Test NETGEAR Nighthawk M1 : le routeur 4G nomade et polyvalent à qui on peut tout demander

24 décembre 2020 à 13h35
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NETGEAR Nighthawk M1

Un routeur nomade 4G pour bénéficier d’une bonne connexion internet dans n’importe quelle situation, telle est la promesse du NETGEAR Nighthawk M1. Voyons si l’équipementier américain parvient à tenir son pari.

NETGEAR Nighthawk M1
  • Un routeur vraiment nomade facile à transporter
  • Une excellente autonomie
  • Les fonctionnalités de NAS
  • La connectique complète
  • Réception mobile et couverture WiFi très performantes
  • Options et personnalisation à gogo
  • Absence d'écran tactile
  • Pas d'adaptateur SIM et d'antennes inclus

Avec son routeur 4G Nighthawk M1, NETGEAR veut devenir le compagnon indispensable des utilisateurs qui ne peuvent pas accéder à une connexion internet fixe de qualité (ou qui n’ont tout simplement pas d’abonnement fixe souscrit auprès d’un fournisseur d’accès) à court ou long terme.

Les usages sont multiples. Un tel produit permet de faire bénéficier à tout un groupe de personnes d’une connexion internet mobile pour n’importe quel appareil lors d’un départ en vacances par exemple. Il s’agit aussi d’un outil de dépannage en cas de perte temporaire de sa connexion internet fixe ou d’un moyen provisoire d’accéder au web depuis son domicile lors d’un processus de déménagement et emménagement.

Ce genre de solution peut aussi remplacer ou compléter une connexion fixe lorsque sa zone d’habitation interdit l’accès au VDSL ou à la fibre. Le gouvernement français pousse d’ailleurs les opérateurs et les consommateurs à se tourner vers la 4G pour accéder au très haut débit.

Il est bien entendu possible d’utiliser la carte SIM de son forfait mobile pour smartphone ou tablette, mais mieux vaut prévoir une enveloppe data importante. Il existe des offres spécialement pensées pour la 4G fixe, mais les routeurs fournis par défaut par les opérateurs offrent souvent des performances décevantes. Il est donc temps d’analyser ce que propose le Nighthawk M1 et juger si son achat vaut véritablement le coup ou non.

Fiche technique du routeur mobile NETGEAR Nighthawk M1

Avant d’aller plus loin, arrêtons-nous quelques instants sur la fiche technique du Nighthawk M1 pour nous faire une première idée des prestations offertes par le routeur.

  • SoC : Qualcomm MDM9x50
  • Technologies et bandes supportées : LTE CAT 16, 4 bandes LTE avancées, MIMO 4x4, agrégation jusqu’à 4 bandes
  • 4G : LTE/4G 700/800/900/1800/2100/2300/2500/2600 MHz 
  • 3G : 850/900/1900/2100 MHz
  • Performances théoriques : Débit descendant (téléchargement) jusqu’à 1 Gb/s et débit montant (téléversement) jusqu’à 150 Mb/s
  • Normes WiFi : Wifi 802.11 b/g/n 2,4 GHz ; Wifi 802.11 a/n/ac 5 GHz (Wifi Dual-Band / Dual-Concurrent)
  • Batterie : capacité de 5040 mAH
  • Dimensions : 105,5 (L) x 105,5 (l) x 20,35 (H) mm
  • Poids : 240 grammes avec batterie incluse
  • Connectique : 1 USB Type-C, 1 USB Type-A, 1 port Ethernet, 2 connecteurs TS-9

On s’en rend compte d’ores et déjà, nous avons ici affaire à un appareil orienté haut de gamme. La connectique est généreuse, le LTE de catégorie 16 est supporté, les débits annoncés semblent confirmer une exploitation optimale du potentiel des réseaux mobiles 4G… Voyons désormais si la pratique confirme la théorie.

C'est dans la boîte

Nighthawk M1 test © Clubic

Le routeur est accompagné d’un câble de charge USB-C vers UBS-A ainsi que d’un chargeur disposant d’une sortie USB-A. Vous avez ainsi tout le matériel à disposition pour recharger la batterie, qui est bien entendu également présente dans la boîte. Le chargeur vient avec deux adaptateurs de prise secteur : un de type E pour être branché en France et dans la plupart des pays d’Europe, et un autre de type G pour une utilisation au Royaume-Uni notamment. Pratique, vous n’aurez pas besoin d’investir dans un adaptateur supplémentaire si vous voyagez outre-Manche. 

Enfin, nous retrouvons aussi la coque arrière du routeur dans un plastique séparé, un guide d’utilisation et un document rappelant les consignes de sécurité. Le kit est complet, NETGEAR ne déçoit pas sur l’équipement fourni.

Un format compact idéal pour voyager

La première qui chose qui frappe avec le Nighthawk M1, c’est sa petite taille et son poids plume. Nous avons affaire à un routeur de forme carrée avec à peine plus de 10 centimètres de largeur et de longueur pour une épaisseur dépassant de peu les 2 centimètres. Le tout pour 240 grammes une fois la batterie installée. Il est donc plus lourd que de nombreux concurrents, mais cela reste très acceptable. Surtout que ce poids est induit par une batterie haute capacité offrant une excellente autonomie, mais nous y reviendrons plus précisément un peu plus tard dans ce test.

Le routeur est donc très facilement transportable. Il ne prend que peu de place dans une valise ou un sac à dos et tient même dans une grande poche de manteau ou de pantalon. C’est exactement ce que l’on demande à un produit qui est amené à être trimballé un peu partout. Vous pouvez même le conserver avec vous sans qu’il ne gêne lorsque vous partez en randonnée ou sortez léger. 

Nighthawk M1 test © Clubic

Esthétiquement, le Nighthawk M1 est on ne peut plus sobre. Les façades avant et arrière optent pour du noir, alors que les tranches sont grises. Discret mais aisément atteignable, le bouton d’allumage est positionné sur la tranche supérieure. Un témoin lumineux habillement intégré dans l’une des nombreuses bulles de coque avant indique l’état du routeur. En cas de clignotement orange lent, le routeur n’est pas prêt. Si le voyant est bleu et rapide, il transfère des données, et s’il est bleu et lent, le routeur est prêt pour utilisation.

Sous le capot, un grand espace est mis à disposition pour la massive batterie. L’emplacement pour carte SIM est placé sous cette dernière, alors que le slot de carte SD est positionné à part, dans la partie inférieure, tout près du port USB-C. 

Une connectique complète

Et puisque l’on en parle, faisons un rapide passage en revue de la connectique de ce routeur. S’agissant d’un appareil destiné avant tout à la mobilité, il ne faut bien évidemment pas s’attendre à une pléthore de prises. Mais nous avons tout de même droit à tout ce qu’il nous faut. 

Un port USB-C est présent pour la recharge ou pour brancher un appareil externe. Il est accompagné d’une prise USB-A, qui peut être utile pour se connecter à un device équipé de seulement un port USB-C avec un câble USB-C vers USB-A. Un port Ethernet est aussi proposé, entre autres pour profiter de la fonctionnalité de délestage que nous détaillerons un peu plus tard.

Nighthawk M1 test © NETGEAR

De part et d’autre de ces trois prises, on retrouve aussi deux connecteurs TS-9, protégés par des caches en caoutchouc. L’on peut y connecter des antennes externes afin de mieux capter le réseau. Une attention qui ravira les plus exigeants, mais qui vient tout de même avec un petit bémol : les antennes n’étant pas incluses, il faut les acquérir soi-même. Légèrement regrettable étant donné le prix assez élevé du routeur. 

Une mise en route et une configuration (presque) sans accroc

Il est désormais temps de voir véritablement ce que le Nighthawk M1 peut nous offrir. Rien de bien compliqué pour commencer à utiliser le routeur, il suffit d’insérer sa carte SIM dans l’emplacement dédié, sous la batterie, de positionner cette dernière à sa place puis de fermer avec la coque arrière. Comme sur les anciens modèles de smartphone. C'est un poil embêtant si vous comptez retirer et replacer la carte SIM très régulièrement.  

L'emplacement pour carte SIM se situe sous la batterie, le slot pour carte SD est par contre plus accessible
L'emplacement pour carte SIM se situe sous la batterie, le slot pour carte SD est par contre plus accessible

Attention, le slot accueille seulement le format de carte micro-SIM. Vous avez donc nécessairement besoin d’un adaptateur si vous êtes en possession d’une nano-SIM. Celui-ci n’est pas inclus avec le routeur, ce qui est regrettable pour un appareil vendu à ce prix. C’est la seule difficulté qui peut se présenter à vous avant de passer à l’étape suivante : la configuration logicielle.

L'imposante batterie du Nighthawk M1
L'imposante batterie du Nighthawk M1

Pour mettre en marche l’appareil, restez appuyer sur le bouton de démarrage un court instant, l’initialisation est ensuite assez rapide, l’affaire d’une dizaine de secondes. Au premier démarrage, vous aurez des instructions apparaissant à l’écran. On vous explique que la navigation s’effectue exclusivement par le bouton de démarrage, nous reviendrons sur ce point un peu plus tard.

Le nom du ou des réseaux WiFi disponibles (2,4 et 5 GHz) apparaît à l’écran, ainsi que leur mot de passe. Vous pouvez donc vous y connecter avec n’importe quel appareil (smartphone, tablette, ordinateur). Une fois cette opération réalisée, vous pouvez accéder aux réglages de deux manières : via l’application NETGEAR Mobile disponible sur le Play Store sur Android et sur l’App Store sur iOS, ou tout simplement à partir de n’importe quel navigateur web via l’URL http://m1login.net ou via l’adresse IP universelle pour la configuration de routeur : 192.168.1.1

Pour votre première dans l’interface administrateur, vous serez invité à changer le nom du réseau WiFi ainsi que le mot de passe pour s’y connecter. 

Sur l'accueil, vous accédez en un coup d’œil à une bonne quantité d'informations. Le nom de votre opérateur et le volume de données mobiles consommées sont affichés, ainsi que le nombre d'appareils connectés au routeur. Vous pouvez également afficher le détail des devices selon leur mode de connexion : WiFi (sans fil), LAN (Ethernet) et USB-C. L'intensité du signal ainsi que le niveau de batterie sont également renseignés. Nous avons enfin à disposition les données concernant les deux réseaux WiFi (2,4 et 5 GHz) : nom, mot de passe et technologie de chiffrage. L'essentiel est là, c'est ce qu'on attend d'un dashboard pour ce type d'appareil.

Le tableau de bord de l'interface web
Le tableau de bord de l'interface web

Pour les nombreuses fonctionnalités additionnelles mises à disposition, il faut quitter le tableau de bord pour se rendre dans les paramètres avancés, où nous allons pouvoir personnaliser à souhait notre expérience. Et vous allez le constater, les possibilités sont légion. 

Un écran pratique, mais il manque le tactile

Plusieurs informations utiles sont affichées sur l’écran LCD de 2,4 pouces du routeur, suffisamment lumineux pour que l’on puisse bien y voir même en plein soleil. La jauge située sur la gauche indique le niveau de batterie. En haut, le nom de l’opérateur du réseau auquel vous êtes connecté et la qualité de celui-ci (4G+, 4G, H+...) sont renseignés. Ensuite, on peut apercevoir le nombre d’appareils connectés au routeur, la consommation de données mobiles lors du mois en cours (il s’agit d’une estimation, référez-vous aux relevés de votre opérateur pour des chiffres plus précis) et le nombre de jours restants avant réinitialisation de l’enveloppe.

Nighthawk M1 test © Clubic

Sur la deuxième “fenêtre”, accessible via une pression sur le bouton de démarrage, le nom du réseau WiFi associé au routeur et sa bande de fréquence (2,4 ou 5 GHz) sont affichés. Le mot de passe permettant de se connecter en WiFi au routeur est également présent, en clair. C’est pratique pour entrer rapidement le mot de passe sur son device ou pour le partager à d’autres, mais il y a un revers de la médaille : cette méthode est tout sauf sécurisée.

C’est entre autres à cet égard que l’on regrette l’absence d’écran tactile, qui aurait par exemple permis l’intégration d’un clavier virtuel pour entrer un code PIN afin d’accéder à ce type d’information critique. À noter que comme pour n’importe quel réseau WiFi, vous pouvez générer un code QR avec votre smartphone pour permettre aux autres utilisateurs de se connecter rapidement au routeur sans avoir besoin de renseigner de mot de passe.

La panoplie complète du bon routeur

Et en termes de fonctionnalités et personnalisation, qu’est-ce que le Nighthawk M1 a dans le ventre ? On retrouve des options de contrôle parental via le service OpenDNS de Cisco Systems. Celui-ci permet de bloquer l’accès à certains sites et se montre très complet en ce qui concerne le filtrage de contenus. Les paramètres donnent aussi la possibilité de faire varier les niveaux d’accès en fonction des appareils connectés au routeur. Idéal pour conserver un accès complet tout en limitant celui d’enfants par exemple. Pour compléter l’offre de sécurité, NETGEAR a également prévu un système de liste blanche et liste noire afin de paramétrer manuellement ce qui peut ou non être accessible sur ce réseau.

Nighthawk M1 test © Clubic

Autre possibilité, le routeur laisse paramétrer quand il est accessible ou non. Cela permet sans avoir à l’éteindre de forcer les utilisateurs à abandonner leur smartphone ou laptop passé une certaine heure, ou de ne pas consommer de données mobiles inutilement durant la nuit. Il suffit de sélectionner les jours et plages horaires pour créer une règle d’accès. 

Nighthawk M1 test © Clubic

On retrouve une fonction de redirection de port, bien pratique pour laisser les autres utilisateurs accéder à un serveur connecté au réseau. Pour la sécurité, vient s’ajouter au pare-feu le filtrage de port, via lequel on peut bloquer ou autoriser certains services, applications ou protocoles. Une fonctionnalité avancée dont tout le monde n’aura pas l’utilité mais qui a le mérite d’exister.

Nighthawk M1 test © Clubic

Le Nighthawk M1 supporte le système de vidéosurveillance Arlo. Si vous êtes équipé d’une caméra de surveillance Arlo, vous avez ainsi la possibilité d’utiliser le routeur comme station d’accueil. A la maison en 4G fixe ou pour un usage plus nomade, c’est bon à savoir. 

Nighthawk M1 test © Clubic

Pour finir, quelques options de personnalisation relevant du détail viennent enrichir le tout, comme le fait de pouvoir activer ou désactiver le clignotement des voyants LED, qui ne sont plus un indicateur très utile dès que l’on a compris le fonctionnement du routeur. La luminosité de l’écran peut aussi être réglée. La mise hors tension ou le redémarrage du routeur peuvent être gérés directement depuis l’interface web ou l’application, pas besoin de manipuler le Nighthawk M1 pour se faire.

Quand un NAS se cache derrière le routeur

Belle surprise, le routeur de NETGEAR fait office de serveur de stockage en réseau. Pour en bénéficier, il faut soit brancher un appareil de stockage USB (clé, disque dur externe) sur le port associé, soit insérer une carte microSD. L’emplacement pour cette dernière est disponible en retirant la coque à l’arrière, mais est accessible sans avoir à retirer la batterie. Les supports doivent obligatoirement être formatés en NTFS, HFS, HFS+, FAT16 ou FAT32, le format APFS n’étant pas supporté. Le tout est géré par les protocoles réseau Universal Plug and Play (UPnP), DLNA et même WebDAV pour la gestion de fichiers multimédia en local. 

Nighthawk M1 test © Clubic

Depuis n’importe quel appareil connecté au réseau, il devient alors possible de streamer des contenus audio et vidéo. De quoi visionner un film dans de bonnes conditions sur VLC par exemple, ou Infuse pour les possesseurs d’un iPhone ou iPad. L’interface pour aller retrouver le fichier désiré est simple et efficace, avec les dossiers et sous-dossiers qui s’affichent tout comme sur le support de stockage. Bref, nous avons droit à un véritable NAS embarqué dans ce routeur, qui constitue décidément une solution nomade des plus polyvalentes. 

Des performances top, forcément dépendantes du réseau

C’est toujours le problème avec ce genre d’appareils, nous sommes parfois déçus du résultat, sans trop savoir s’il faut blâmer son équipement ou le réseau mobile auquel l’on a accès.

En théorie, le Nighthawk M1 offre des performances solides : 4G LTE catégorie 16 avec avec MIMO 4X4 et agrégation des 4 bandes pour la couverture, et des débits jusqu’à 1 Gb/s en descendant et jusqu’à 150 Mb/s en ascendant. Des chiffres bien entendu impossibles à atteindre dans la réalité à cause de bon nombre de facteurs.

Mais ce qui est intéressant pour juger les capacités de ce routeur mobile, c’est de comparer ce qu’il vaut en termes de réception et vitesse par rapport à d’autres appareils capables de capter et partager la 4G en variant les usages : distance par rapport à l’appareil, nombre de devices connectés en même temps… En conditions réelles, est-ce que le Nighthawk M1 nous permet de profiter d’une expérience véritablement satisfaisante ?

Pour la réception du réseau mobile sans antennes, aucun accroc à signaler. Il faut parfois faire quelques tests avant de réunir les conditions permettant de profiter de la 4G+ avec la meilleure réception, mais une fois que l’on a trouvé le bon emplacement et la position adéquate, tout fonctionne très bien. Nous sommes parvenus à dépasser les 300 Mb/s de débit descendant avec Orange, preuve que les performances sont au rendez-vous dès que le réseau le permet.

Test de débit (opérateur Sosh, réseau Orange)
Test de débit (opérateur Sosh, réseau Orange)

D’après nos tests de débit, le routeur se porte légèrement mieux qu’un smartphone en partage de connexion en conditions idéales, c’est à dire avec un seul appareil connecté et à proximité du modem, quand la qualité du signal est faible. La différence n’est pas toujours flagrante, mais le M1 s’occupe de cette tâche sans chauffer et sans que la batterie ne fonde, ce qu’un mobile ne peut pas prétendre faire. Nous remarquons aussi que rien ne sert de se coller au routeur, il ne délivrera pas de meilleurs débits qu’en prenant un petit peu de distance. Le routeur s'en sort par contre bien mieux quand il s'agit de gérer un signal 4G de plus grande intensité.

Et surtout, c’est quand les exigences se montrent plus élevées que le Nighthawk se démarque très largement. Lorsque l’on s’éloigne de la source, les débits chutent moins rapidement avec le routeur qu’avec un smartphone. C’est encore plus flagrant si des obstacles viennent perturber le signal. L’appareil nomade de NETGEAR se montre bien moins impacté lorsque l’on se déplace à un autre étage par exemple.

Nous avons ensuite poussé le M1 dans ses retranchements en connectant plusieurs appareils (smartphones et ordinateurs) à la fois à celui-ci. En théorie, il peut accueillir jusqu'à 20 appareils en WiFi en simultané. Mais comme il faut bien partager la bande-passante, il faut savoir se limiter. La tenue est très bonne avec cinq devices pour de la navigation web, du partage de photos sur les réseaux sociaux, voire de la visioconférence. En lançant un téléchargement sur un PC et un streaming de Netflix sur smartphone, la situation est vite devenue compliquée, mais il s’agit plus d’une limite du réseau mobile que du routeur en lui-même. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il permet sans problème de travailler et d’avoir un usage basique d’internet à plusieurs, même si les appareils sont éparpillés et à bonne distance du Nighthawk. Et c’est ce que l’on demande à ce genre de produit mobile conçu pour être efficace n’importe où. 

Pour essayer de booster les performances, le fabricant propose également une fonctionnalité de “délestage”, qui permet d’associer à la fois connexion fixe et mobile. Idéal pour combler les lacunes d’une connexion ADSL lente tout en économisant les données mobiles de son forfait data. Le routeur distribue intelligemment la bande-passante en provenance du réseau fixe et du réseau mobile en fonction de la qualité de ceux-ci et du nombre d’appareils connectés. Le délestage est disponible à la fois en Ethernet en branchant le Nighthawk M1 à l’autre routeur, mais aussi en WiFi. Cette dernière option a par contre un inconvénient. Les deux routeurs communiquent entre eux sur la bande de fréquence 5 GHz, qu’ils s'accaparent, laissant alors la seule bande 2,4 GHz pour se connecter au routeur 4G de NETGEAR. L’absence de 5 GHz peut alors être préjudiciable si l’on souhaite pouvoir profiter des meilleurs débits ou si un grand nombre de devices se connectent au routeur. Mais cette fonctionnalité peut permettre de streamer des vidéos ou de jouer en ligne dans de meilleures conditions qu’avec uniquement la 4G ou l’ADSL.

N’ayez pas peur de vous éloigner des prises, le Nighthawk M1 ne vous lâchera pas

Comme indiqué plus tôt, le Nighthawk M1 est finalement un “poids lourd” dans le secteur des routeurs nomades avec son poids de 240 grammes, alors que bien des produits de ce type affichent moins de 150 grammes (voire moins de 100 grammes) sur la balance. On lui pardonne aisément cet embonpoint au vu de l’autonomie proposée, tout bonnement impressionnante. 

Sur le papier, le routeur 4G de NETGEAR offre une autonomie de 24 heures grâce à sa batterie massive de 5040 mAh. Bien entendu, il convient de relativiser cette donnée. De nombreux facteurs entrent en compte pour la mesure de l’autonomie : le nombre d’appareils connectés au routeur et l’usage qui en est fait (la batterie se videra plus rapidement en regardant une vidéo en streaming qu’en envoyant de messages sur WhatsApp) vont déterminer combien de temps celle-ci va tenir. 

Mais dans tous les cas, sachez que vous tiendrez aisément toute une journée même avec une utilisation intensive. Vous aurez ensuite la nuit pour recharger la batterie du routeur si vous craignez d’être en manque d’énergie le lendemain. La recharge est assez lente, mais rien d’inhabituel pour ce type de produit. Et forcément, cela prend plus de temps avec une batterie aussi imposante, mais on ne va pas s’en plaindre. Et rien ne vous empêche de débrancher le routeur avant d’atteindre les 100%, vous ne devriez pas avoir besoin d’une pleine charge pour tenir une journée si votre consommation reste mesurée.

Son format compact le rend bien pratique pour le recharger dans des conditions quelques peu difficiles
Son format compact le rend bien pratique pour le recharger dans des conditions quelques peu difficiles

L’autre très bonne nouvelle d’une capacité de batterie aussi généreuse est la possibilité d’utiliser le routeur comme une batterie externe pour recharger d’autres appareils (comme un smartphone) grâce à son port USB-C ou USB-A. C’est ce que NETGEAR appelle le JumpBoost. La recharge est certes lente, mais c’est une bonne solution de dépannage si vous n’avez pas de prise ou de chargeur à proximité. 

La batterie du Nighthawk M1 peut servir à recharger un smartphone
La batterie du Nighthawk M1 peut servir à recharger un smartphone

NETGEAR Nighthawk M1 : l'avis de Clubic

NETGEAR Nighthawk M1

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Routeur nomade, serveur local et batterie externe à la fois, le Nighthawk M1 de NETGEAR est un produit complet et pratique lorsque l’on a besoin d’une connexion internet quand il n’y a pas de réseau fixe disponible. Surtout, il livre de très bonnes performances à la fois en termes de débits et de couverture et bénéficie d’une bonne connectique.

On peut toutefois regretter des fonctionnalités qui ne vont parfois pas assez loin dans la personnalisation, même si l’expérience globale de paramétrage est satisfaisante. Nous aurions aussi aimé voir l’intégration d’un écran tactile. Avant tout pensé pour les voyages, excursions, vacances etc., il est à souligner que le routeur se comporte également très bien comme solution de dépannage fixe pour la maison. Au prix auquel il est vendu, il ne s’adresse cependant pas à toutes les catégories de consommateur. Il existe des produits plus abordables si votre budget est limité et que vous n’avez pas besoin de toutes les fonctionnalités offertes par le M1 (NAS, wireless...)

Les plus

  • Un routeur vraiment nomade facile à transporter
  • Une excellente autonomie
  • Les fonctionnalités de NAS
  • La connectique complète
  • Réception mobile et couverture WiFi très performantes
  • Options et personnalisation à gogo

Les moins

  • Absence d'écran tactile
  • Pas d'adaptateur SIM et d'antennes inclus
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Alexandre Schmid

Gamer et tech enthusiast, j’ai fait de mes passions mon métier. Diplômé d’un Master en RNG sur Hearthstone. Rigole aux blagues d’Alexa.

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Commentaires (4)

G3369
Je dispose de ce routeur depuis un an. Il est vraiment top, j’ai de très bons débits avec. Et lorsqu’on branche une antenne externe là c’est encore mieux. Avec la 4G de free, je tourne à 100- 150 mbps en Download en heures creuses mais rarement en dessous de 40 même en heures pleines
Znuf
Hello je l’ai depuis 2ans. Quel antenne avez vous acheté ? J’en ai acheté une et je n’ai vu aucune différence. Je suis toujours aux alentours de 30 mbps
fredmc
Netgear fait du bon matos mais détruit tout avec des firmwares pourris…
BZValoche
J’en ai acheté un il y a 2 ans pour mon beau-père (84 ans), il fonctionne parfaitement bien. Au top.
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