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C'est ainsi premièrement Nokia qui a confirmé son soutien à la technologie qui devrait selon les analystes être une alternative aux prochains réseaux « 4G » en cours de développement auprès de certains opérateurs mobiles. Les constructeurs de mobiles se sont d'ailleurs réunis ces derniers mois pour imposer cette technologie aux industriels du marché. C'est le cas de Nokia, Samsung et , sous le regard de sociétés « telecom » comme Intel.
Nokia et Motorola ayant déjà annoncé qu'ils allaient lancer dès l'année prochaine de nouveaux terminaux équipés d'une puce WiMAX, un représentant de la société finlandaise à affiné hier cette information en précisant que « Nokia envisage de lancer les premiers terminaux WiMAX sur le marché dès le début de l'année 2008 ».
Dans le cas de la constitution d'un réseau 4G basé sur cette technologie, il est à noter que le WiMAX possède un avantage majeur face aux réseaux 3G, à savoir son coût de mise en place, 10 fois inférieur. Il n'est cependant pas réellement adapté à la gestion des appels téléphoniques même si ces débits en téléchargement sont nettement supérieurs à ceux proposés par la 3G ou la 3G+.
Parallèlement, c'est au tour de la société Qualcomm, spécialisée dans la conception de puces 3G, WiFi, GPS ou Bluetooth, qui a annoncé le rachat de TeleCIS Wireless Inc, société américaine qui travaille depuis quelques temps déjà sur le WiMAX.
Implantée en plein coeur de la Silicon Valley, TeleCIS est une jeune pousse qui développe des puces fixes et mobiles exploitant la technologie WiMAX. Qualcomm a donc acquis les différents travaux de la société, dont leurs avancées dans le 802.16e, permettant de concevoir un réseau de haut-débit pour téléphones mobiles.
Interrogé sur le devenir de la société, David Sumi, reponsable marketing produit de TeleCIS, a précisé que les projets de développement du WiMAX 802.16e ont été vendus à Qualcomm alors que TeleCIS Wireless va continuer de développer et de commercialiser des produits spécifiques pour des solutions fixes et portables.
