Twitch vient de mettre à jour ses conditions d'utilisation sur les deepfakes pornographiques et menace de bannir de façon permanente les streamers qui en diffusent, même pour un bref instant et de manière involontaire.
Les deepfakes pornographiques, qui consistent à mettre en scène le visage de personnes dans des vidéos pornographiques, sont nommées « images synthétiques d'exploitation non consensuelle », ou « NCEI synthétiques » par la plateforme. Celle-ci explique que cette décision vise à appuyer le fait que le contenu est non consenti.
Mises à jour de deux politiques sur Twitch
Ce type de contenu est d'ores et déjà interdit sur Twitch, et la plateforme a tendance à sévir contre les comptes partageant des images sexuelles, mais « par souci de clarté et pour rester au fait de l'évolution de la terminologie relative aux questions de sécurité », elle met à jour deux de ses politiques.
Premièrement, celle en matière de violence et d'exploitation sexuelle des adultes de Twitch précise désormais que la promotion, la création ou le partage intentionnel de NCEI synthétiques peut entraîner une suspension pour une durée indéterminée, et ce, dès la première infraction.
Sa politique relative à la nudité chez les adultes est elle aussi concernée. Elle inclut maintenant les NCEI synthétiques. Même si l'image n'est montrée que brièvement ou pour exprimer « son indignation ou sa désapprobation à l'égard du contenu », elle sera supprimée et fera l'objet d'une sanction, annonce Twitch.
Une décision qui fait suite à un scandale sur la plateforme
Si la plateforme de streaming a tenu à clarifier les choses, c'est parce qu'elle a été touchée par un scandale relatif aux deepfakes pornographiques en janvier dernier. Le streamer Brandon « Atrioc » Ewing a laissé une fenêtre de son navigateur ouverte lors d'un live. Les spectateurs ont alors aperçu les visages de plusieurs streameuses populaires de Twitch greffés sur le corps de femmes nues.
Si Atrioc s'est depuis excusé dans une vidéo où il apparaît en larmes, les femmes concernées ont fustigé son comportement. Pour l'heure, on ignore si Twitch a décidé de sanctionner Atrioc, et si oui, dans quelles conditions.
Après mes études de journalisme, j’ai décidé de m’orienter vers les domaines qui me passionnent : nouvelles technologies, jeu vidéo, ou encore astronomie. J’adore partager autour de ces sujets mais ma curiosité m’entraîne à évoquer de nombreux autres sujets au travers de mes articles.
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