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HP Photosmart eStation C510
L'eStation est avant tout l'aboutissement d'un concept, sorte d'arrivée à terme d'une transition vers l'ère tactile que HP a entamée il y a un an avec la Photosmart Premium. Et là le concept est poussé à l'extrême, avec non seulement du tactile mais carrément une tablette détachable !
La Photosmart eStation C510
Présentation et fonctionnalités
Le tronc de l'imprimante pour commencer
Le plastique imitant du métal brossé est particulièrement réussi. L'eStation est sinon assez profonde, surtout avec sa cassette de recto verso.
Sur le plan technique, HP ne s'est pas foulé : cette eStation est la réplique exacte de la Photosmart Premium déjà testée par nos soins... avec deux ou trois choses en moins. Ici pas de Bluetooth, ni de lecteur de cartes mémoire (sauf carte SD de la tablette), de port USB PictBridge ou de prise Ethernet. HP a simplifié au maximum sa machine : on la connecte en USB ou en Wi-Fi n, on la pilote depuis le PC ou la tablette. Si vous égarez cette dernière, il ne vous restera plus que deux touches tactile sur l'imprimante : copie noir et blanc ou copie couleur. Mais les cadences annoncées (33 ppm maximum), le système d'encre à 5 cartouches (n°364 avec un noir photo), la résolution d'impression maximum de 9 600 dpi et de numérisation en 1 200 dpi sont identiques.
La seule connectique, les seules commandes présentes sur l'imprimante et les 5 encres n°364
Côté ergonomie, on apprécie la présence d'un double bac à papier en façade, 125 feuilles A4 et 20 photos 10 x 15 cm. Une fois le bras de réception des sorties déployé, l'eStation commence ainsi à sérieusement déborder sur l'avant. La machine se place ainsi aux antipodes de la Genesis en termes de répartition des formes. On regrette en revanche que le capot du scanner ne soit pas réglable en hauteur pour autoriser la numérisation de documents épais.
Les deux bacs à papier et le bras servant à réceptionner les impressions
Deux choses à ajouter... HP évoque la possibilité de recourir à la fonction télécopie sans ligne téléphonique. Il ne s'agit pas d'un fax à proprement parler, mais d'une solution utilisant Internet fournie par le prestataire eFax. eFax vous offre 20 pages entrantes et sortantes par mois : si vous en voulez plus, il faudra payer un abonnement.
L'autre faculté, que nous avions déjà traitée sur le test de la Photosmart e-All-in-one B110, c'est l'ePrint. Le principe : votre imprimante se dote d'une adresse email. Lorsque quelqu'un envoie un courrier électronique avec ou sans pièce jointe à cette adresse, l'imprimante réalise les travaux d'impression. La fonction se paramètre via le site HP ePrint Center : personnes autorisées, mode d'impression par défaut des pièces jointes et réinitialisation de l'adresse email. Si on se pose toujours des questions sur la réelle utilité de l'ePrint, on ne peut en revanche pas nier que ça marche très bien dorénavant. On ne pouvait pas en dire autant au début...
les paramétrages de l'ePrint
Et la fameuse tablette !
Techniquement, nous ne pourrons d'ailleurs pas vous en dire beaucoup. La tablette dispose d'un écran capacitif de 17,8 cm (soit 7 pouces) au ratio d'environ 16/9e (l'écran mesure exactement 15,3 x 8,6 cm). On ne connait pas la résolution, mais elle est probablement aussi faible que sur le Ziio de Creative, soit 800 x 480 pixels. La dalle est assez lumineuse, mais les angles de visions sont mauvais et le traitement superficiel de l'écran n'est clairement pas oléophobique... Une véritable tartine beurrée à tremper dans son café !
L'écran accumule les traces de doigts et s'avère difficile à nettoyer
En termes techniques, tout ce qu'a pu nous communiquer HP tient dans la présence d'un processeur Freescale i.MX51 (600 MHz maximum) et de 4 Go de mémoire interne réservée au système. La Zeen est assez massive : d'un côté on apprécie la bonne finition du produit, mais d'un autre on déplore son poids et son encombrement. Connectique et commandes sont réparties tout autour de la tablette : boutons de volume et lecteur de carte SD en haut, sortie casque et interrupteur marche/arrêt à gauche, prise d'alimentation, port USB et connectique de l'imprimante HP en bas, haut-parleur à droite. Restent enfin ces quelques caractéristiques supplémentaires qu'on découvre à l'usage, comme l'accéléromètre ou le Wi-Fi (dont on ne connaît pas le type). Mais pas de Bluetooth, ni de puce GPS. Côté exploitation, la tablette ne tourne pas sous WebOS comme on aurait pu l'imaginer mais sous Androïd en version 2.1.
<center>Boutons de volumes et lecteur de cartes SD</center>" alt="
<center>C'est là l'unique lecteur de cartes (SD exclusivement) de l'imprimante...</center>" alt="
<center>A gauche de l'appareil, la sortie casque et le bouton marche / arrêt</center>" alt="
<center>Sous la tablette, la connectique imprimante, un port USB et une prise d'alimentation</center>" alt="
<center>La tablette intègre du Wi-Fi, mais pas de Bluetooth</center>" alt="
<center>HP a opté pour un OS Androïd en version 2.1. Pas de WebOS donc...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La page d'accueil profite avec simplicité du grand écran</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Aperçu, choix de destination et qualité de numérisation : tout tient sur l'écran !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le tableau de bord permet de paramétrer le Wi-Fi ou encore de surveiller les niveaux d'encre</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>L'accès au service HP Snapfish est plutôt réussi : première étape, on décide de ce qu'on veut faire...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans << afficher et imprimer >>, on se connecte à son compte et on navigue ensuite dans ses images...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>On sélectionne enfin les photos et le nombre d'exemplaires à imprimer</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Gros regret : l'écran n'affiche pas clairement où en est l'impression. HP se contente d'un << Impression en cours >> caché dans la zone de notification... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications de base de l'OS : Calculatrice, Calendrier, Clips, Contacts, Economiseur, Fichiers, Horloge, Mail, Messenger, Musique, Net News, Paramètres, Quickoffice, Snapfish, Widgets et Yahoo! Search.</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications d'impression HP...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... et les favoris Internet</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les pages d'accueils sont personnalisables via les widgets habituels : actualités diverses, météo, bourse, calendrier, barre Yahoo! Search, applications choisies...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Et on peut ajouter autant de pages qu'on le souhaite</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le clavier virtuel souffre d'une certaine latence</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le scrolling sur le navigateur Web est relativement saccadé... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le lecteur audio est assez basique</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés ainsi que les marchands mis en avant sont susceptibles d'évoluer afin de toujours vous proposer le meilleur prix sur le produit concerné.
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<center>Les applications de base de l'OS : Calculatrice, Calendrier, Clips, Contacts, Economiseur, Fichiers, Horloge, Mail, Messenger, Musique, Net News, Paramètres, Quickoffice, Snapfish, Widgets et Yahoo! Search.</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications d'impression HP...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... et les favoris Internet</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>Le scrolling sur le navigateur Web est relativement saccadé... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le lecteur audio est assez basique</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés ainsi que les marchands mis en avant sont susceptibles d'évoluer afin de toujours vous proposer le meilleur prix sur le produit concerné.
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<center>L'accès au service HP Snapfish est plutôt réussi : première étape, on décide de ce qu'on veut faire...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Dans << afficher et imprimer >>, on se connecte à son compte et on navigue ensuite dans ses images...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>On sélectionne enfin les photos et le nombre d'exemplaires à imprimer</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Gros regret : l'écran n'affiche pas clairement où en est l'impression. HP se contente d'un << Impression en cours >> caché dans la zone de notification... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications de base de l'OS : Calculatrice, Calendrier, Clips, Contacts, Economiseur, Fichiers, Horloge, Mail, Messenger, Musique, Net News, Paramètres, Quickoffice, Snapfish, Widgets et Yahoo! Search.</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications d'impression HP...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... et les favoris Internet</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les pages d'accueils sont personnalisables via les widgets habituels : actualités diverses, météo, bourse, calendrier, barre Yahoo! Search, applications choisies...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>Gros regret : l'écran n'affiche pas clairement où en est l'impression. HP se contente d'un << Impression en cours >> caché dans la zone de notification... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les applications de base de l'OS : Calculatrice, Calendrier, Clips, Contacts, Economiseur, Fichiers, Horloge, Mail, Messenger, Musique, Net News, Paramètres, Quickoffice, Snapfish, Widgets et Yahoo! Search.</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>... et les favoris Internet</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés ainsi que les marchands mis en avant sont susceptibles d'évoluer afin de toujours vous proposer le meilleur prix sur le produit concerné.
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
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Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
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La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>Et on peut ajouter autant de pages qu'on le souhaite</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le clavier virtuel souffre d'une certaine latence</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le scrolling sur le navigateur Web est relativement saccadé... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le lecteur audio est assez basique</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
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Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
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On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>Les applications d'impression HP...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... et les favoris Internet</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Les pages d'accueils sont personnalisables via les widgets habituels : actualités diverses, météo, bourse, calendrier, barre Yahoo! Search, applications choisies...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Et on peut ajouter autant de pages qu'on le souhaite</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le clavier virtuel souffre d'une certaine latence</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le scrolling sur le navigateur Web est relativement saccadé... </center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Le lecteur audio est assez basique</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>Lecteur audio avec lecture aléatoire, répétition, liste de lecture...</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="![]( "<h4 class=")
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
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La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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<center>... et les favoris Internet</center>" alt="
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<center>... mais pas d'égaliseur par exemple !</center>" alt="
<center>La lecture de photo et vidéo passe par le logiciel Galerie : assez lent à se mettre en branle !</center>" alt="Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés ainsi que les marchands mis en avant sont susceptibles d'évoluer afin de toujours vous proposer le meilleur prix sur le produit concerné.
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Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
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Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
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Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
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Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
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La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés ainsi que les marchands mis en avant sont susceptibles d'évoluer afin de toujours vous proposer le meilleur prix sur le produit concerné.
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Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Vitesse et qualitéLa eStation C510 est identique à la Photosmart Premium mais elle est également assez semblable à la e-All-in-one B110. Donc globalement, une machine assez nerveuse, en un peu mieux même. Les brouillons sortent au rythme de 17 pages par minutes (ppm) en noir et blanc, 15,4 ppm en couleur. C'est rapide, mais les amateurs de discrétion ne vont pas goûter le niveau élevé de décibels... Ces cadences tombent respectivement à 10 et 5,1 ppm en qualité normale, ce qui reste rapide. Dans les deux cas, les impressions sont très qualitatives, notamment le noir et blanc grâce aux encres pigmentées (les encres colorées sont de type dye diluées).
Le temps d'allumage réalise un bond spectaculaire puisque la machine devient opérationnelle en tout juste 25 secondes ! Tandis que la première page sort en moyenne en 11 secondes. La prévisualisation par le scanner prend 9 s, la numérisation d'un A4 en 75 dpi nécessite 16,9 s, un 10 x 15 cm en 300 dpi 17,7 s. Bien que l'eStation soit plus rapide en tous ces points à la e-All-in-one B110, elle reste plus « lente » pour les photocopies noir et blanc, entre 9,2 et 5,5 copies par minute (cpm). La tendance s'inverse sur le couleur ou la C510 grimpe à 8,3 et 4,3 cpm selon la qualité. Côté recto-verso, cette multifonction se situe dans la moyenne, avec 1,9 à 2,9 recto-verso par minute en noir et blanc selon la qualité. La cadence est ici pénalisée par un temps de séchage important.
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
En matière de photo, l'eStation C510 fait heureusement bien mieux que la B110... et en même temps ça n'est pas très dur. La cinquième cartouche d'encre noire dédiée à la photo joue manifestement. Les tirages ressortent plus brillants, avec une reproduction colorimétrique plus réaliste. Mieux mais pas encore parfait : les teintes de chair exhibent beaucoup de magenta, l'ensemble est assez sombre et les noirs manquent de neutralité (teinte violacée). Par ailleurs, il faudra bien penser à activer le réglage « PPP max » pour obtenir la meilleure qualité. Sans ça on perçoit les points... Attention, le temps de sortie d'un A4 passe alors de 141 s à 215 s, et de 45,7 s à 70 s pour un 10 x 15 cm.
Côté scanner rien de nouveau. Par défaut l'algorithme « affinage » applique une netteté beaucoup trop accentuée. Il faut préférablement désactive l'option. La qualité de scanner est meilleure qu'avec le Flash Scan de Lexmark mais elle reste bien moins propre que sur une PX720WD d'Epson ou une MG5150 de Canon. Et c'est la même chose pour les impressions...
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
Consommation et autonomie
La Photosmart eStation C510 s'avère un peu plus gourmande que les précédents modèles du constructeur : 8,3 watts au repos, 5,4 watts en veille et 32,5 watts en pleine activité. Toujours une des rares machines à parvenir à dépasser les 30 watts... On notera que HP n'a rien prévu pour plonger rapidement son imprimante en veille, dommage.
Concernant la consommation d'encre, force est de constater qu'avec les cartouches XL l'eStation affiche un appétit très mesuré. Et si les pilotes HP vous rappellent de nombreuses fois (et très tôt) qu'il faut changer des cartouches, rien ne vous oblige à le faire. Vous pouvez pomper les encres jusqu'à la dernière goutte. Si le coût d'une photo A4 est supérieur à ce que permet la Genesis de Lexmark (1,05 € contre 83,4 centimes), les coûts pour des brouillons noir et blanc (5,6 centimes) et des documents mixtes (10,4 centimes) sont eux légèrement plus faibles. Une bonne performance donc !
Conclusion
On ne peut pas dire que cette imprimante ne soit pas originale. Maintenant de là à dire qu'elle est utile, c'est une autre affaire. Le problème étant qu'à ce prix, il est difficile de laisser passer la moindre lacune. Et dans le cas de l'eStation, des lacunes il y en a... A commencer par cette tablette qui est loin d'offrir tout le confort qu'on peut attendre de ce type de périphériques : dimensions bâtardes, manque de puissance, pas d'Androïd Market, écran salissant... Du coup, il faut s'en tenir à un pilotage à distance de l'eStation, ce que le périphérique mobile fait bien, mais c'est limité comme usage. D'où un sentiment général se résume à cette sentence « tout ça pour ça ?! ». Surtout que l'imprimante seule ne parvient pas à rattraper l'ensemble. Certes rapide et économe en encre, l'eStation offre une qualité photo très en deçà des exigences de rigueur à ce tarif. Et la partie scanner n'est pas mieux. En somme, une imprimante à 150 € tout au plus, vendues 400 € à cause d'une tablette assez gadget... Pas mauvais mais difficile à conseiller !
Rendu texte noir et blanc en qualité brouillon puis normale
Rendu couleur en qualité brouillon puis normale
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence), puis 10x15 imprimé et scanné à 300 DPI
Photo originale Kodak (version numérique du Color Management Check-Up Kit de Color Confidence) et A4 imprimé et scanné à 75 DPI
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