Fujifilm a annoncé hier le renouvellement de son cadre photo numérique 3D. Si le premier appareil photo 3D du fabricant avait eu droit au cadre photo adapté, le renouvellement du premier n'avait jusqu'à présent pas entrainé le renouvellement du second. Le nouveau « FinePix Real 3D V3 » comble cet oubli un an plus tard, mais la patience des acheteurs potentiels est récompensée car son principal apport en fait un écran à part entière.
Le « FinePix Real 3D V3 » est effectivement présenté comme le premier cadre photo numérique au monde offrant une entrée HDMI, qui permet naturellement de le relier à l'appareil photo FinePix Real 3D W3, mais aussi et surtout à n'importe quelle autre source 3D, tel qu'un caméscope 3D d'une autre marque ou même un lecteur de Blu-ray, une console de jeu ou un ordinateur.
Un emplacement SD/SDHC, un port USB et 512 Mo de mémoire interne permettent comme d'habitude d'y stocker des photos ou vidéos de façon autonome.
Si la diagonale de l'écran passe de 8 à 7,2 pouces (20,3 à 18,3 cm), on passe en contrepartie du procédé de la barrière de parallaxe au procédé lenticulaire, qui permet cette fois d'afficher la même définition en 2D et en 3D. On passe pour ce faire d'une dalle de 800 x 600 pixels, dont la définition horizontale était divisée par deux en 3D (deux points de vue de 400 x 600 pixels chacun), à une dalle de 1600 x 600 pixels, soit 2,88 millions de points, affichant 800 x 600 pixels différents pour un comme pour deux points de vue.
En outre, le cadre décode désormais les vidéos 3D HD 720p au format Motion JPEG à 30 i/s, telles que celles issues de l'appareil photo du fabricant, ce que son prédécesseur était incapable de faire. Il embarque à ce titre une paire de haut-parleurs.
Le nouveau cadre photo numérique « Fujifilm FinePix Real 3D V3 » sera lancé mi-novembre au Japon pour l'équivalent de 460 euros. Aucune date ni aucun prix n'ont été communiqués pour le reste du monde.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre
passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur
expertise quotidiennement.
