Olivier Dedieu : "La frontière entre gestion de contenu et travail collaboratif s'estompe"

20 septembre 2007 à 17h18
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Suite au lancement de JCMS 5.7, solution de gestion de l'information complétée d'un gestionnaire de modules, Olivier Dedieu, directeur technique de l'éditeur français Jalios, fait le point sur l'évolution du marché.

AB - Comment se distingue Jalios sur un marché où s'activent de nombreux acteurs, dont les français Wedia (Noheto WCM) et Nuxeo ?

OD - Dans un marché de la gestion de l'information qui évolue, se restructure, dont les acteurs se font racheter ou changent de technologies, Jalios se différencie par un développement en croissance constante depuis sa création il y a 6 ans, et ce, sans avoir fait appel à des capitaux externes, uniquement en se concentrant sur les attentes de ses clients 'entreprise'. C'est la conséquence d'une écoute permanente des attentes du marché et de nos clients.

Ainsi, JCMS est maintenant un véritable progiciel paramétrable et ergonomique, nativement intégré, qui permet de répondre aussi bien aux besoins de gestion et de publication de contenus que de travail collaboratif. Aujourd'hui, la frontière entre gestion de contenu et travail collaboratif, avec l'émergence de nouveaux usages 'Web 2.0' tend à s'estomper et permet une véritable interactivité entre le producteur d'information et le destinataire de celle-ci. Jalios est au coeur de ces évolutions.

AB - Quels sont les atouts techniques, fonctionnels et les tarifs de JCMS 5.7, solution de gestion de l'information pour entreprises ?

OD - Tout d'abord la richesse fonctionnelle : elle permet de supporter facilement des besoins qui se développent et évoluent dans le temps : portail, travail collaboratif, gestion de contenu, documentaire, recherche, workflow, web 2.0, etc. Cette richesse fonctionnelle résulte d'une architecture originale qui permet une grande rapidité de mise en oeuvre ou d'activation de nouvelles fonctionnalités. Cela rend nos clients et partenaires plus réactifs. Par ailleurs, la robustesse, la sécurité, les outils d'exploitation ou de supervision, le support éditeur permettent de garantir une grande qualité de service sur des applications stratégiques.

Enfin, JCMS dispose d'un excellent rapport qualité/prix : JCMS Starter Edition débute à moins de 10.000 euros, et l'Enterprise Edition permet un usage illimité sur un serveur. J'ajoute que les fonctions d'usine à site permettent d'industrialiser la gestion et le déploiement de sites et leur évolution, ce qui permet de réduire les coûts d'exploitation et de maintenance.

AB - Comment ont réagi utilisateurs et partenaires de Jalios à l'intégration récente d'un gestionnaire de modules à la plate-forme ? Combien de modules sont aujourd'hui proposés en libre téléchargement sur le site communautaire JaliosXperience ?

OD - Plusieurs de nos clients attendaient l'architecture en modules. Elle leur permet de bénéficier de fonctionnalités à la carte, de factoriser les développements réalisés en interne et de les partager avec la communauté JCMS. Les partenaires intégrateurs ont eux aussi accueilli très favorablement les modules. Ils les utilisent pour mieux organiser leurs développements spécifiques, pour capitaliser entre les projets et pour bénéficier de fonctionnalités en avance de phase.

Actuellement, le site JaliosXperience comptabilise une trentaine de modules, parmi lesquels plusieurs connecteurs à des systèmes d'authentification SSO, Single Sign-On (CAS, NTLM, RSA ClearTrust), un indexeur de fichier, un gestionnaire de diagramme de Gantt, un gestionnaire de blogs et de podcast, des modules d'analyse statistique, etc.

AB - Jalios souhaite "permettre aux concepteurs de modules de les distribuer selon des licences variées, payantes, gratuites ou open source". Comment évolue le projet aujourd'hui ?

OD - La plupart des clients se servent désormais du gestionnaire de module pour isoler leurs développements spécifiques et faciliter ainsi les montées de version JCMS. Ils ont aussi la perspective, dans un esprit communautaire, de partager ces modules. Certains ont déjà fait le pas : le premier module partagé en open source l'a été par un Conseil général. Cela n'est pas surprenant, car les collectivités locales adhèrent bien à cette approche communautaire.

AB - Olivier Dedieu, je vous remercie.
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