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L'éditeur de Ratiatum Magazine dépose son bilan à la veille de la sortie du 2ème numéro de cette publication française spécialisée "peer-to-peer".
L'avenir de Ratiatum.com, webzine du peer-to-peer, est-il menacé ?
Guillaume CHAMPEAU, jeune créateur et rédacteur en chef de Ratiatum, a souligné le 13 janvier 2005 avoir appris le dépôt de bilan de Mediastone, éditeur du tout nouveau Ratiatum Magazine.
Ce dépôt, a déclaré Guillaume CHAMPEAU, "met un terme, au moins sur le papier, à la croisade médiatique que nous livrons".
Il a signalé à NetEconomie : "La croisade est moins de promouvoir la diffusion gratuite des oeuvres, que de se battre contre la répression et de promouvoir la diffusion libre - la liberté de diffusion étant différente de la gratuité de diffusion".
En volume les échanges sur réseaux "poste à poste" (P2P) sont considérés comme "illégaux" par l'industrie du disque et du film. Soutenue par les pouvoirs publics aux Etats-Unis comme en France, l'industrie culturelle est passée à l'offensive judiciaire pour que soient respectés les droits d'auteur et la propriété intellectuelle.
Malgré les actions en justice menées contre des particuliers suspectés d'abuser de l'échange de fichiers sur réseaux P2P, malgré les déboires de la presse spécialisée, Ratiatum "magazine informatique et culturelle du peer to peer" a fait un pari risqué.
"Selon les chiffres qui nous ont été communiqués, poursuit Guillaume, Ratiatum Magazine était extrêmement proche du seuil de rentabilité, et ce dès son premier numéro".
Néanmoins, ajoute-t-il, "Mediastone a récemment mis un terme à Net@scope, puis a subi un résultat négatif sur ses deux publications restantes : Zataz et Ratiatum". Il ajoute que "la ligne éditoriale tient elle-même sa part de responsabilité dans l'échec."
Pour les collectionneurs, le numéro 2 sortira en kiosque le 18 janvier 2005, à la Une : "Ratiatum Magazine s'est fait pirater, et tant mieux !"
Enfin, Guillaume CHAMPEAU a rappelé que "le magazine papier était économiquement indépendant du site Internet Ratiatum.com". Il a affirmé à NetEconomie ne pas avoir l'intention "de mettre un terme au site".
L'avenir de Ratiatum.com, webzine du peer-to-peer, est-il menacé ?
Guillaume CHAMPEAU, jeune créateur et rédacteur en chef de Ratiatum, a souligné le 13 janvier 2005 avoir appris le dépôt de bilan de Mediastone, éditeur du tout nouveau Ratiatum Magazine.
Ce dépôt, a déclaré Guillaume CHAMPEAU, "met un terme, au moins sur le papier, à la croisade médiatique que nous livrons".
Il a signalé à NetEconomie : "La croisade est moins de promouvoir la diffusion gratuite des oeuvres, que de se battre contre la répression et de promouvoir la diffusion libre - la liberté de diffusion étant différente de la gratuité de diffusion".
En volume les échanges sur réseaux "poste à poste" (P2P) sont considérés comme "illégaux" par l'industrie du disque et du film. Soutenue par les pouvoirs publics aux Etats-Unis comme en France, l'industrie culturelle est passée à l'offensive judiciaire pour que soient respectés les droits d'auteur et la propriété intellectuelle.
Malgré les actions en justice menées contre des particuliers suspectés d'abuser de l'échange de fichiers sur réseaux P2P, malgré les déboires de la presse spécialisée, Ratiatum "magazine informatique et culturelle du peer to peer" a fait un pari risqué.
"Selon les chiffres qui nous ont été communiqués, poursuit Guillaume, Ratiatum Magazine était extrêmement proche du seuil de rentabilité, et ce dès son premier numéro".
Néanmoins, ajoute-t-il, "Mediastone a récemment mis un terme à Net@scope, puis a subi un résultat négatif sur ses deux publications restantes : Zataz et Ratiatum". Il ajoute que "la ligne éditoriale tient elle-même sa part de responsabilité dans l'échec."
Pour les collectionneurs, le numéro 2 sortira en kiosque le 18 janvier 2005, à la Une : "Ratiatum Magazine s'est fait pirater, et tant mieux !"
Enfin, Guillaume CHAMPEAU a rappelé que "le magazine papier était économiquement indépendant du site Internet Ratiatum.com". Il a affirmé à NetEconomie ne pas avoir l'intention "de mettre un terme au site".
