Nikon S3300 et S30 : compacts à 100 euros pour petits et grands

01 février 2012 à 05h00
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C'est aujourd'hui au tour de Nikon de procéder au traditionnel renouvellement annuel de sa gamme d'appareils photo compacts, un an presque jour pour jour après le précédent. Cette année, le nouveau numéro un du compact en France, qui a ravi la place à Panasonic au précédent trimestre, met plus que jamais l'accent sur les attentes des consommateurs : le prix et le nombre de pixels.

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Coolpix S3300

Le nouveau « Coolpix S3300 » a donc pour commencer la lourde tâche de succéder au S3100, appareil photo le plus vendu en France en 2011, avec 91 000 unités et 10 % de part de marché en volume. Puisqu'on ne change pas une équipe qui gagne, le S3300 évolue en douceur.

On passe donc de 14 à 16 millions de pixels, mais le capteur s'en tient au CCD au format 1/2,3 pouce, et donc à la vidéo HD 720p. Il ne faut donc pas s'attendre à une amélioration de la qualité d'image, voire même au contraire. L'écran de 2,7 pouces à seulement 230 400 points est quant à lui maintenu.

Le zoom en revanche, non content de passer d'une amplitude de 5 à 6 fois (équivalent 26-156 mm), accueille la stabilisation optique, qui remplace avantageusement la stabilisation électronique relativement inefficace.

Le prix public du « S3300 » est inférieur à celui de son prédécesseur au lancement : 130 euros au lieu de 140.

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Coolpix S4300

La variante tactile de l'appareil photo emblématique de Nikon est reconduite. Le « Coolpix S4300 » succède donc au S4100 en suivant strictement la même trajectoire que le S3300 par rapport au S3100. Il hérite donc de la totalité de sa fiche technique, à l'exception de son écran, qu'il troque pour un modèle tactile de 3 pouces à 460 800 points.

Avec un prix public de 150 euros, le surcout est de 20 euros, soit 15 %.

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Coolpix S2600

Lancé en plein CES, le « Coolpix S2600 » inaugure le segment des 100 euros, jusqu'à présent réservé à la famille L. Il faut dire qu'il n'est rien d'autre que la réincarnation du fameux S3100, avec un capteur CCD de 1/2,3 pouce photographiant à 14 millions de pixels et filmant en HD 720p, un zoom 5 fois équivalent à un 26-130 mm et un écran de 2,7 pouces à 230 400 points.

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Coolpix L25 et L26

Dans la famille des Coolpix fonctionnant à pile, le « L25 » succède cette année au L23. Nikon ayant privilégié une baisse de prix, les évolutions sont anecdotiques. On retrouve donc le même zoom 5 fois et le même minuscule capteur CCD de 1/3 pouce à 10,1 millions de pixels, mais la définition passe du VGA à la HD 720p en vidéo. C'est l'inverse pour l'écran, dont la définition plafonne à 230 400 points mais dont la diagonale passe de 2,7 à 3 pouces.

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Seul le capteur CCD de 1/2,3 pouces à 16 millions de pixels différencie la variante « L26 ».

Les « Coolpix L25 » et « L26 » seront facturés respectivement 70 et 100 euros.

Coolpix S30

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Concluons la découverte de la nouvelle entrée de gamme par une touche d'insouciance, avec le « Coolpix S30 », un appareil photo compact destiné aux enfants de 4 à 8 ans, une première chez un grand fabricant.

Pour ce faire, le nouveau venu est étanche jusqu'à 3 m de profondeur, résistant aux chutes de 80 cm de hauteur, mais aussi et surtout offre une ergonomie simplifiée au maximum, avec un déclencheur photo, un autre vidéo, un bouton pour une seule fonction et l'absence de menu.

Au-delà de son zoom périscopique 3 fois équivalent à un 29-87 mm, le S30 hérite par ailleurs des caractéristiques du L25 suscité.

Décliné en rose ou bleu, le « Coolpix S30 » sera vendu au prix public de 100 euros.

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Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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