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Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, prône la mise en œuvre d'un nouveau "mécanisme fiscal" de soutien à l'industrie française du jeu vidéo.
A la suite du gouvernement Raffarin, l'administration Villepin entend soutenir une industrie française du jeu vidéo malmenée par la concurrence nord-américaine.
La semaine dernière, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture, a rencontré Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la concurrence. A cette occasion, le ministre a abordé la situation du secteur et dévoilé son projet de "mécanisme fiscal" destiné à soutenir l'industrie française du jeu vidéo.
Depuis quelques années, la France doit faire face à des politiques de financement du secteur "très agressives" mises en place par d'autres pays, les Etats-Unis notamment.
Le jeu vidéo français assisté est-il la solution ? Le ministère le pense. Selon lui, le jeu vidéo est "une industrie culturelle créative à part entière dont la diversité doit pouvoir être encouragée par les aides publiques."
Le gouvernement entend aider ce secteur par le biais d'un crédit d'impôt. L'obectif est de permettre à cette industrrie créative de s'adapter aux "nouveaux défis du numérique, en garantissant aux créateurs une juste rémunération pour leurs œuvres." Plus largement, l'enjeu consiste à "préserver la création et l'industrie, maintenir ou créer des emplois et relocaliser les activités."
Or, conformément à la réglementation européenne, seuls les Jeux Vidéo ayant une dimension culturelle sont susceptibles de bénéficier de ce crédit d'impôt. La France et la Commission européenne se sont données six mois pour agir et proposer les fondements "d'un cadre juridique stable."
En terme de chiffre d'affaires, le secteur du jeu vidéo dépasse le cinéma en salles et la musique enregistrée. En France, 15 millions de Français y joueraient régulièrement et 7 enfants sur 10 en possèdent. Désormais, les femmes représentent 35% des joueurs.
A la suite du gouvernement Raffarin, l'administration Villepin entend soutenir une industrie française du jeu vidéo malmenée par la concurrence nord-américaine.
La semaine dernière, Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture, a rencontré Neelie Kroes, commissaire européenne en charge de la concurrence. A cette occasion, le ministre a abordé la situation du secteur et dévoilé son projet de "mécanisme fiscal" destiné à soutenir l'industrie française du jeu vidéo.
Depuis quelques années, la France doit faire face à des politiques de financement du secteur "très agressives" mises en place par d'autres pays, les Etats-Unis notamment.
Le jeu vidéo français assisté est-il la solution ? Le ministère le pense. Selon lui, le jeu vidéo est "une industrie culturelle créative à part entière dont la diversité doit pouvoir être encouragée par les aides publiques."
Le gouvernement entend aider ce secteur par le biais d'un crédit d'impôt. L'obectif est de permettre à cette industrrie créative de s'adapter aux "nouveaux défis du numérique, en garantissant aux créateurs une juste rémunération pour leurs œuvres." Plus largement, l'enjeu consiste à "préserver la création et l'industrie, maintenir ou créer des emplois et relocaliser les activités."
Or, conformément à la réglementation européenne, seuls les Jeux Vidéo ayant une dimension culturelle sont susceptibles de bénéficier de ce crédit d'impôt. La France et la Commission européenne se sont données six mois pour agir et proposer les fondements "d'un cadre juridique stable."
En terme de chiffre d'affaires, le secteur du jeu vidéo dépasse le cinéma en salles et la musique enregistrée. En France, 15 millions de Français y joueraient régulièrement et 7 enfants sur 10 en possèdent. Désormais, les femmes représentent 35% des joueurs.
