Google est sur le point de vendre son dernier Nexus One. La firme de Mountain View avait déjà annoncé qu'elle cesserait de vendre elle-même son smartphone Android auprès du grand public, mais elle a tout récemment indiqué qu'elle avait reçu sa dernière livraison de Nexus One. Le terminal ne sera donc plus disponible auprès de Google une fois ce stock écoulé. La société en assurera toutefois le support auprès des précédents acquéreurs.
Il faudra dès lors se tourner vers les partenaires locaux de Google, c'est-à-dire les opérateurs tels que Vodafone en Europe et plus particulièrement SFR en France, qui continueront quant à eux à le commercialiser... Ou pas : chez SFR l'« article est indisponible », sans qu'aucune date de disponibilité ne soit donnée. Le lien permettant l'achat du téléphone seul ne mène quant à lui nulle part !
Si le HTC Desire semble en être une alternative toute naturelle, puisqu'il n'est rien d'autre que la déclinaison maison du fabricant du Nexus One, à quelques petites différences près, le modèle commercialisé en marque Google présente néanmoins l'intérêt d'être la plateforme de développement officielle. Il est donc le smartphone Android le plus à jour du marché et le seul à ce jour à bénéficier officiellement de la version 2.2 nom de code « Froyo », prenant en charge Flash Player 10.1.
À ce titre, Google continuera en fait à le vendre nu aux développeurs Android au travers d'un partenaire. Pour le prix d'une inscription de 25 dollars, vous deviendriez bien développeur, non ?
Mise à jour du 27/07/2010 à 11 h 05
Il est à nouveau possible de commander le Google Nexus One depuis le site internet de SFR, y compris le « téléphone seul », alors qu'il était jusqu'à présent signalé comme étant « indisponible ».
Le Google Nexus One y est facturé à partir de 130 euros avec un forfait, à partir de 240 euros avec un forfait bloqué ou à partir de 420 euros avec une offre prépayée sans engagement. Le téléphone seul, mais néanmoins bloqué sur le réseau de l'opérateur, est enfin vendu 450 euros.
(Article initialement publié le 19/07/2010 à 12 h 53)
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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