Asus ProArt PA248Q : un hub USB 3.0 au détriment des prestations graphiques

15 mai 2012 à 10h56
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Asus a annoncé hier le « ProArt PA248Q », un nouveau moniteur destiné aux professionnels de l'image et aux utilisateurs exigeants, successeur du PA246Q et variante du PA238Q.

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Le nouvel « Asus ProArt PA248Q » serait le premier moniteur du marché accueillant un hub USB 3.0 à quatre ports, mais c'est fort malheureusement au détriment du lecteur de cartes mémoires, mais aussi et surtout de ses capacités d'affichage qui semblent légèrement en retrait.

S'il revendique toujours un Delta E ne dépassant pas 5 en sortie d'usine, ce qui garantit une bonne fidélité des couleurs, il ne communique effectivement plus qu'une reproduction de la totalité de l'espace colorimétrique sRGB, alors que son prédécesseur revendiquait également la restitution de 98% de l'Adobe RGB, plus étendu. Il ne travaillerait en outre que sur 8 bits, et non plus sur 10.

À l'exception de la luminosité maximale, qui baisse de 400 à 300 cd/m² mais reste largement surdimensionnée pour les usages auxquels il se destine (pour lesquels un maximum de 150 cd/m² est préconisé), il partage par ailleurs l'essentiel de sa fiche technique avec son prédécesseur. On retrouve donc une dalle IPS à rétroéclairage conventionnel de 24 pouces, affichant une définition de 1920 x 1200 pixels, un temps de réponse de 6 ms et un taux de contraste dynamique loufoque, ainsi que des entrées HDMI, DisplayPort, DVI et VGA, avec prise en charge du picture-in-picture (PIP) ou du picture-by-picture (PBP).

L'« Asus ProArt PA248Q » sera commercialisé en France fin mai au prix public de 470 euros, soit 30 euros de moins que son prédécesseur au lancement, qui n'avait alors pas à rougir face aux moniteurs deux fois plus chers de la concurrence spécialisée.

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Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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