En Chine, Tencent limite les mineurs à deux heures de League Of Legends par jour

Actionnaire majoritaire de Riot Games, développeur de League of Legends, le géant chinois Tencent a poussé sa filiale à développer un système anti-dépendance qui limite le temps de jeu des mineurs à deux heures par jour, sur le titre premièrement nommé.

Les mineurs chinois férus de League of Legends risquent d'en avoir gros sur la patate. En effet le studio américain Riot Games a déployé un nouveau système limitant leur temps de jeu à deux heures sur ce titre incontournable de l'univers gaming, comme nous l'apprend le Los Angeles Times. L'objectif : réduire la dépendance aux jeux vidéo au sein de l'Empire du Milieu.

Combattre l'addiction aux jeux

Plus question désormais de passer toute une après-midi ou une soirée entière devant son écran à s'entraîner à LoL. Les jeunes âgés de moins de 18 ans seront limités sur leur durée de jeu. Cette demande, émise par la multinationale Tencent, principal actionnaire de Riot Games, viendrait directement du ministère de l'éducation chinois, qui combat l'addiction aux jeux depuis quelques années déjà.


League of Legends n'est pas le premier titre à avoir subi une telle mise à jour. Des mesures ont aussi été prises pour World of Warcraft et Fortnite, comme nous l'indique encore le média américain. Et pour surveiller au mieux les utilisateurs, les autorités n'ont qu'à consulter le numéro national d'identification des gamers, indiqué à chaque nouvelle création d'un compte. Pratique, pour connaître l'âge exact de telle ou telle personne.

Tout en contrôle

Plus globalement, Pékin aimerait limiter le nombre de jeux en ligne disponible pour les mineurs, et réduire leur temps consacré aux activités gaming. Comme le note LA Times, le développement d'un outil anti-dépendance par des sociétés américaines marque un nouveau cap dans cette politique. Le fait de se plier aux demandes chinoises, en adaptant ses services à la politique interne du pays, s'inscrirait ainsi dans une tendance occidentale de plus en plus marquée.

Source : Los Angeles Times