Google Arts & Culture propose une expo dédiée à la naissance de la musique électronique

20 mars 2021 à 09h40
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© Brian Diescher - Bob Moog Foundation
© Brian Diescher - Bob Moog Foundation

Si se dandiner dans des club au rythme de musiques électroniques est un plaisir mis sur pause depuis quelques mois dans notre pays, Google Arts & Culture vous propose de vous plonger dans cette culture grâce à une exposition virtuelle consacrée à ce genre.

Une exposition Music, Makers & Machines qui retrace l’histoire de la musique électronique depuis l’invention du premier synthétiseur en 1895. Au programme : de la lecture, des photos, des vidéos, des visites virtuelles de clubs mythiques et même un studio en réalité augmentée où jouer quelques morceaux.

Instruments, inventeurs, culture dance...

Conçue en collaboration avec une soixantaine de partenaires répartis à travers 15 pays, dont la Philharmonie de Paris, cette exposition baptisée Music, Makers & Machines s’adresse autant aux « passionnés de Tech » qu’aux clubbers ou aux novices.

Elle parcourt les 126 ans d’histoire de la musique électronique et débute en 1895 avec l’invention du premier synthétiseur par Thaddeus Cahill en 1895, le Telharmonium, une colossale machine de près de 20 mètres de long pesant 200 tonnes.

Cette exposition propose de « découvrir les instruments qui ont tout changé en 3D », par exemple le Rolan-TR808 ou le Yamaha CS 80, et de « visiter les studios légendaires », notamment le Studio Pierre Henry à Paris ou le WDR Studio de Cologne.

L’exposition met aussi en lumière des personnalités comme Raymond Scott, compositeur ayant inventé le séquenceur polyphonique, ou Daphne Oram, une pionnière capable de « peindre la musique ».

Music Makes & Machines retrace également l’évolution de la culture dance en détaillant le rôle qu’a pu jouer une ville comme Berlin depuis la chute du Mur ou l’impact du second « Summer of love » à l’été 1988. Elle n’oublie pas non plus l’influence du monde du jeu vidéo et de celui du cinéma.

L’exposition permet aussi de visiter des clubs mythiques sans bouger de chez soi : Factory Records de Manchester, Berghain de Berlin…

Un studio virtuel en réalité augmentée

Enfin, puisque tout ceci devrait éveiller chez beaucoup l’envie de faire un peu de musique, une fonctionnalité de réalité augmentée AR Synth leur ouvre les portes d’un studio de musique électronique virtuel.

Celui-ci renferme cinq synthétiseurs célèbres : le Memorymoog, l’ARP Odyssey, l’Akai S900, le Roland CR-78 et le Fairlight CMI.

© Google
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Pour découvrir cette exposition Music, Makers & Machines, suivez le lien !

Source : Google

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Commentaires (3)

gino_vannelli
J’ai débuté la musique dans les 70’s à l’époque des Moog, Arp Odyssée , et autres Oberheim… nostalgie.
yam103
Pour ma part, j’ai commencé la techno dans les années 90, en France et plus particulièrement en région parisienne.<br /> Fréquence Gay devenue FG sur 94.4 MHz, Rave Up de Patrick Rognant le samedi, Radio Mentale le lundi soir, ainsi que tout un tas d’émissions en avance sur son temps. Et à côté de cela, toutes ces raves plus ou moins clandestines, dont la police ne connaissait même pas ce nouveau genre. <br /> L’expo donnée ici est pas mal du tout, mais orientée sur les fêtes UK; Rien sur la TB303 ? Et il manque malheureusement ce qui constitue mes souvenirs de l’époque.
vintage303
Un pote a fait l etout premier reportage en France sur la scene techno/house a paris c’était en 1993
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