Nvidia a publié ce matin les résultats financiers de son quatrième trimestre 2011, achevé ce 29 janvier, clôturant un très bon exercice. En n'augmentant ses revenus que modestement, la firme au caméléon est parvenue à plus que doubler son résultat net.
À 4 milliards de dollars, le chiffre d'affaires pour l'année 2011 n'a effectivement cru que de 12,8 % par rapport aux 3,54 milliards de l'année précédente. Le bénéfice net est quant à lui passé de 253,1 millions de dollars en 2010 à 581,1 millions cette année, soit un gain de près de 130 % !
Mais ce n'est pas aux cartes graphiques grand public que Nvidia doit cette réussite. Les ventes de cette branche, sur laquelle il a procédé cette année à une multitude de renommages, sont les seules à s'être stabilisées. Les consommateurs ne s'y sont pas (tous) trompé. La branche des solutions professionnelles a quant à elle enregistré une croissance modeste de 5,6 %.
La branche produits grand public (consumer products) en revanche, incluant tout particulièrement les SoC Tegra qu'ont adopté cette année une multitude de smartphones et de tablettes, a tout simplement triplé ses ventes. Son chiffre d'affaires est effectivement passé de 197,6 à 591,2 millions de dollars, soit une progression fulgurante de 199,2 %.
Pour le premier trimestre 2012, Nvidia attend un chiffre d'affaires stable, de 900 à 930 millions de dollars, mais les choses devraient s'accélérer dès le deuxième trimestre, avec le lancement d'une multitude de terminaux Tegra 3 (Asus Eee Pad Transformer Prime TF700T et Acer Iconia Tab A700 notamment) mais aussi et surtout de la véritable nouvelle génération de cartes graphiques GeForce de la série 600, nom de code Kepler.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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