La société canadienne continue sa transition. Pour tenter de contrer la baisse des ventes de ses smartphones, Blackberry met en avant les services et les logiciels. Ce dernier segment est en très forte hausse.
Blackberry tente de sortir de l'ornière. Le groupe canadien opère depuis plusieurs mois un virage visant à promouvoir ses activités sur les services et les logiciels. Une marche forcée dictée par une tendance forte, la baisse des ventes de ses smartphones. Pour son premier trimestre fiscal 2016, le groupe parvient à cet objectif même si ses pertes sont toujours bien présentes.
Au dernier pointage de décembre dernier, les services et le matériel représentaient chacun 46% du chiffre d'affaires du groupe. Quant aux logiciels (BBM, sécurité, outils pour les objets connectés...) et aux technologies sous brevets, ils ne totalisaient que 8% de cet ensemble. Ce dernier élément est à présent en très nette progression, soit 21% de l'activité de l'entreprise, alors que le matériel (40%) et les services (38%) représentent une part moins importante du gâteau.
Si Blackberry est sorti du rouge (.pdf), sa situation n'est pas non plus la meilleure. Son chiffre d'affaires chute de 32%, à 658 millions de dollars et sa dette reste de 1,25 milliard de dollars. Des éléments à mettre au crédit de la baisse des ventes de smartphones. Sur les trois mois de l'année (février à mai), la société n'a ainsi vendu que 1,1 million de terminaux, contre 2,6 millions l'an dernier.
Blackberry a donc fait le choix de mettre le cap sur les logiciels et s'y tient. La direction souhaite que cette activité devienne son fer de lance et atteigne 500 millions de dollars.
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de rempli...
Mêler informatique, politique et journalisme tu essaieras ! Voilà ce que m'a demandé un jour un monsieur ridé tout vert qui traînait dans un square en bas de mon immeuble. J'essaie désormais de remplir cette mission en tant que rédacteur pour Clubic.
Je traite principalement de politique numérique tout comme de sécurité informatique et d’e-Business. Passionné de Star Wars, de Monster Hunter, d’Heroic Fantasy et de loisirs numériques, je collabore régulièrement à de multiples projets vidéo de la rédaction.
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