Un nouveau record vient d'être établi par trois aventuriers suisses, qui ont conduit un camion électrique sur les flancs de l'Ojos del Salado (Chili), le plus haut volcan actif au monde.
David Proeschel, David Koller et Patrick Koller ont de quoi être fiers. Ils ont réussi à conduire le Terren, un camion électrique fonctionnant à l'énergie solaire à 6 500 mètres d'altitude. Une hauteur réellement époustouflante, qu'aucun véhicule électrique n'avait pour atteint pour le moment. Encore un autre exploit à inscrire au registre des véhicules solaires, à l'instar de la Stella Terra qui s'était aventurée dans le Sahara marocain. Deux salles, deux ambiances, mais deux prouesses à saluer. Des prototypes, qui on l'espère, aideront à développer le solaire dans le secteur de l'automobile, pour qu'il ne se cantonne pas à alimenter des véhicules de luxe comme la Lightyear 0.
Un environnement hostile
L'Ojos del Salado est un volcan situé sur la frontière entre le Chili et l'Argentine, connu pour être le plus haut volcan actif au monde. En effet, il culmine à environ 6 893 mètres d'altitude. C'est un lieu unique en son genre, d'une beauté sidérante, mais également un environnement hautement défavorable pour les véhicules :
- Altitude élevée : même si le Terren, en tant que véhicule électrique, n'est pas concerné par la raréfaction de l'oxygène, les très basses températures mettent les batteries à rude épreuve.
- Terrain difficile : on est loin du bitume, et le terrain de l'Ojos del Salado est rude, rocailleux, accidenté et très souvent recouvert de neige ou de glace. La conduite y est rendue très difficile.
- Isolation et accès limité : en raison de la situation géographique du volcan, une panne mécanique ou un accident serait un des pires événements à imaginer. Autant dire qu'il faut que les véhicules qui s'y aventurent soient très fiables.
- Activité volcanique : certes, le volcan est considéré comme dormant, mais ce n'est pas pour autant que l'activité géothermique y est nulle. Fumerolles et autres joyeusetés à base de gaz toxiques font partie du paysage.
Le Terren, une conception unique pour des défis extrêmes
Le Terren a été entièrement conçu par une entreprise spécialisée dans l'ingénierie de machines agricoles et d'équipements lourds. C'est un véhicule unique, basé sur l'Aebi VT450, un transporteur tout-terrains. Il peut parcourir 200 kilomètres grâce à son unique batterie de 90 kWh. Pour se recharger, il intègre une série de panneaux solaires sur sa structure, qui lui permettent de gagner en autonomie.
Equipé d'un moteur de 380 chevaux, c'est un franchisseur hors pair. Une version de production est même prévue à l'avenir, avec une batterie de plus haute capacité (140 kWh).
Repousser les limites de l'électrique
Le précédent record d'altitude pour un véhicule était détenu par un ID.4 GTX spécialement préparé, qui avait réussi à gravir le volcan Uturuncu en Bolivie, qui culmine à 6 008 mètres. Le SUV était parvenu tout de même à une hauteur remarquable de 5 816 mètres ! Plutôt remarquable pour un véhicule qui n'est absolument pas conçu pour une telle utilisation.
Le Terren a donc largement dépassé ce record ; il faut dire que son armada de panneaux solaires a joué un rôle central dans sa réussite. De base, ils couvrent une surface de 8 m2, mais il peut en déployer d'autres, à la manière d'une paire d'ailes, pour atteindre 28 m2. Une fois cette extension en place, il peut gagner jusqu'à 150 km d'autonomie à partir du moment où il est exposé 5 h au soleil. A ces altitudes là, ce dernier tape très fort, ce qui a permis au Terren d'exploiter pleinement cette énergie.
L'équipe suisse et le Terren ont démontré avec brio que les véhicules électriques solaires ont aussi leur mot à dire dans des conditions extrêmes. N'oublions pas que l'exploitation de cette énergie pour les véhicules n'en est pour le moment qu'à ses balbutiements. En considérant ce contexte, cet exploit est d'autant plus impressionnant. Un grand bravo à ces trois pionniers !
Source : Automobile Propre
Une fois réveillé dans le bateau arrivé en Morrowind, j’avais mis le doigt dans l'engrenage. Un autre de mes doigts fut lui aussi coincé entre les pages des livres d’auteurs classiques : Charles Baudelaire, Émile Zola, Choderlos de Laclos ou Victor Hugo pour ne citer qu’eux. Vingt ans après, quelques milliers d'heures à jouer, à lire, et me voilà ! Mon coeur balance toujours entre ma passion de la tech, des jeux vidéo et mon amour incommensurable pour les Lettres. Spoiler : je n’ai pas choisi et cela ne risque pas d’arriver de sitôt.
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