ioSafe a présenté la semaine dernière dans le cadre du CES un nouveau NAS coffre fort, un serveur de stockage résistant aux incendies et aux inondations.
L'ioSafe NAS 1513+ complète le NAS 214 lancé il y a deux ans. Comme son prédécesseur et comme sa référence l'indique, il repose sur les composants matériels et logiciels de Synology, l'un des spécialistes les plus réputés du marché des NAS.
Le nouveau modèle est plus précisément un DS1513+ doté d'un boîtier spécifique, semblable à celui d'une boîte noire (la couleur vive en moins). Sa résistance à une température de 850°C pendant 30 minutes le prémunit des incendies (standard ASTM E119), et son étanchéité à l'eau à 3 m de profondeur pendant 3 jours le prémunit des inondations.
Se passer de sauvegarde offsite
L'idée est de pouvoir se passer de sauvegarde hors-site (offsite), via un réseau public et le plus souvent sur un cloud potentiellement vulnérable, pour ne jamais avoir à exposer des données sensibles ou pour réaliser des économies. Reste seulement à se prémunir du vol.
On retrouve quoi qu'il en soit un processeur Intel Atom double cœur à 2,13 GHz, 2 Go de mémoire vive (extensible à 4), cinq emplacements Serial ATA au format 3,5 pouces (extensible par le biais d'une variante ioSafe du boîtier d'extension) et quatre ports Gigabit Ethernet. De quoi atteindre 350 Mo/s en lecture et 200 Mo/s en écriture. Deux ports eSATA, deux ports USB 3.0 et quatre ports USB 2.0 complètent la panoplie. L'ensemble repose sur le fameux firmware Disk Station Manager (DSM), actuellement en version 4.3 mais bientôt en version 5.0.
L'ioSafe NAS 1513+ sera lancé aux États-Unis au mois de mars au prix public de 1600 dollars HT, contre 700 euros TTC pour le Synology DS1513+ dont il est dérivé.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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