dialogues aussi, une ambiance autant visuel que sonore au top<br /> Les dialogues oui. Mais un support d’animé permet un message tellement plus dynamique (voir par exemple le film Paprika, avec un nombre dingue de transitions de scène à scène; chose impossible en film «&nbsp;live actors&nbsp;»). Et l’ambiance était déjà là.
toast
Ben évidemment que tu peux donner ton avis, mais du coup tu peux avoir des réponses à ton avis aussi <br /> Les fans sont les plus pénibles. Pour Fondation, plein de monde s’est plaint de la trahison faite aux bouquins parce que trop éloigné. Pour cette série, plein de monde s’est plaint parce que c’était trop calqué sur l’anime donc aucune surprise.<br /> Moi, j’ai aimé les deux séries.<br /> L’internet se plaint, globalement…
Droz
Tout n’est pas à jeter, mais le jeu des acteurs n’est vraiment pas top, surtout pour le héro et la fille. Pour moi 6 c’est plutôt gentil.
tangofever
Quel spoil par l’image !<br /> https://pic.clubic.com/v1/images/1940976/raw.webp?fit=max&amp;width=1200&amp;hash=2cec68ff6f94e7f0273bca278de5a27402d72231<br /> Petit rappel sur l’origine du Wokisme : Le wok est un ustensile de cuisine venu de l’Extrême-Orient.<br /> Donc le Wokisme permet de faire de la bonne cuisine, de bons mélanges de saveurs, vive le métissage.
Gweegoo
Lol @tangofever en pas de 2!<br /> Et « Ze Force Awokens » une très très mauvaise adaptation des émissions de Maïté où ils n’ont même pas remis la scène culte de l’anguille!
aGa
Pour ce que ça vaut : je comptais mettre 7 au départ, et puis le dernier épisode m’a tellement énervé pour pleins de raisons que non, 6 c’est bien.
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