Dell annonce aujourd'hui le lancement immédiat en France de la « Dell Streak 7 », avec laquelle il jette un pavé dans la mare, en réponse au lancement simultanée de la Samsung Galaxy Tab Wi-Fi. La tablette 7 pouces de Dell offre effectivement un tarif alléchant, sans pour autant n'avoir rien à envier à la concurrence directe.
La « Dell Streak 7 » s'articule autour d'un écran LCD de 7 pouces affichant une définition WVGA (800 x 480 pixels) malheureusement un peu faiblarde. Il est en revanche recouvert de verre « ultra résistant » de marque Gorilla Glass.
La tablette est animée par une puce tout-en-un (SoC) Nvidia Tegra de seconde génération, comprenant un CPU double cœur cadencé à 1 GHz, ainsi qu'un GPU performant assurant le décodage matériel de la vidéo Full HD. Elle dispose par ailleurs de 16 Go de mémoire interne, extensible par le biais d'une carte microSD, d'un capteur dorsal de 5 millions de pixels associé à une LED et d'un capteur frontal à 1,3 million de pixels. Seule la connectique Wi-Fi N est pour l'heure proposée, mais une déclinaison 3G sera prochainement lancée.
Une version d'Android pour smartphone et non pour tablette
La « Dell Streak 7 » fonctionne à l'instar de ses concurrentes directes sous Android 2.2 nom de code Froyo, un OS initialement destiné aux smartphones, et non sous Android 3.0, destiné aux tablettes, requérant au minimum une définition WSVGA (1024 x 600 pixels). Son ergonomie a donc été adaptée au moyen d'une interface maison, baptisée « Stage » en l'occurrence. Certifiée Google, la nouvelle tablette de Dell permet enfin d'accéder à l'Android Market, contrairement à celle d'Archos.
Au prix public de 329 euros, la « Dell Streak 7 » s'intercale donc entre l'Archos 70low cost à 250 euros et la Samsung Galaxy Tab Wi-Fi, dont la commercialisation a démarré aujourd'hui en France au prix de 390 euros. La définition de son écran est inférieure à celle de la Galaxy Tab, mais elle est plus performante tout en étant moins onéreuse... Faites vos jeux !
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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