L'OMS considère l'addiction aux jeux vidéo comme une pathologie

27 mai 2019 à 17h38
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Ecran

La semaine dernière, l'OMS a approuvé la onzième révision de la classification internationale des maladies. Parmi les nouveautés, l'addiction aux jeux vidéo rejoint les troubles dûs à un comportement de dépendance.

Les protestations de l'industrie vidéoludique n'y auront rien fait. Lors de son Assemblée mondiale de la Santé, qui s'est tenue la semaine dernière, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a validé la onzième révision de sa classification internationale des maladies (CIM-11).

Influence durable sur la vie sociale

Par conséquent, l'institution a confirmé que la dépendance aux jeux vidéo était désormais considérée comme un trouble de la santé mentale. Autrement dit, une maladie qui peut nécessiter un traitement médical.

Si vous craignez d'en être atteint(e), sachez néanmoins qu'elle ne concerne que les individus dont « le comportement doit être suffisamment sévère pour entraîner une altération significative du fonctionnement personnel, familial, social, éducatif, professionnel ou autre, et doit avoir été évident pendant au moins 12 mois », selon la définition donnée par l'OMS. Donc rien d'alarmant si vous avez « juste » passé quelques nuits blanches sur Sekiro.

De leur côté, les défenseurs des jeux vidéo ont réagi par l'intermédiaire de l'Entertainment Software Association (ESA), qui a appelé l'OMS à revoir son jugement, invoquant le manque de preuves formelles quant à l'existence d'un tel trouble. La bataille n'est en effet peut-être pas terminée : la nouvelle version du document de référence ne doit entrer en vigueur qu'en janvier 2022.

Source : Blog du Modérateur

Bastien Contreras

Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autr...

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Ingénieur télécom reconverti en rédacteur web. J'écris sur les high tech, les jeux vidéo, l'innovation... J'ai d'ailleurs été responsable d'accélérateur de startups ! Mais je vous réserve aussi d'autres surprises, que vous pourrez découvrir à travers mes articles... Et je suis là aussi si vous voulez parler actu sportive, notamment foot. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est comme du FIFA, mais ça fait plus mal aux jambes.

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Commentaires (10)

Fulmlmetal
De toute façon l’OMS et autres chercheurs en médecine ont pris l’habitude de trouver le mal dans tout ce qu’on mange et tout ce qu’on boit.<br /> Y a pas une semaine sans qu’on nous dise que ceci est mauvais ou cela cancerigène. La semaine dernière on a appris que meme les jus d’Orange était mauvais pour la santé, donc maintenant je ne lis plus leurs annonces anxiogènes.<br /> Et on se souvent tous de cette période il y a à peine 10 ans où tous les ans on nous effrayait avec un nouveau virus très dangereux (grippe aviaire, grippe asiatique, grippe porcine H1N1, etc), et à chaque fois ça a fini en pétard mouillé. On se souvient tous des vaccins anti H1N1 acheté par millions par Roselyne Bachelot … pour rien.<br /> La peur est un outil extrèmement efficace que manie à merveille les gouvernement et organisme, comme la perte du Triple A sous Sarko, le trou d’Ozone, les fontes de glaces et montée des océans, le dérèglement climatique, récemment la disparition de la biodiversité, les nouveaux virus, etc … rien de tel pour détourner l’attention du peuple des autres problèmes de type économiques ou politiques ou le faire taire.
linkin440
Les personnes qui sont addicts en général le seront toute leur vie, que ça soit les jeux, l’alcool, le tabac, le cannabis, le chocolat, le coca-cola et j’en passe. Je pense que c’est dans les gênes et aussi le comportement de la vie de tous les jours.
KlingonBrain
Du grand n’importe quoi.<br /> La passion pour le jeu vidéo n’est pas différente des autres passion. Télévision, livres, ou autre.<br /> Par expérience, les passions dévorantes sont toujours des phénomènes passagers. L’esprit se lasse de tout et particulièrement quand on pratique une passion en mode intensif. Et le jeu vidéo n’échappe pas à la règle.<br /> Mais on peut imaginer que les décisionnaires ont un certain age et ne sont pas des joueurs.<br /> Nous sommes à une époque ou le monde change très vite.<br /> Les conservatismes deviennent un problème parce qu’ils empêchent le monde d’avancer.
playAnth95
t as quand même des cas ou des mec jouent 15h/24 par jour, ca devient grave à ce niveau.
Zathuro
Moi c’est l’OMS que je considère comme une pathologie…
Yorgmald
Edité - il ne peut pas comprendre, c’est dans les gênes.
sandalfo
Je me souviens d’une période d’arrêt maladie en 2006 où j’étais chez moi avec World of Warcraft 14h par jour. Et puis j’ai eu une formation et un boulot et j’ai arrêté net, du jour au lendemain. On peut se passionner pour quelque chose et puis la vie reprend son cours normal.
KlingonBrain
Et alors ? En quoi est ce grave ? Que risque t’on ? Ce genre de phénomène dure au maximum quelques mois. Après quoi la passion s’éteint d’elle même.<br /> Quand une personne veut prendre un congé sabbatique pour faire le tour du monde ou gravir une montagne, on ne déclare pas cela comme une maladie mentale…<br /> Objectivement, quantité de passions sont plus risquées que le jeu vidéo.
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