Test ASRock X570 Taichi Razer Edition : le X570 lance la seconde vague

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
05 avril 2021 à 18h52
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© ASRock
© ASRock

Il y a mainteant quelques mois, nous testions la dernière génération de processeurs AMD, les Ryzen série 5000. Nous utilisions alors une très capable, mais pas forcément des plus récente carte mère signée Asus. Quelques semaines avant le renouvellement de gamme du concurrent de toujours, nous faisons le point sur le chipset X570, le haut de gamme AMD, au travers de la dernière carte mère signée ASRock.

ASRock X570 Taichi Razer Edition
  • Design et esthétiques réussis
  • Belle richesse fonctionnelle
  • 2,5 GbE / WiFi 6 / Bluetooth 5.0
  • Sous-système audio de qualité
  • Potentiel en overclocking
  • Razer Chroma pour les amateurs
  • Tarification élevée
  • Ventilation du X570
  • Environnement logiciel limité

En juillet 2019, AMD lançait les Ryzen série 3000 et, avec eux, il faisait la part belle aux innovations techniques. Pour faire bonne mesure, il lançait également ce fameux chipset X570 qui capitalisait sur les apports du CPU afin, par exemple, d’ajouter encore seize lignes PCI Express 4.0 à celle du processeur central. Aujourd’hui encore, il fait figure de chipset haut de gamme pour le catalogue « grand public » d'AMD alors qu’aucune nouvelle puce n’a été commercialisée pour accompagner le lancement des Ryzen série 5000. Un chipset qui prend place au cœur de cartes mères riches, performantes et souvent chères… C’est d’ailleurs le cas de notre Taichi Razer Edition qui annonce la couleur – sans mauvais jeu de mots – via ce partenariat avec un des rois du périphérique gaming.

Sans doute l'une des dernières apparitions du Socket AM4 © AMD
Sans doute l'une des dernières apparitions du Socket AM4 © AMD

Fiche technique de l’ASRock X570 Taichi Razer Edition

Pas toujours très bien représenté chez les revendeurs hexagonaux, ASRock dispose d’un très vaste catalogue en direction des Ryzen série 3000 / 5000. Sept cartes mères équipées du A520, quinze modèles autour du B550 et même seize produits sur base X570 dont notre cobaye du jour. Pour se démarquer, notre Taichi Razer Edition compte notamment sur l’écosystème Razer Chroma / Razer Synapse et les nombreuses LED qui équipent la bête… mais pas seulement.

L’ASRock X570 Taichi Razer Edition, c’est :

  • Format : ATX
  • Socket : 1x AMD AM4
  • Chipset : AMD X570
  • Emplacements RAM : 4x DIMM 288 broches DDR4-4666 maximum
  • Capacité mémoire maximale : 128 Go, 32 Go par emplacement
  • Solution graphique : Oui, si intégrée au processeur
  • Slots d’extension : 3x PCIe 4.0 (16x, 4x, 8x), 2x PCIe 4.0 (1x)
  • Solution multi-GPU : Oui (Quad CrossFireX, 3-way CrossFireX, CrossFireX, NVLink, Quad SLI, SLI)
  • Réseau : 1x RJ 2,5 GbE (Killer E3100), Bluetooth 5.1 et WiFi 6 (Killer AX1650x)
  • Audio : 5x jack 3,5 mm stereo, 1x S/PDIF Optique (Realtek ALC1220 7.1)
  • Stockage : 1x M.2 PCIe 4.0 4x, 2x M.2 PCIe 4.0 4x + SATA 6 Gb/s, 8x SATA Rev 3 6 Gb/s
  • Ports USB : 2x USB-A 2.0, 4x USB-A 3.2 Gen 1, 1x USB-A 3.2 Gen 2, 1x USB-C 3.2 Gen 2 + 4x USB 2.0 internes, 4x USB 3.2 Gen 1 internes et 1x USB-C 3.2 Gen 1 en façade
  • Autres connecteurs : 1x MiniDin 6 (PS/2), 1x HDMI 2.1, 6x ventilateurs (4 broches), 2x LED RVB (12V/3A), 2x LED RVB (5V/3A)
  • Logiciels : Pilotes, ASRock A-Tuning, ASRock Killer LAN, Razer Synapse 3
  • Dimensions : 305 x 244 millimètres
  • Garantie : 3 ans constructeur
  • Disponibilité : Déjà disponible, à partir de 399,95 €

La dernière ligne de notre fiche technique pique un peu. Non, la Taichi Razer Edition n’est pas un modèle que l’on peut qualifier d’accessible, et ce, même si de toute façon les cartes mères à base de X570 sont davantage destinées aux utilisateurs « enthousiastes » qu’aux usagers lambdas. D’emblée, on voit cependant qu’ASRock n’a rien laissé au hasard et que l’équipement de la bête est on ne peut plus complet avec ses contrôleurs LAN 2,5 GbE / WiFi 6, ses multiples connecteurs USB 3.2 et ses 3 ports PCIe 4.0.

Invariablement « protégé » par son ventilateur, le chipset X570 © Nerces
Invariablement « protégé » par son ventilateur, le chipset X570 © Nerces

Chipset X570 : le nec plus ultra pour Ryzen 5000

Nous l’avons dit, au moment de lancer la gamme Ryzen série 5000, AMD n’a pas jugé nécessaire de lui associer un nouveau chipset, preuve que malgré ses dix-huit mois d’existence, le X570 reste dans l’air du temps. À l’origine prévu pour accompagner les processeurs Ryzen série 3000, il se caractérise par sa capacité à gérer jusqu’à 16 canaux PCIe 4.0, 12 ports SATA 6 Gb/s, 8 ports USB SuperSpeed+ 3.2 (10 Gb/s) et 4 ports USB 2.0 plus classiques (480 Mb/s). Une modernité appréciable alors que même le très récent Z590 d’Intel n’est pas forcément aussi bien pourvu.

Diagramme officiel de la plateforme X570 © AMD
Diagramme officiel de la plateforme X570 © AMD

Hélas, ce genre de caractéristiques « élitistes » ne va pas non plus sans poser quelques problèmes. En premier lieu, il est important de souligner que le X570 – gravé en 12 nm – peut se montrer assez gourmand en énergie. Ainsi, selon la situation, il est capable d’avaler jusqu’à 15-16 Watts. Une consommation qui impose de mettre en place un système de refroidissement actif : oui, c’est pour cela que la plupart des cartes X570 disposent d’un ventilateur qui, heureusement, ne se met en branle que quand c’est absolument nécessaire.

Autre problème, ledit ventilateur est dans l’immense majorité des cas un tout petit modèle d’à peine 30 ou 40 millimètres. Vous vous en doutez, il peut monter très haut dans les tours – 6000 tours par minute – ce qui le rend tout sauf silencieux. Second problème du X570 : son coût. AMD ne semble pas prêt à le brader et aujourd’hui encore, les cartes mères à base de X570 sont parmi les plus chères du marché. C’est, vous avez pu vous en rendre compte, le cas de notre Taichi Razer Edition que l’on trouve généralement à plus de 400 euros.

ASRock X570 Taichi Razer Edition © ASRock
ASRock X570 Taichi Razer Edition © ASRock

Rien à redire sur la conception générale de la carte mère © ASRock

L’exemple de l’ASRock X570 Taichi Razer Edition

La Taichi Razer Edition inaugure une nouvelle fournée de cartes X570 pour ASRock et le constructeur en profite pour signer un partenariat avec Razer qui donne donc son nom au produit. Sans grande surprise, le design fait davantage preuve de sobriété que sur les précédents modèles de la gamme Taichi et il a surtout tendance à se plier au style Razer avec une robe où le noir est très largement présent, sur la carte comme sur les plastiques. L’autre couleur du fabricant de périphérique gaming est moins présente, mais on repère tout de même un logo vert.

On retrouve évidemment le socket AM4 et à ses côtés les traditionnels quatre slots pour barrettes de DDR4. Parmi les incontournables, citons également les ports PCI Express avec, ici, la présence de trois ports de longueur 16x : le premier est en 16x, le second en 8x et le troisième en 4x. ASRock complète son offre avec un port PCIe 1x. Notez bien que ces quatre ports sont à la norme PCIe 4.0. De plus, ASRock suit la mode qui vise à multiplier les emplacements SSD NVMe : trois sont ainsi disponibles entre les ports PCI Express, ils sont tous PCIe 4.0 4x.

ASRock X570 Taichi Razer Edition © Nerces
ASRock X570 Taichi Razer Edition © Nerces
ASRock X570 Taichi Razer Edition © Nerces

Sans qu'il y ait matière à s'extasier, ASRock livre un travail très sérieux © Nerces

Modèle haut de gamme oblige, ASRock a soigné la partie alimentation de sa Taichi Razer Edition, mais s’il évoque la présence d’un système 16 phases, il enjolive un peu les choses. En effet, son contrôleur Renesas RAA 229004 PWM ne peut gérer que huit phases. Pour parvenir à son flatteur total, ASRock emploie également sept doubleurs Intersil ISL6617A présents sur le dos de la carte mère, non loin de la jolie backplate noire chargée de la solidité de l’ensemble. Il est fort regrettable de voir un constructeur du calibre d’ASRock travestir ainsi la réalité, même s’il nous faut reconnaître que la solution adoptée s’acquitte plutôt bien de sa tâche.

La partie réseau est notamment confiée à une puce bien connue, un Killer E3100G capable de gérer un port LAN 2,5 GbE. Il est épaulé par un composant Killer AX1650X chargé de gérer le Wi-Fi 6 ainsi que le Bluetooth 5.1. La partie audio, présente dans le coin inférieur gauche de la carte, profite de quelques attentions de la part d’ASRock qui reprend à son compte les habitudes prises par certains concurrents. Ainsi des condensateurs WIMA et un DAC Sabre9218 signé ESS sont utilisés pour les ports de façade. Sur les prises arrière, il faut se contenter d’un plus classique Realtek ALC1220.

Une connectique I/O shield très complète, mais un seul port USB-C © ASRock
Une connectique I/O shield très complète, mais un seul port USB-C © ASRock

Transition imparfaite pour évoquer la question du ventilateur. Nous l’avons dit, le X570 est de ces chipsets qui ont besoin d’un ventilateur. Dans le cas de la Taichi Razer Edition, il se montre par défaut plutôt bruyant car ASRock l’a configuré en mode « performance » par défaut. Heureusement, à moins de vous lancer dans un ambitieux overclocking, vous pourrez le passer en mode « silencieux » depuis le BIOS. Il aura alors le bon goût de se couper lorsque le chipset n’est pas plus sollicité que ça, ce qui arrive dans bien des cas heureusement.

Terminons ce tour d’horizon par un coup d’œil sur la connectique. ASRock a disposé deux USB-A 2.0 internes (4 ports), deux USB-A 3.2 internes (4 ports) et un USB-C 3.2 interne (1 port) : on regrette que ces headers soient éloignés les uns des autres et que certains soient « droits » quand d’autres sont à 90°. Un ultime coup d’œil sur l’I/O shield permet de vérifier la connectique avancée par ASRock et de noter la présence de l’USB pour flasher le BIOS sans CPU. Un port HDMI 2.1 complète l’ensemble : il n’aura d’intérêt qu’avec un APU. L’occasion pour nous de rappeler que la Taichi Razer Edition accepte tous les modèles de Ryzen série 2000, 3000, 4000 ou 5000 sans exception.

Un BIOS relativement complet, mais plus vraiment dans l'air du temps © Nerces
Un BIOS relativement complet, mais plus vraiment dans l'air du temps © Nerces

BIOS et accompagnement logiciel

Si nous avons déjà touché deux mots du BIOS qui dispose d’une option pour modifier le mode de fonctionnement du ventilateur chipset, il nous faut étudier un peu plus en détail la chose. Au premier lancement du BIOS, impossible de ne pas être un peu déçu de l’immobilisme d’ASRock. Attention, le BIOS reste parfaitement fonctionnel, mais le constructeur semble ne pas vouloir imiter certains de ses concurrents et son interface est franchement datée. Cela dit, les habitués d’ASRock seront ravis de retrouver très rapidement leurs petits et de profiter d’un fond plus coloré.

Les options essentielles sont présentes, mais les experts en overclocking resteront sur leur faim © Nerces
Les options essentielles sont présentes, mais les experts en overclocking resteront sur leur faim © Nerces

Les options essentielles sont évidemment au programme, bien rangées dans les différents menus présents à l’écran. Les experts en overclocking seront déçus de voir qu’ASRock n’est clairement pas au niveau de ses concurrents directs alors que sa Taichi Razer Edition est un modèle résolument haut de gamme. Une fois encore, on ne sera pas trop violents avec le constructeur dans la mesure où les outils d’AMD sont très efficaces pour tirer le meilleur de son processeur. N’espérez en revanche pas trouver la moindre d’option liée à Razer Chroma dans le BIOS.

La suite logicielle propre à ASRock n'est pas au niveau des meilleurs concurrents © Nerces
La suite logicielle propre à ASRock n'est pas au niveau des meilleurs concurrents © Nerces

Là, tout se passe depuis Windows avec la suite logicielle Razer Synapse que les amateurs connaissent bien. Elle est toujours très claire et précise alors que l’intérêt de disposer de Chroma est évidemment de pouvoir synchroniser / harmoniser les différentes LED de la carte mère avec celles de la souris, du clavier et de tout autre périphérique compatible. Votre PC va se changer en vrai sapin de Noël ! Enfin, toujours sous Windows, vous pouvez exploiter la suite logicielle ASRock destinée à l’overclocking de la machine : dans les faits, on se tournera plus volontiers vers Ryzen Master, autrement plus efficace.

Pourquoi employer une visserie Torx plutôt que du classique cruciforme Philips ? © Nerces
Pourquoi employer une visserie Torx plutôt que du classique cruciforme Philips ? © Nerces

Performances générales

Au moment de tester les derniers Ryzen série 5000, nous avons employé une carte mère déjà à base de X570. Celle-ci fera bien sûr office de référence pour le test de la Taichi Razer Edition. Nous n’avons toutefois pas cherché à mettre cette dernière au supplice et souhaitions surtout voir son bon fonctionnement ainsi que vérifier ses performances en usage « normal ». Voici le détail de la configuration employée pour ces tests.

  • ASRock X570 Taichi Razer Edition, bien sûr
  • AMD Ryzen 9 3900X
  • Corsair iCUE H150i RGB Pro XT
  • 4x8 Go Corsair Dominator Platinum RGB 3600 MHz
  • SSD NVMe Corsair MP600 1 To
  • Asus TUF Gaming GeForce RTX 3080 OC

Notez qu’en plus de l’ASRock X570 Taichi Razer Edition et de l’Asus ROG Crosshair VIII Hero, nous avons décidé de reconduire nos tests sur une carte mère à base de B550, la MSI MPG B550 Gaming Carbon WiFi. Les trois cartes mères ont profité de la même configuration avec des réglages aussi proches que le permettaient leurs BIOS respectifs.

Mesure de performances sous AIDA64 © Nerces
Mesure de performances sous AIDA64 © Nerces

Nous débutons les tests de performances avec un petit coup de projecteur sur le sous-système mémoire. Nous utilisons pour cela le logiciel AIDA64 sur lequel on ne peut pas dire que les valeurs affichées par nos barrettes de Corsair Dominator soient franchement différentes d’une configuration à l’autre. Sans surprise, les deux systèmes à base de X570 font jeu égal, mais on remarquera aussi que le chipset B550 s’en sort avec les honneurs. Notons qu’avec un Ryzen 9 3900X, il n’est pas question de retrouver le « creux » observé en écriture sur un Ryzen 3 3100.

Mesure de performances sous GeekBench 5 © Nerces
Mesure de performances sous GeekBench 5 © Nerces

Un second test – GeekBench 5 – pour se pencher davantage sur la question de la puissance de calcul du processeur. Logiquement, le chipset ne doit pas avoir un impact très important sur ce double bench qui présente un résultat en single-core et un autre en multi-core. Eh bien, paradoxalement, les différences sont un peu plus nettes qu’avec AIDA64. Oh, il n’y a pas grand-chose, mais le B550 est davantage en retrait alors que les deux cartes mères X570 font jeu égal.

Mesure de performances sous CineBench R20 © Nerces
Mesure de performances sous CineBench R20 © Nerces

Le deuxième « volet » de nos tests processeurs est l’occasion de faire intervenir un logiciel plus régulier dans nos colonnes, l’inévitable CineBench que nous utilisons ici dans sa version R20. Là encore, deux valeurs sont retournées afin de prendre en compte un usage single-core d’un côté et multi-core de l’autre. Cette fois, les écarts sont plus restreints, même si le chipset B550 est à nouveau un peu à la traîne. Pour le X570, les cartes Asus et ASRock se tiennent dans un mouchoir de poche.

Mesure de performances sous PCMark 10 © Nerces
Mesure de performances sous PCMark 10 © Nerces

Nous enchaînons avec un logiciel plus « généraliste ». PCMark 10 simule davantage l’usage d’une configuration qu’un sous-système précis. Trois tests sont ainsi mis en place – essentials, productivity, digital content creation – et c’est principalement le premier qui vient souligner les « difficultés » du B550. Le terme difficultés est très relatif, mais là, le B550 est un peu en retrait alors que les deux solutions X570 sont une fois encore au coude à coude.

Mesure de performances sous CrystalDiskMark © Nerces
Mesure de performances sous CrystalDiskMark © Nerces

Pour notre test suivant, nous nous penchons sur la gestion des unités de stockage avec un relevé des performances observées sur le SSD NVMe Corsair MP600 via CrystalDiskMark. Une fois encore, ce n’est pas tout à fait sur ce terrain que nos trois configurations parviendront à se distinguer les unes des autres. En réalité, c’est même sur ce test que les résultats sont les plus proches et on soulignera au passage, les excellents débits relevés, merci le PCIe 4.0.

Mesure de performances sous Windows 10, copie de fichiers © Nerces
Mesure de performances sous Windows 10, copie de fichiers © Nerces

Nos trois configurations étant équipées d’une interface Ethernet sensiblement identique, nous avons décidé de mesurer les performances en copie de fichiers via le réseau. Nous utilisions pour ce faire un switch 10 GbE - un Buffalo BS-MP2008 - afin de n’avoir aucun goulot d’étranglement. Petite déception, nous sommes un peu éloigné des débits théoriques de l’interface 2,5 GbE qui équipe les trois cartes mères. Nous relevons à chaque fois quelque chose autour des 225-230 Mo/s, ce qui reste évidemment très appréciable par rapport à du 1 GbE, mais on espérait un chouia mieux.

Mesure de performances sous PassMark Performance Test © Nerces
Mesure de performances sous PassMark Performance Test © Nerces

Enfin, pour conclure cette rapide série de benchs, nous avions à cœur de mesurer les performances de l’interface Wi-Fi. Nos trois prétendantes disposent d’un contrôleur Killer Wi-Fi 6 et pour nos mesures, nous avons employé le Performance Test du logiciel de PassMark en passant par un routeur TP-Link Archer AX11000. Rien à signaler ici, les résultats sont pour ainsi dire identiques avec des différences qui restent dans la marge d’erreur de tels relevés.

Overclocking « tranquille » de notre Ryzen 9 3900X © Nerces
Overclocking « tranquille » de notre Ryzen 9 3900X © Nerces

Avant d’aborder la conclusion et alors que ce n’est clairement pas notre terrain de prédilection, nous voudrions faire un petit commentaire côté overclocking. Nous avons effectivement poussé un petit peu notre Ryzen 9 3900X sur l’ASRock X570 Taichi Razer Edition et l’Asus ROG Crosshair VIII Hero avec des résultats identiques. En montant la tension à 1,35 V – un seuil à ne pas trop dépasser – nous avons pu atteindre 4,475 GHz, mais jamais plus. À 4,5 GHz, le système ne démarrait même pas sur l’ASRock alors qu’il arrivait jusqu’à Windows sur l’Asus, mais sans que le moindre bench puisse être conduit de manière stable.

ASRock X570 PG Velocita : l’autre X570

Nous le disions en début d’article, ASRock dispose de seize cartes mères X570. Certaines sont en fin de vie, voire « sur la réserve », quand d’autres constituent la « seconde vague ». Ainsi, à côté de la Taichi Razer Edition, le fabricant lance une X570 PG Velocita que l’on trouve au bas mot à 110 euros de moins. Forcément, à ce tarif, il faut faire quelques concessions : l’étage d’alimentation se limite à 14 phases, on perd un port M.2 ainsi qu’un connecteur PCIe 16x et les USB sont moins nombreux.

© ASRock
© ASRock

À la manière de ce que l’on a pu voir sur la Taichi Razer Edition, le ventilateur chipset est de prime abord assez bruyant, mais une mise à jour du BIOS est venue calmer les choses. On retiendra surtout que l’essentiel est au rendez-vous. Bien sûr, le chipset X570 est de la partie, mais on peut aussi compter sur un contrôleur réseau 2,5 GbE et du Wi-Fi 6. Du bon travail pour se tourner vers le chipset haut de gamme d’AMD sans (trop) se ruiner.

L'association ASRock / Razer toute en couleurs © ASRock
L'association ASRock / Razer toute en couleurs © ASRock

ASRock X570 Taichi Razer Edition : l’avis de Clubic

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La Taichi Razer Edition marque en quelque sorte une seconde vague pour les cartes mères X570 signées ASRock. Une vague qui ne permet cependant pas de souligner d’améliorations révolutionnaires par rapport à la première. On aurait par exemple aimé qu’ASRock se penche sur sa suite logicielle ou sur l’interface de son BIOS afin d’être plus en phase avec la concurrence. Il aurait également été intéressant de le voir mieux gérer le refroidissement du chipset et son ventilateur « turbine ».

Cela dit, ne soyons pas mauvaise langue, il y a des progrès à ce niveau et en mode « silencieux », le ventilateur se coupe assez souvent. Malgré une appellation un peu trompeuse, l’étage d’alimentation marque aussi des progrès et nous retiendrons l’homogénéité d’une carte bien construite disposant d’une très bonne solution audio et d’un sous-système réseau convaincant. Reste que d’abord annoncée à plus ou moins 380 euros, la Taichi Razer Edition se négocie plutôt autour des 420 euros. Un prix à méditer alors que, comme nous le soulignions en encart, d’autres solutions X570 n’ont pas à rougir de la comparaison.

Les plus

  • Design et esthétiques réussis
  • Belle richesse fonctionnelle
  • 2,5 GbE / WiFi 6 / Bluetooth 5.0
  • Sous-système audio de qualité
  • Potentiel en overclocking
  • Razer Chroma pour les amateurs

Les moins

  • Tarification élevée
  • Ventilation du X570
  • Environnement logiciel limité
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Commentaires (11)

BknPanda
Mouais …<br /> Perso j’ai eu bcp trop de prob avec cette carte pour la conseiller… soucis mémoire , soucis stabilité , reboot aléatoire , venti qui part en vrille …<br /> Vraiment pas terrible.<br /> Plus de soucis en passant sur une MSi meg ou une Asus rog.
Nerces
Tu as précisément cette carte mère ? Elle n’est quand même pas bien ancienne
aka_marvin
On peut me redire ce que garde encore le X570 d’exceptionnel par rapport au b550 ? Au vu des benchs,du gap de prix et du ventilo. Le X570 n’est plus très pertinent, il me semble.
newseven
Je ne comprends pas pourquoi qu’il y a du monde qu’il dépense autant pour leur carte mère .<br /> La différence entre une carte mère des 150$ et une de 600 $ est même pas de 3% donc aussi bien d’investir davantage sur le processeur !<br /> Là je parle aussi avec le même chipset x570 .<br /> Par-contre si je choisirais entre du Intel ou AMD ça serait du AMD pour la rétrocompatibilité .<br /> Mais le prix des processeur de Intel son maintenant très attrayant en plus de la disponibilité .<br /> C’est ce qui arrive quand il y a plusieurs chaines de production un peu partout dans le monde et pas juste uniquement produit actuellement dans un seul pays avec TSMC mais il va construire d’autre usines bientôt dans d’autre pays et ça va tout changer j’espère .<br /> La sécheresse et la pandémie a fait du mal a TSMC .
Voigt-Kampf
Quelqu’un m’explique l’intérêt de mettre des ports USB uniquement compatible au max version 2 alors que l’USB 3 est depuis quelques années la dernière norme ?
MrBao
l’intérêt de mettre des ports USB 2.0 : pour moi une de mes clés usb 3.0 ne marche qu’avec mes prises usb 2.0 de ma nouvelle carte mère. donc dans des cas rares d’incompatibilité cela est très intéressant.
pecore
newseven:<br /> Je ne comprends pas pourquoi qu’il y a du monde qu’il dépense autant pour leur carte mère .<br /> La différence entre une carte mère des 150$ et une de 600 $ est même pas de 3% donc aussi bien d’investir davantage sur le processeur !<br /> Mon avis exactement. A titre d’exemple il y a l’ASUS TUF GAMING B550 PLUS que l’on trouve entre 120 et 160€ et qui semble avoir tout ce qu’il faut là où il faut. Mieux vaut alors mettre les 250 euros de différence avec la AsRock X570 une dans le processeur. Pour info 250€ c’est l’écart tarifaire entre un AMD Ryzen 5 3600 et un AMD Ryzen 9 5900X. Ça se réfléchit.
Voigt-Kampf
Cela confirme que c’est encore bien le dawa avec l’USB 3… des trucs vendus comme étant «&nbsp;USB 3&nbsp;» et qui ne dépasse pas les vitesses de l’USB 2, mais là un truc USB 3 qui ne fonctionne même pas sur un port USB 3… c’est un peu le ponpon.
Pas_de_Bol
Probablement que ça coûte un peu moins cher.<br /> Et pour brancher un clavier, une souris ou une imprimante, aucune nécessité d’avoir les débits des USB 3.
Urleur
trop chers pour une CM, entre 100/150 sa suffit largement. Surtout que la grande majorité se contente du basique.
ramses_deux
Excellent article @Nerces,<br /> Juste une petite précision: Pozidriv n’est pas du cruciforme tel que le comprends la majeure partie des gens qui s’y réfère non?<br /> Enfin dans mon coin du monde cruciforme = Phillips.<br /> Oui enfin c’est pas important hein pardon
Nerces
Non, tu as tout à fait raison. Merci.<br /> D’autant que c’est bien l’absence de cruciforme Phillips que je regrette <br /> Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
ramses_deux
En effet. Je ne comprends pas la folie du tout-torx non plus!<br /> Ou pire, des trucs propriétaires pour éviter que l’utilisateur ne s’y promène… ce qu’il arrive a faire de toute manière.<br /> Merci encore.<br /> PS<br /> Phillips avec deux L… l’autre fait des ampoules…<br /> Ok je suis loin déjà -------&gt;[]
Nerces
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