La tension monte chez Alcatel-Lucent

Les jours de Patricia Russo à la tête d'Alcatel-Lucent seraient-ils comptés ? A la suite d'un conseil d'administration extraordinaire, la directrice générale de l'équipementier réseau franco-américain se serait retrouvée dans l'obligation de présenter, fin octobre 2007, un « plan d'urgence pour redresser la trajectoire », indiquent Les Echos.

Le plan d'action engagé en février va être amplifié. Cela pourrait se traduire par de nouvelles coupes sombres, en plus des 12.500 suppressions de postes sur 3 ans annoncées, et par l'abandon de lignes de produits. En revanche, la cession massive d'actifs ne serait pas à l'ordre du jour.

Né d'une fusion finalisée en décembre 2006, la groupe Alcatel-Lucent a annoncé cet été des résultats décevants : un résultat d'exploitation négatif, -19 M€ au second trimestre 2007 (contre un bénéfice de 252 M€ un an plus tôt), un résultat net ajusté de -336 M€ (résultat dilué par action de -0,15 €). Dans ce contexte, l'équipementier a signalé le 13 septembre dernier abaisser ses prévisions de résultat annuel, entraînant une chute du titre de l'ordre de 8,7% sur la séance.

Pour s'imposer face à l'américain , le suédois Ericsson ou encore le germano-finlandais Nokia Siemens Network, Alcatel-Lucent devra retrouver la confiance des marchés.