Ferrari finalise sa première voiture 100% électrique, l’Elettrica qui sera équipée de quatre moteurs électriques, d'une batterie de 122 kWh avec plus de 530 km d'autonomie et suspension active de troisième génération s'il vous plaît.

Ferrari prévoit de sortir de ses usines sa première voiture 100 % électrique, l'Elettrica, dans le courant 2026 - ©William's photo / Shuttertstock
Ferrari prévoit de sortir de ses usines sa première voiture 100 % électrique, l'Elettrica, dans le courant 2026 - ©William's photo / Shuttertstock

C’est à Maranello, et plus exactement sur le site de l’usine « E-Building », que Ferrari finalise l’assemblage de l’Elettrica, dont la révélation complète est prévue au second trimestre 2026. Pour les plus impatient, tout ce que l'on peut dire pour le moment, c'est que la voiture dispose de quatre moteurs électriques, un par roue, et d’un système de suspension actif de troisième génération pour gérer chaque mouvement du châssis. La batterie atteint 122 kWh et promet plus de 530 km d’autonomie. Le 0 à 100 km/h est annoncé en 2,5 secondes et la vitesse maximale à 310 km/h. Tous les éléments du groupe motopropulseur – moteurs, batterie et électronique – sont développés sur le site de Maranello, les cellules viennent quant à elles uniquement du fabricant coréen SK.

Quatre moteurs et une suspension pour maîtriser la puissance

Chaque roue possède son propre moteur électrique, ce qui permet de gérer individuellement la force appliquée au sol et la répartition du couple. Ferrari a conçu la batterie de 122 kWh pour soutenir de longues accélérations, avec des niveaux de puissance et de couple progressifs activables via les palettes au volant. Selon le constructeur, cela offre « des accélérations de plus en plus intenses » à chaque nouvelle action sur la commande.

La suspension active de troisième génération régule le mouvement du châssis en temps réel. Elle intègre des capteurs sur chaque roue, capables de détecter la moindre variation de trajectoire ou de charge. Cela assure stabilité et précision, même lors des changements rapides de direction ou sur des surfaces irrégulières. La voiture conserve ainsi un comportement dynamique proche de celui d’une Ferrari thermique, tout en exploitant pleinement les possibilités du moteur électrique.

Comme l'explique Antonio Palermo, responsable qualité sonore, « le système de suspension travaille en lien avec le moteur pour optimiser le contrôle. Nous avons souhaité que chaque roue puisse réagir indépendamment sans compromettre le confort ».

Les ingénieurs ont également étudié le comportement en freinage régénératif. Les différents modes imitent la décélération naturelle d’un moteur thermique. Cela offre au conducteur la sensation de rétrograder tout en récupérant de l’énergie pour la batterie.

Le châssis de la première 100 % électrique de la marque au cheval cabré: la Ferrari Elettrica - ©Ferrari
Le châssis de la première 100 % électrique de la marque au cheval cabré: la Ferrari Elettrica - ©Ferrari

Performances et autonomie XXL

Attention, voici les frissons annoncés. L’Elettrica accélère de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes, selon les chiffres fournis par Ferrari. La vitesse maximale est de 310 km/h. La batterie de 122 kWh alimente les quatre moteurs et garantit une autonomie supérieure à 530 km, ce qui place cette Ferrari dans la catégorie des supercars électriques à longue portée.

La gestion thermique de la batterie et du moteur a été optimisée pour limiter la perte de performance lors d’enchaînements rapides d’accélérations. Tous les éléments du groupe motopropulseur sont conçus sur le site de Maranello, à l’exception des cellules fournies par SK. Selon Ferrari, cette organisation permet de maîtriser tous les aspects de la performance et de la fiabilité.

Les ingénieurs ont prévu plusieurs niveaux de puissance et de couple, contrôlables via les palettes au volant. Cette approche offre un réglage fin entre confort et sportivité, tout en maintenant l’efficacité énergétique.

Enfin, et n'en déplaise aux tifosi du ronronnement si caractéristique de la marque de Maranello, Ferrari a entièrement repensé le son de l’Elettrica.

Plutôt que de copier le bruit d’un moteur thermique ou de créer un son entièrement synthétique, la voiture utilise un accéléromètre sur l’essieu arrière. Il capte les vibrations produites par les moteurs, filtre les fréquences désagréables et transmet le signal dans l’habitacle. Le constructeur compare le bruit à une guitare électrique amplifiée, contre une guitare acoustique pour le moteur thermique : « Le son est authentique », affirme Antonio Palermo. « Il fait partie des composants du groupe motopropulseur », ajoute-t-il.

Le volume peut diminuer lors d’une conduite calme et s’amplifier en conduite dynamique. La détection instantanée des variations de régime permet même de ressentir la perte de traction d’une roue arrière. Ferrari n’a pas précisé comment le son sera diffusé à l’extérieur, mais insiste sur l’expérience sonore dans l’habitacle, qui reste fidèle aux sensations d’une Ferrari traditionnelle. Promis.

Source : Electrek, Wired (accès payant), Ferrari