Nokia vend toujours plus mais ses bénéfices chutent

23 juillet 2010 à 11h48
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Éclipsé dans les pays développés par la montée d'Android au détriment du vieillissant Symbian, Nokia maintient ses ventes grâce aux pays émergents. Les revenus du finlandais n'ont effectivement augmenté que de 1 % sur un an, à 10 milliards d'euros, mais le bénéfice a quant à lui chuté de 20 % en un an (de 775 à 660 millions d'euros), et même de 40 % en prenant en compte les dépenses qualifiées d'exceptionnelles (de 427 à 295 millions d'euros).

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Nokia a pourtant vendu 8 % de téléphones de plus que l'année précédente, un total de 111,1 millions d'unités, mais leur prix de vente moyen a continué à baisser pour plafonner à seulement 61 euros (contre 64 euros l'année précédente). Le prix de vente moyen d'un smartphone a notamment chuté de 181 à 143 euros en un an, celui d'un téléphone standard (embarquant un OS Series 30 ou 40) passant de 41 à 39 euros.

Ce sont donc les pays émergeants qui ont permis à Nokia de maintenir son chiffre d'affaires, comme en témoigne le tableau ci-dessous. Les États-Unis et le Moyen Orient délaissent la marque, tandis qu'elle stagne en Europe. Elle enregistre en revanche une forte croissance en Amérique Latine et en Chine.

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« Nous avons terminé le deuxième trimestre avec de bonnes raisons d'être optimiste quant à notre avenir, » a indiqué un porte-parole de Nokia, « le marché continue à croitre à un rythme vigoureux, tiré par quelques uns des marchés les moins matures sur lesquels Nokia est fort ».

Nokia restait de loin le numéro un mondial du marché de la téléphonie mobile au trimestre précédent, d'après une étude Gartner. La marque avait une part de marché de 35 % en terme de ventes de téléphones, devant les 21 % de Samsung et les 9 % de LG, et son système d'exploitation Symbian représentait 44 % des ventes, loin devant les 19 % de RIM.

Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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