Ce week-end, Beijing accueille les tout premiers Jeux mondiaux des robots. L'occasion de découvrir à quoi le XXIᵉ siècle pourrait bien ressembler.

Au début du mois de juillet dernier, un match de football joué par des robots était organisé à Beijing. Une sorte de prélude aux premiers Jeux mondiaux, organisés des 15 au 17 août dans la capitale chinoise. Des jeux qui ont lieu à cette heure, et dont on a pu avoir un certain nombre de vidéos.
Les tout premiers Mondiaux robotiques organisés à Beijing
C'est un événement d'ampleur qui est organisé à Beijing. Car au total, 16 pays (dont l'Allemagne, les États-Unis ou le Brésil), à travers 280 équipes, sont venus concourir à ces compétitions, offrant de nombreuses épreuves aux spectateurs.
Certaines, celles qui ont le plus attiré, sont des épreuves normalement humaines. Parmi celles-ci, on retrouve notamment la fameuse course du 100 mètres, le football, le tennis de table ou bien des affrontements en boxe (boxe anglaise, kickboxing…).
Et il ne s'agit pas simplement d'un premier galop d'essai, mais aussi déjà d'un événement attirant le grand public. La participation a été au rendez-vous, avec des tickets, certes, pas si chers - les prix allant de 128 yuans (environ 15,20 euros) à 580 yuans (69 euros).
Une vitrine pour la tech chinoise
Évidemment, comme on peut le voir dans les vidéos, on n'est pas sur des robots qui fonctionnent aujourd'hui aussi bien que les humains dans les épreuves sportives. Les arrêts ou les chutes des robots ont ainsi été assez fréquents.
Au-delà du spectacle, ces Jeux mondiaux sont aussi l'occasion pour les entreprises et les universités participantes de récolter des données en live pour le développement ultérieur de leurs robots. Les entreprises chinoises de robotique humanoïde, comme Unitree ou Fourier Intelligence, sont particulièrement présentes, et bénéficient ce week-end d'une vitrine mondiale pour leurs activités.
L'événement, de manière générale, est donc plus vu comme un accélérateur de développement que comme un rendez-vous où la gagne seule est visée. « Vous pouvez tester de nombreuses approches nouvelles et passionnantes dans le cadre de ce concours. Si nous essayons quelque chose et que cela ne fonctionne pas, nous perdons la partie. C'est triste, mais c'est mieux que d'investir beaucoup d'argent dans un produit qui échoue » résume Max Polter, membre de l'équipe de football allemande HTWK Robots, affiliée à l'université de Leipzig. Et vous, qu'en pensez-vous ?
Source : Reuters