Google Music devient un service de sauvegarde avec la fonction de téléchargement

27 janvier 2012 à 17h53
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Google Music reste à ce jour réservé aux États-Unis, mais la nouveauté qu'a aujourd'hui annoncé Google confirme qu'il ambitionne bel et bien de concurrencer Apple, et pour ce faire il faudra bien s'ouvrir au reste du monde. Google Music comble effectivement l'une de ses principales lacunes par rapport à iTunes Match.

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Google Music permet désormais de récupérer la musique qu'on y a transférée ou qu'on a achetée, alors qu'elle ne pouvait jusqu'à présent en ressortir, du moins officiellement. L'utilisateur peut en télécharger une sélection depuis son navigateur Internet, dans la limite de deux téléchargements par morceau. Depuis le Music Manager, il peut récupérer toute sa bibliothèque, puis seulement les morceaux ajoutés depuis la récupération précédente, sans aucune limite.

Cette bidirectionnalité peut paraitre anodine mais elle fait de Google Music un service de sauvegarde de musique à part entière, comme peut l'être iTunes Match. Elle ne permet pas en revanche de « blanchir » sa musique, puisque l'utilisateur récupère ses fichiers dans le même état, seul le nom de fichier et les métadonnées étant potentiellement altérés.

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Désormais, l'utilisateur peut quoi qu'il en soit envisager de confier entièrement sa musique au cloud, sans conserver de copie locale, tout en ayant l'assurance de pouvoir changer de prestataire ou de la récupérer pour une utilisation ponctuelle hors ligne.

La fonction est dès à présent fonctionnelle, y compris de la France et du reste du monde pour ceux qui se sont inscrits au moyen d'une connexion à Internet américaine et ont obtenu une invitation.

Pour aller plus loin :

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Romain Heuillard

C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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