Désormais concurrencé sur le palier des 300 euros, qu'il occupe depuis l'été 2010, Archos annonce aujourd'hui l'« Archos 70b Internet Tablet », présentée comme « la première tablette Honeycomb à moins de 200 euros ».
La nouvelle venue est comme son nom l'indique une variante mise à niveau de l'Archos 70 Internet Tablet de la Gen 8.
Évolution matérielle modeste mais bienvenue
Son écran tactile capacitif TN d'une diagonale de 7 pouces troque pour commencer la modeste définition FWVGA (854 x 480 pixels) de sa devancière pour une honorable WSVGA (1024 x 600 pixels). La fréquence de son processeur ARM Cortex-A8 mono-cœur a quant à elle été portée de 1 à 1,2 GHz, et il est épaulé par 512 Mo de mémoire vive.
Aucun autre apport n'est mentionné sur le plan matériel, on devrait donc retrouver 8 Go de mémoire interne, extensible au moyen d'une carte microSDHC (jusqu'à 32 Go), une connectique riche comprenant Wi-Fi N, Bluetooth 2.1, sortie HDMI et port USB hôte, une paire de haut-parleurs, un micro et un capteur frontal VGA.
On retrouve en outre la qualité de fabrication perfectible de l'Archos Gen 8, puisque le nouveau modèle hérite de sa coque.
Révolution logicielle
Mais plus encore que sur le plan matériel, c'est sur le plan logiciel que l'« Archos 70b Internet Tablet » bénéficie de l'évolution la plus importante.
Elle abandonne effectivement Android 2.2 Froyo, plus ou moins bien adapté à l'ergonomie d'une tablette, au profit d'Android 3.2 Honeycomb, mais aussi et surtout l'AppsLib, la boutique maison pauvre en applications, au profit de l'Android Market.
D'un produit destiné presque exclusivement à une utilisation multimédia, domaine historique d'Archos, on passe donc à un produit réellement polyvalent.
L'« Archos 70b Internet Tablet » sera lancée en France début janvier 2012 au prix public de 200 euros, vraisemblablement en capacité de 8 Go. Le modèle à disque dur de 250 Go ne semble pas avoir été reconduit, et aucune mise à jour vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich ne semble prévue.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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