Asus Eee Pad Transformer Prime : la tablette convertible adopte Tegra 3 (màj)

08 décembre 2011 à 14h58
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Asus vient finalement d'annoncer l'« Eee Pad Transformer Prime », maintenant que Nvidia en a dévoilé l'une des principales nouveautés, la puce Tegra 3, qu'elle est la première à adopter. La nouvelle tablette hybride complète sa devancière, sans la remplacer, en apportant une évolution de ses principales caractéristiques.

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Une gamme bientôt sous Ice Cream Sandwich

La nouvelle « Eee Pad » sera effectivement lancée sous Android 3.2 Honeycomb, la même version que son aînée, mais les deux modèles seront mis à jour vers Android 4.0 Ice Cream Sandwich début 2012 et resteront en vente en parallèle.

La « Transformer Prime » mise donc sur une différenciation technique, et non sur une obsolescence programmée de sa devancière.

Fiche technique améliorée

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La « Transformer Prime » se démarque pour commencer en empruntant les codes esthétiques des Zenbooks, avec une coque en aluminium brossé d'une grande finesse, qui ne mesure que 8,3 mm d'épaisseur pour 586 g (contre respectivement 13,0 et 680 g). L'autonomie est malgré tout en hausse grâce au cinquième cœur du SoC Tegra 3, le fameux Companion, avec lequel elle revendique une autonomie de 12 heures.

La nouvelle tablette arbore toujours un écran tactile WXGA (1280 x 800 pixels) de 10,1 pouces (25,4 cm), reposant sur une nouvelle dalle « Super IPS+ » recouverte de verre Corning Gorilla Glass, résistant aux rayures et aux traces de doigts. Il revendique des angles de vue de 178°, caractéristiques du procédé IPS, mais aussi et surtout une luminosité maximale de 600 cd/m², de quoi contrecarrer les reflets de sa surface brillante en extérieur.

Cet écran est surmonté d'un capteur frontal d'une définition inchangée de 1,2 million de pixels, mais au dos on passe à un capteur CMOS rétroéclairé, associé à une lentille lumineuse (f2,4) et à un flash à LED, photographiant à 8 millions de pixels (contre 5) et filmant en 1080p.

La nouvelle « Eee Pad » abrite donc le tout nouveau SoC Nvidia Tegra 3, ce qui en fait la première tablette quadri-cœur du marché. Elle s'en tient à 1 Go de mémoire vive, à 32 ou 64 Go de mémoire interne, et on retrouve l'emplacement microSDHC (jusqu'à 32 Go), le Wi-Fi N, le Bluetooth 2.1 d'ancienne génération, un GPS et une sortie micro HDMI.

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Se transformer en ordinateur portable

La nouvelle « Transformer » hérite comme son nom l'indique de l'approche convertible de sa devancière, avec un nouvelle station d'accueil de 540 g, abritant un clavier, un touchpad, de la connectique mais aussi et surtout une batterie supplémentaire, portant l'autonomie totale à 18 heures !

Vendue en option au prix inchangé de 150 dollars, la station d'accueil enrichit la connectique de la tablette d'un port USB 2.0 conventionnel et d'un lecteur de carte SD. En raison de l'épaisseur différente des deux modèles, les stations d'accueil ne sont malheureusement pas interchangeables.

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L'« Asus Eee Pad Transformer Prime » sera lancée dans le monde entier au mois de décembre. Elle sera vendue 500 à 600 dollars aux États-Unis en capacité de 32 ou 64 Go, auxquels s'ajouteront le cas échéant les 150 dollars de la station d'accueil, soit un total de 650 à 750 dollars. L'« Eee Pad Transformer » première du nom devrait donc baisser au même moment, dans des proportions non communiquées.

Mise à jour du 8/12/2011 à 14 h 58 :

Asus a aujourd'hui annoncé le lancement de la « Transformer Prime » en France, où pour un prix unique de 599 euros, l'acheteur fait son choix entre le modèle de 32 Go fourni avec son clavier station d'accueil ou celui de 64 Go nu. L'histoire ne dit pas, pour le moment, si l'accessoire sera commercialisé nu et si oui à quel prix.

Publication initiale le 9/11/2011 à 11 h 54.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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